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« Retour aux Infos Avalines


15 élus sur les 19 assistaient ce lundi au 9ème Conseil municipal de l'année. Réunion dense,de plus d'une heure trente, avec un débat conséquent au sujet d'un point d'urbanisme au Joseray où les votes des élus de la majorité ont divergé. Le choix du délégataire de service public pour l'exploitation du centre aquasportif a été décalé, faute de quorum sur ce point précis.

 

Après l'appel, l'approbation du procès verbal du dernier conseil municipal et le passage en revue des dernières décisions du maire, Patric Martin ouvre avec le premier point à l'ordre du jour au sujet du marché public concernant le ménage des locaux communaux. C'est la société Teixera qui remporte l'appel d'offres. Le prix horaire pour le service de ménage est de 27€ HT, avec un maximum plafonné à 280 000€ HT par an, cette somme n'étant pas atteinte. Un agent de la collectivité corrige d'ailleurs une coquille présentée dans la note lue par Patrick Martin, il s'agit bien d'un maximum de 280 000€ et non pas 280€ comme indiqué. « Ça ne me paraissait pas beaucoup », corrige le maire. Gérard Mattis salue les services de cette société et les bons retours faits par les occupants des bâtiments communaux. Une société qui apporte « pleine et entière satisfaction », conclut le maire. Ingrid Tholmer s'abstient, les autres élus votent pour.

 

Parole est donnée à Pierre Cerboneschi pour le volet urbanisme de ce conseil Municipal. Le premier adjoint commence par présenter deux points similaires concernant l’acquisition de parcelles par la commune pour la construction d'un nouveau bâtiment destiné à loger les actifs de la station, à proximité de la nouvelle résidence « Les Sources ». Un nouveau bâtiment est en projet, comprenant 50 logements. « L'idée c'est que la commune achète le terrain, ensuite on ferait un bail emphytéotique entre la commune et la Sacoval et la Sacoval construira, » détaille Fabien Hacquard. « des logements à destination de ceux qui vivent à Val d'Isère à l'année et aussi une partie réservée pour les sociopros », continue l'adjoint à la vie de village. Livraison à l'automne 2025. Des logements en location, sans accession à la propriété. Patrick Martin précise : « On peut faire de l'accession à la propriété qu'a partir du moment où on à la maîtrise de la destination dans la durée. Le seul moyen de faire ça, c'est avec un bail réel et solidaire. Le prix des terrains à Val d'Isère ne permet pas de rentrer dans le cadre de ce bail, le montant est trop important. ». La commune cherche donc à faire l'acquisition de la parcelle A1195 d'une surface de 612m² et appartenant à l'État, négocié au prix de 331 000€, soit 541€/m². Autre parcelle, la 1196, attenante, d'une superficie de 476m², pour un total de 238 520€, « soit environ 500€/m² » précise Pierre Cerboneschi qui ajoute que cette parcelle appartient à Hydro Alpes, « probablement une filiale d'EDF que je ne connais pas. Ça a été très difficile de négocier ce terrain parce que les interlocuteurs sont compliqués ». Frédéric Monneret regrette que les plans des parcelles ne soient pas inclus au dossier du Conseil Municipal. Il lui est répondu que les plans ont été fournis dans la version papier et pas dans la version électronique. Frédéric Monneret demande ce qu'il en est de la parcelle 1197. Elle est située juste sous la conduite forcée répond Pierre Cerboneschi, elle est donc inconstructible.Ces points sont votés à l'unanimité. Patrick Martin annonce que la résidence des « Sources » sera livrée le 26 septembre prochain « avec un peu de retard, mais c'est un petit exploit ». Pierre Roux Mollard demande des précisions quant aux parkings qui devaient être fournis avec ce bâtiment des Sources. Fabien Hacqard répond qu'un parking devait voir le jour là où avait été installée la centrale à béton en 2022. « Aujourd'hui on ne va pas créer ce parking pour une question de coût. On va réaménager le devant des Côves 2 jusqu'à l'entrée des sources, avec un nouvel enrobé, un traitement de la façade des Côves 2 en pierre jusqu'au 1er étage. On crée une vingtaine de places de parking, extérieur, pour les Sources, en plus de celles déjà existantes aux Côves 2. Dans la nouvelle résidence, on prévoit de faire une place de parking couverte par logement. » Pierre Cerboneschi ajoute que les terrains appelés « le terril » « sont classés au PLU et uniquement réservés pour les pistes. On a entamé un déclassement pour pouvoir construire, faire des garages et des parkings attribués aux bâtiments. » Gérard Mattis demande si la liste d'attribution a été arrêtée. Fabien Hacquard lui répond que la liste a été transmise et qu'il lui semble qu'il l'a signée. L'élu de l'opposition affirme que non. Il lui est promis de lui transmettre la liste dans la journée.

 

Discussions bien plus importantes pour le point numéro 4, concernant la rétrocession d'une parcelle au Joseray. Pierre Cerboneschi précise la localisation : « en montant au Joseray, à droite, un petit bâtiment que je connais depuis toujours, c'était avant le restaurant Interval. C'est un bâtiment qui ne fait qu'un seul niveau. » Ce bâtiment a été acheté par un promoteur et le terrain qui le borde était en emplacement réservé à des fins de circulation. Ce terrain est cédé à 1€ symbolique à la commune. « Ça permet de changer les limites du domaine public et ainsi de réduire les prospects et donc d'augmenter un peu la densité. […] Aujourd'hui, le projet avec son emprise au sol doit représenter probablement 50 ou 60m². Le projet total doit faire dans les 220m².» Après cette présentation, Pierre Cerboneschi donne la parole à Fabien Hacquard, voisin de ce terrain du Joseray. L'adjoint à la qualité de vie se dit choqué de « venir favoriser cette augmentation de densité, par le fait de racheter cette division en volume à un promoteur. En rachetant ce terrain, ce chemin existant, la commune permet au promoteur de construire quelque chose de plus dense et plus gros que si on ne lui rachète pas ». Pierre Cerboneschi estime qu'il « ne faut pas se tromper de combat. J'ai l'impression que c'est important que ce bâtiment qui est là, en train de tomber complètement en désuétude, qui est évidemment complètement insalubre, devienne quelque chose de propre et permette participer à la croissance, à la progression du hameau du Joseray.[...] On pourrait citer la ferme de Tutel pour lequel il y a un projet depuis longtemps et finalement il ne se passe rien. C'est bien que les choses se rénovent, mais on comprend bien tous qu’un promoteur, c'est son business et que ça marge est entre 8 et 15%, on le sait.» Fabien Hacquard dénonce les projets que ce promoteur « est capable de sortir. Son objectif c'est de bétonner Val d'Isère clairement. On le voit sur les projets au Fornet, je trouve ça pas normal. Souvent on n’a pas tellement de moyens, il dépose un permis, il correspond au PLU et on n’a pas tellement d'autre choix que de signer. Là on est sur un autre débat, on vient lui faciliter la chose en lui rachetant un petit bout de terrain, on en prend la charge, la responsabilité de l'entretien. On vient faciliter la vie d'un promoteur qui exploite sur Val d'Isère, qui fait des choses clivantes et pas forcément très joyeuses pour notre village, et c'est pour cela que je voterai contre.» Pierre Cerboneschi rétorque que « l'inverse de faciliter, c'est entraver. Est ce que c'est notre rôle d'entraver ? On change de sujet, mais à l'urbanisme on y est tout le temps confronté. En tente de rendre la raison a ceux qui cherchent à bétonner. Je tiens à rappeler que depuis le début de la mandature on a arrêté le projet énorme de la Daille, que la parcelle H19, située derrière l'Albaron est bloquée, que la partie supérieure de la Legettaz est bloquée aussi. On essaye d'avoir la juste mesure, mais elle porte sur des projets plus conséquents que sur des rénovations ponctuelles qui vont concerner quelques centaines de mètres carrés. Là on parle de 200-250m² sur un bâtiment qui est une verrue. » Véronique Pesenti Gros se joint à la discussion et affirme que « si le nouveau PLU était sorti, on n'autoriserait pas l'extension telle qu'elle est générée par cette session. C'est là où moi ça me gêne. L'esprit c'est de limiter la densification, notamment au Joseray qui est déjà un petit hameau très dense en construction. Si on vient encore rogner sur les parties non construites, c'est pas dans l'esprit. » « Aujourd'hui on peut faire plus que d'essayer de changer les choses, on peut enclencher la machine. C'est peut-être symbolique parce que c'est pas beaucoup de mètres carrés, mais pour une fois on peut dire à un promoteur stop, » relance Fabien Hacquard. « Il faut que Val d'Isère arrive à se rénover, à se développer, à progresser parce que si on ne progresse pas, on régresse » s'oppose Pierre Cerboneschi. Au tour de Cyril Bonnevie de donner son point de vue. L'élu rejoint Fabien Hacquard sur le « signal envoyé » au promoteur : « Bien sûr qu'il faut qu'on avance, on vit du tourisme, mais a un moment il faut leur montrer a ces gens là que voilà, il y en a marre. Quand on voit la vitesse à laquelle ces hameaux se développent... Ils sont en train de nous satelliser le village ces gens ! […] À un moment il faut peut-être envoyer des petits messages en disant, tu vas te détendre un petit peu. C'est un geste symbolique, qui peut-être ne changera pas grand chose. » L'adjoint à l'urbanisme se défend et évoque la concurrence des autres stations de sports d'hiver et le fait que notre clientèle pourrait ne pas apprécier ces « zones noires ». Il évoque la rénovation du St Hubert, le permis déposé pour l'hôtel du Parc, et la partie haute de la Zone du Coin. Pierre Cerboneschi hausse le ton « là on parle de quelques dizaines mètres carrés et vous voulez envoyer des signaux forts. Si vous voulez envoyer des signaux forts, il faut vraiment être fort et arrêter, voilà comment je vois les choses sinon ça n'a pas de sens. » Lucie Martin demande « est-ce que si ce point ne passe pas, il ne peut pas construire ? Où est ce qu'il peut construire plus petit ? » « J'en sais rien et je m'en fous à la limite », répond l'adjoint à l'urbanisme. Lucie Martin poursuit ; « si c'est important que ce soit rénové, c'est possible. Le delta c'est quoi ? Il peut construire plus petit, ça va lui permettre de quoi faire 3 millions d'euros de chiffre d'affaires en moins, ok, peut être 500 000€ de marge nette en moins ok. En fait on s'en fout. Ce qui est important c'est que ce soit rénové, et bien ce sera rénové, petit. » Pierre Cerboneschi lui répond que cela ne pourrait pas se faire en raison de la limite des prospects, obligeant le promoteur à réduire la surface. « Donc il va faire 60m² au lieu de 250 » conclut Lucie Martin. Pierre Cerboneschi n'en démord pas : « c'est un hameau. Quand vous allez au Miroir, quand vous allez à la Masure, les hameaux ils sont denses. Pourquoi, parce qu’à l'époque les bâtiments se protégeaient les uns les autres, donc ça a relativement du sens. Ce qui n'a pas de sens, c'est de continuer à créer des îlots de construction à proximité d'endroits bâtis. J’entends bien que vous êtes contre, que vous voulez envoyer des signaux forts. Je pense qu'on se trompe de combat. Je n’ai pas d’intérêt moi, je m'en fiche, je plaide pour Val d'Isère, et je sais que quand on ne progresse pas on régresse.» Patrick Martin profite d'une accalmie dans la discussion pour recentrer le débat. Il rappelle le sujet du vote : « En faisant cette session, on acquiert du domaine public et on permet à la fois une densification, sur laquelle on peut discuter, mais en même temps on le fait au détriment, à la fois de la politique communale et des deniers communaux. On est sur un petit chalet, qui pourrait être encore plus petit ça ne changerait pas grand chose. » Le temps est venu de passer au vote. Patrick Martin s'abstient, Pierre Cerboneschi, ainsi que les quatre élus de l'opposition votent pour, le reste de la table vote contre. « Un scénario jamais vu », s'étonnent les élus. « Après, il y a les défenseurs du village et les autres » tacle Fabien Hacquard. « Pour des gens qui veulent préserver le village.... c'est bien, continuez comme ça », ironise Cyril Bonnevie à l'adresse des élus de l'opposition. « Ce n'est pas le bon débat », se défendent les élus de l'opposition qui affirment avoir voté en fonction du projet, rejoignant ainsi la position de Pierre Cerboneschi. Frederic Monneret termine en ajoutant que « le Gr qui passe juste derrière l'Avancher a été complètement modifié par un promoteur actif sur ce dossier. Le chemin a été modifié pour gagner des mètres carrés. Aujourd'hui il a été refait par les finances de la commune et il est beaucoup trop petit pour laisser passer une poussette, on est obligé d'en prendre acte. C'est une petite sanction, clairement. Le promoteur l'a fait aux yeux et à la barbe de tout le monde et on étant pris au piège. »

 

Discussions bien moins animées ensuite, avec la présentation convention « Loi Montagne » « engageant la société Val d'Isère 2030 pour 25 ans, a conserver la même destination du bâtiment sur la zone du coin pour la construction d'un hôtel de 4940m² » présente Pierre Cerboneschi, qui rappelle que le projet avait été présenté en février et que le permis devrait être disponible dans quelques jours. Patrick Martin souligne un détail dans la convention, à l'article 8, il est fait mention de la « résidence hôtelière » alors qu'il s'agit d'un hôtel, il souhaite que cela soit modifié. Ce point est voté à l'unanimité.

 

Urbanisme toujours, en altitude cette fois ci, au niveau des Ruines de Tovière, un projet discuté plusieurs fois autour de la table ces derniers mois. Il apparaît que la convention cadre signée avec l'exploitant ne lui accordait pas de droits réels, rendant difficile la recherche de financement auprès des établissements bancaires. Il est donc demandé au conseil de lui octroyer ces droits réels. L'adjoint à l'urbanisme rappelle qu'il a défendu ce projet avec le maire devant plusieurs commissions, qu'il comprenait à l'origine un volet hébergement, recalé, et qu'il ne s'agit plus aujourd'hui, que d'un restaurant. Ingrid Tholmer demande si le visuel existe. Pierre Cerboneschi lui répond que le permis existe et qu'il comporte des visuels. L'élue de l'opposition constate que les restaurants d'altitude sont déjà nombreux. Ce point est voté a l'unanimité.

 

On reste sur Bellevarde pour le point numéro 7, avec le projet de rénovation du restaurant d’altitude « le Bellevarde ». Ingrid Tholmer et Dominique Maire demandent en cœur s'il s'agit d'une extension. Pierre Cerboneschi répond que oui : « Il y a une extension, sur la surélévation, sur des parties terrasses, situées à des demi niveaux […] Il crée quelques dizaines de places assises supplémentaires à l’intérieur ». Ce point est voté à l'unanimité.

 

Après ce volet urbanisme conséquent, la parole est donnée à Véronique Pesenti Gros pour présenter les deux points suivants de l'ordre du jour, à commencer par la mise en place de la nomenclature M57. « un vote de principe, on n’a pas bien le choix » précise l'adjointe aux finances. À partir du 1er janvier 2024, la collectivité utilisera une nouvelle nomenclature comptable. « Ça va être un gros travail pour nos services. Il y a une refonte budgétaire complète sur tous les postes, avec un gros travail d'inventaire sur l'automne » détaille l'adjointe. Patrick Martin précise « C'est moins passionnant que les points d'urbanisme, mais ça a quand même une importance stratégique. » Sans discussion, ce point est voté à l'unanimité.

 

Modification du tableau des effectifs pour le point numéro 9, pour intégrer des promotions internes. « On les félicite, nous avons deux agents qui ont été gradé fin juin, » annonce Véronique Pesenti Gros. Ces grades concernent un agent de la voirie ainsi qu'au service comptabilité. Un poste est ouvert et un autre fermé à la voirie pour intégrer cette modification. Un nouveau poste est ouvert à la comptabilité, sans fermeture s'étonne l'adjointe aux finances qui se tourne vers le directeur général des services. Ce dernier lui annonce que le poste reste ouvert à dessein.

 

Au tour de Fabien Haquard de présenter l'un des points centraux de ce conseil municipal, la délégation de service public pour l'exploitation du Centre Aquasportif. Serpent de mer, ou serpent de piscine, le renouvellement de ce contrat a déjà été reculé de deux années. Val d'Isère Tourisme étant le délégataire actuel et l'un des candidats au renouvellement, les élus membres du Conseil d'administration ne peuvent prendre part au vote. Une dizaine d'élus quitte donc la salle, ne laissant que 7 conseillers autour de la table. Le quorum étant de 10 pour l'ensemble des points de l'ordre du jour, le vote ne peut avoir lieu. Un conseil municipal exceptionnel se tiendra dans la semaine pour délibérer sur ce point, le quorum n'étant dans ce cas plus obligatoire.

 

Les élus du Conseil d'administration de la SEM Sogevaldi reprennent place pour discuter avec les autres de la tarification du transport scolaire du mercredi pour les élèves scolarisés à Bourg St Maurice. Il s'agit ici des tarifs de l'année écoulée, soit 2022-2023. La prestation du transporteur est facturée 22348.15 € sur l'année, la commune en prend 25% à sa charge, soit 5587,04€, 76,53€ par enfants. Les trois quarts restants sont financés par les familles, soit un montant de 229,60 par enfant. Un tarif en baisse par rapport à l'année scolaire précédente, 73 collégiens et lycéens utilisant ce transport cette année contre 60 l'année précédente. Ce point est voté à l'unanimité.

 

Louanges unanimes des élus pour le douzième point de l'ordre du jour au sujet du versement d'une indemnité pour les accompagnateurs des classes découvertes. Pour rappel, les enfants des écoles primaires et maternelles ont eu la chance de partir en classe découverte cette année. Les CP/CE1 et CM1/CM ont séjourné à Evian au centre Ethic du 22 mai au 27 mai 2023, les CE1-CE2 et CE2-CM1 ont séjourné à Porquerolles du 18 au 24 juin à l’Institut de gestion Sociale des Armées et les enfants de l’école maternelle sont partis du 5 au 7 juin à Le Pontet au centre Cap Savoie YAYLA. Il est proposé une indemnité de 12€ par jour aux accompagnateurs et enseignants. Ingrid Tholmer se réjouit que toutes les classes aient pu partir. « C'est très bien que la mairie continue de soutenir ces projets. Certains enfants ne partent pas beaucoup de Val. Il y a un projet pédagogique derrière, c'est quelque chose à encourager. » Patrick Martin remercie l'élue pour ces louanges et ajoute que « ce qui est porté par la commune pour ses enfants, il ne faut jamais oublier que c'est colossal. Ce qui est fait maintenant, ce qui était fait avant, et j'espère ce qui sera fait après. Quand on voit nos proches voisins, beaucoup d'enfants n'ont pas accès aux mêmes choses qu'à Val d'Isère. » Frédéric Monneret rappelle que ces classes découvertes avaient été annulées durant la période Covid et ont repris juste après. Ce point est donc voté à l'unanimité.

 

Au tour de Dominique Maire de présenter le point lié au concours photo pour les 60 ans du PNV. Après un concours de plus d'un mois, la remise des prix s'est faite samedi sur la scène principale de la Foire Avaline. 203 personnes ont participé, principalement des avalins, soumettant 242 photos. 4 pris ont été remis aux meilleurs clichés, dont un appareil photo d'une valeur de 630€. Il est demandé au conseil municipal d’autoriser la mise à disposition de ces lots aux gagnants du jeu concours. Ce point est voté à l'unanimité.

 

Thierry Balenbois présente ensuite l'avant dernier point de l'ordre du jour, les tarifs des parkings pour la saison prochaine. La hausse moyenne cette année est de 3,6% après une augmentation de 8,55 la saison précédente. On retiendra la poursuite de la politique d'incitation des abonnements saison hors du parking du centre, cet ouvrage devant être principalement dédié aux stationnements de courte durée. L'abonnement saison passe donc pour le parking du centre à 980€, contre 600€ pour les autres parkings souterrains, y compris le rond point des pistes et le CHO. Pour les parkings aériens, le tarif passe à 211€ la saison pour le Manchet et le Laisinant et 367€ pour la plaine de la Daille. Hormis les abonnements, il est à noter que l'heure de stationnement augmente de 10 centimes d'euro. Gérard Mattis demande si les parkings proposent des tarifs spéciaux en début et fin de saison pour booster la fréquentation. Patrick Martin rappelle que les parkings restent gratuits durant le week end Premières Traces. Frédéric Monneret demande si l'incitation pour les saisonniers de ne pas venir avec leur véhicule, et de le garer au parking des alpins a Bourg St Maurice perdure. Thierry Balenbois estime que la saison dernière 100 à 150 abonnements supplémentaires ont été pris dans ce parking. « Un résultat très encourageant qui peut-être montre un peu l'avenir », estime l'élu, qui souhaite faire la promotion de ce parking plus économique dès la réservation. En revanche, le service de taxi mis en place n'a reçu qu'un seul appel. Dominique Maire demande « combien de jours par an est-il impossible de se garer à Val d'Isère ? » Les parkings sont tous occupés seulement 2 à 3 jours par an, aux alentours du Nouvel An. Patrick Martin rappelle que les parkings sont gratuits en été, et que le parking du Centre était bien plein ce week end pour la foire.

 

Dernier point de l'ordre du jour, assurément le plus important, le rapport d'activité de Radio Val d'Isère pour l'année 2022. C'est le président de l'association pour le développement audiovisuel et musical de Val d'Isère, Frédéric Monneret qui présente cette note, non soumise au vote. La subvention communale versée à l'association en 2022 était de 87 210€ HT. Ce budget est abondé par la vente d'espace publicitaire aux annonceurs avalins, un chiffre d'affaire en hausse après les années Covid. Frédéric Monneret annonce aussi les projets en cours de Radio Val d'Isère, en particulier la rénovation des locaux, s'inscrivant dans le cadre de la rénovation de l'Office de Tourisme, mais aussi la mise en ligne du nouveau site internet de Radio Val d'Isère d'ici une dizaine de jours. Ingrid Tholmer trouve dommage qu'il y « ait ce côté stand by pendant plus d'un mois ou il n'y ait plus d'actualité, comme si notre village était lui aussi au repos. Bien sur que Valentin doit prendre du repos et c'est normal, est-ce qu'il n'y a pas possibilité d'avoir quelqu'un en relais et qu'une fois par semaine il y ait un petit bulletin avalin pour nous tenir informés des choses qui se passent quand même ? Toujours dans l'optique d'une vie de village à l'année. » Invités à nous prononcer, nous répondons à Ingrid Tholmer à l'issue de ce Conseil Municipal: Valentin est aujourd'hui le seul rédacteur des infos locales. Les autres collaborateurs de Radio Val d'Isère, animateurs radio, vidéaste ou commerciale n'ont pas ces compétences, et sont aussi souvent en congés sur les mêmes périodes. La solution serait de recruter un second rédacteur, mais le budget de Radio Val ne le permet pas. Frédéric Monneret évoque ensuite le patrimoine digital de Radio Val d'Isère. Une base de données importante stockée sur des serveurs qui pourrait faire l'objet d'un classement et d'un stockage plus pérenne. « Il faut qu'on se penche dessus au niveau de la commune . La commune dans le cadre de l'archivage qu'elle fait de l'ensemble des documents devrait pouvoir récupérer ces documents qui font partie du patrimoine avalin. C'est déterminant pour pouvoir conserver notre histoire bien tenue par Radio Val. » Patrick Martin estime que Radio Val d'Isère est source de mémoire, en particulier pour les décès, les naissances et les mariages.

 

Patrick Martin clôt la séance du conseil municipal. Avant de passer aux questions diverses, il annonce « une initiative de la commission Vie de Village » concernant les réunions de quartier, réunion traditionnelle de l'été où les habitants des différents hameaux du village peuvent discuter en direct avec les élus. Il est proposé de modifier ce concept et de proposer à la place un apéro citoyen, le mercredi 23 août prochain, à 18h à la maison de Val.

 

Gérard Mattis ouvre la séance de questions diverses en félicitant les services pour la réussite de la Foire Avaline. Il évoque aussi les chemins VTT et pistes cyclables et la cohabitation avec les piétons qui ne « crée que des difficultés » dans la vallée du Manchet notamment. Il propose l'utilisation de sentiers existants plus haut pour une activité VTT en été, et en Ski nordique en hiver. « Il ne faut pas oublier les agriculteurs », lui répond Cyril Bonnevie. « Les sentiers sont pratiquement dessinés, il n'y a pas de problèmes avec les agriculteurs. […] Quand on veut, on peut ! » lui répond Gérard Mattis. « On en reparlera en commission agricole » s'amuse Cyril Bonnevie. Plus généralement, Gérard Mattis regrette l'absence d'une boucle cyclable desservant les différents hameaux du village. C'est exactement l'objectif de la boucle « Val Pesto » crée avec Bike Solution lui répond on. Patrick Martin annonce que 170 000€ ont été investis dans cette boucle d’ores et déjà accessible. « Ce que tu viens de décrire ces faits Gérard », lui répond le maire. « Sauf à la Legettaz », soutient l'élu. Enfin, le doyen de la table regrette que le quorum n'ait été atteint lors du vote du délégataire de service public pour le Centre Aquasportif. « La SEM Sogevaldi c'est le poumon de Val d'Isère », rappelle l'élu. Patrick Martin rappelle que le quorum doit être de 10 « sans les membres du conseil d'administration. […] Nous sommes sans doute trop nombreux au conseil d'administration de Val d'Isère Tourisme. La moitié du Conseil Municipal. J'aimerais qu'il y en ait autant à la régie des pistes, ou à d'autres commissions ».

 

Ingrid Tholmer annonce qu'à la suite du dernier conseil municipal, les commissions village et éthique se soient réunies. Cependant la commission agriculture ne l'a pas été. Cette remarque agace Cyril Bonnevie qui annonce que la commission se réunit deux fois par ans, à l'emmontagnée et à la démontagnée. Cette commission est composée de Cyril Bonnevie et Matthieu Scaraffiotti. Il lui est rappelé que Denise Bonnevie en fait aussi partie et qu'elle est la bienvenue sur le terrain. « S'il y a bien une commission qui est en contact avec les agriculteurs, c'est la nôtre. » estime Cyril Bonnevie. Ingrid Tholmer évoque aussi l'amphithéâtre de verdure pour l'organisation des bals et animations estivale qui remporte un vrai succès. Dominique Maire abonde, affirmant avoir de nombreux retours satisfaits des familles.

 

Dans le public, une spectatrice souhaite adresser des remerciements, tout d'abord pour l'association Handisport dont la peinture du local a pu être refaite. Cette même personne remercie aussi les services pour la bonne organisation de la fête du Vieux Val qui marquait les 20 ans de l'association Lu Pic à Bouic.