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Table quasi pleine ce lundi matin avec 17 élus présents sur 19. Les 15 points de l'ordre du jour et les questions diverses ont été discutés en une heure trente. Les discussions ont principalement porté sur les questions d'urbanisme et sur l'approbation des comptes administratifs 2022 pour le budget ville, ce point ayant fait l'objet d'une présentation interne aux élus avant le début de ce Conseil Municipal par le directeur général des services.
Le point numéro 1 devait concerner les projets de réfection du bâtiment de l'ancienne piscine sur le front de neige, qui abrite entre autres les locaux du Club des Sports et notamment l'appel d'offres pour le concours d'architecture. Ce point est retiré de l'ordre du jour annonce Patrick Martin : « Ce point nécessite un certain nombre d'explications. Une réunion a eu lieu ici avec un certain nombre d'entre vous, plus toutes les personnes qui occuperont ce bâtiment. Je vais m'efforcer de donner ces explications courant avril pour que ce projet parte sur de bonnes bases. Ce point sera reporté soit au conseil de mai soit à celui de juin, avec pour conséquences un décalage non négligeable de la procédure. » Gérard Mattis estime que retirer ce point est une « bonne décision. Le pré programme qui nous a été présenté manque de concertation et il nécessite une concertation plus large. C'est un budget conséquent, de plus de 22 millions d'euros, qui engage la collectivité sur 15 ans. »
Les travaux de réfection de l'Avenue du Prariond au programme du point n°2. Ces travaux vont débuter le 9 mai, entre « grosso modo le K2 jusqu'à la partie amont, déjà rénovée, pour avoir, a terme, une avenue du Prariond qui viendra dans le prolongement de l'Avenue Olympique avec des trottoirs plus large, un plan de circulation », détaille Patrick Martin. Des panneaux explicatifs seront installés, avec des visuels, rappelant la durée et le coût. La commune a lancé un appel d'offres pour ces travaux, séparé en 3 lots. Le premier lot concernant la voirie, les réseaux et l'éclairage public a été attribué à Eurvia, pour un montant de 1 118 343,60€ TTC, le lot numéro 2, l'aménagement paysager est remporté par le groupement Millet/Puthod pour un montant de 141 229,12€ TTC. Enfin le dernier lot, éclairage public hors génie civil est attribué a INEO Rhône Alpes Auvergne pour 58 821,60€ TTC. « Le budget initial, imaginé il y a 18 mois, était de 1 180 000€. Nous lançons ces travaux pour un budget de 1 310 000€ », annonce Patrick Martin qui poursuit que ce projet a été pensé « en étroite concertation avec les habitants ». « L'objectif est aussi de réduire la vitesse des véhicules », ajoute Thierry Balenbois. Ingrid Tholmer demande s'il aurait été possible de ne pas passer par la procédure d'appel d'offres. Patrick Martin explique que cette procédure est obligatoire à partir de 80 000€ dans le cadre d'un marché public. Il rappelle que cette procédure est lourde et coûteuse en temps. Ce point est voté à l'unanimité.
Nouvel avenant, le 8ème, pour le marché de révision du POS (Plan d'Occupation des Sols) valant prescription au PLU (Plan Local d'Urbanisme). La décision de revoir ce document a été approuvée lors du conseil municipal de décembre 2018 et depuis, un groupement accompagne la collectivité dans la révision, Espace et mutation. « 5 ans c'est long » regrette le maire qui rappelle que la collectivité reste dans l'attente des services de l’État sur le risque. « La lenteur on la subit », résume Ingrid Tholmer. « C'est le bon mot » répond Patrick Martin qui développe. « On a envie d'avancer et de changer ce document. Je signe régulièrement un certain nombre de permis en fonction d'un document qui ne me convient pas. Il faut bien réaliser qu'un pétitionnaire qui a la maîtrise foncière d'un terrain, s'il respecte les règles du document d'urbanisme qui fait foi sur le territoire, on peut lui demander des documents, des explications, des pièces complémentaires, on peut tout lui demander, mais à un moment il faut lui délivrer son permis. » Le PLU avalin devra aussi être en accord avec le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial ) qui sera révisé d'ici 2026. Cet avenant N°8 prolonge de 4 ans le contrat qui lie la commune à espace et mutation, le marché actuel devant s’achever le 24 avril de cette année. Le montant total du marché passe a donc a 168 780€, soit 17% d’augmentation par rapport au marché initial. Ce point est voté à l'unanimité.
Parole est donnée à Pierre Cerboneschi pour le volet urbanisme de ce Conseil Municipal, à commencer par la signature d'une convention « Loi Montagne ». L'adjoint à l'urbanisme détaille : « La SNC Rive Gauche a déposé un permis de construire sur un terrain situé entre la Savoyarde et la Croix du Sud, sur l'un des rares terrains vierges restants, pour faire un hôtel de 25 chambres sur une surface de 1478m² en 3 étoiles. La loi montagne, dans son article 42 prévoit un engagement du pétitionnaire avec la commune pour une durée de 25 ans, c'est ce que je viens vous demander d'approuver. » 141m² de la surface totale seront dédiés au logement du personnel. Gérard Mattis demande si des logements destinés au personnel seront prévus, il demande la superficie des logements « Généralement ce sont des studios, ça fait une vingtaine de m², » répond Pierre Cerboneschi qui continue « on essaye de contraindre les pétitionnaires a un certain nombre de chambres, ici 141m² c'est déjà pas mal ». « C'est une modification que l'on pourrait mettre dans notre prochain PLU. À titre d'exemple, sur le PLU de Chamonix, toute construction de plus de 300m² doit comporter 25% de surface destinée a un logement avec de la mixité », ajoute Patrick Martin. « C'est intéressant de le mettre dans le PLU, mais il faut qu'il y ait une vraie souplesse. Les terrains sont tellement mesurés, il faudrait peut-être imaginer d'abonder à un fond pour participer aux fameux 25% ou 30% de logements mixtes, mais pas forcement sur le même endroit, sinon c'est trop contraignant », estime Pierre Cerboneschi. Un parking est aussi prévu dans le bâtiment poursuit l'élu, répondant à une question de Dominique Maire. Ce point est voté à l'unanimité.
Urbanisme à nouveau pour le point numéro 5, avec un permis de construire dans la zone du Coin. « Un permis de construire a été déposé sur la partie basse de la zone du Coin pour faire un bâtiment de 6400m², sur la partie basse, le long de la rive droite de l'Isère. Ce bâtiment porte sur des parcelles qui appartiennent à la municipalité. » Ce bâtiment comportera un hôtel d’environ 70 chambres sur 6000m², comprenant des logements pour le personnel sur 571m² et un parking. La construction nécessitera la destruction du bâtiment actuel du garage. Ce projet ne porte pas sur le bâtiment de l'ONF qui fait l'objet d'un permis de construire séparé, « qui sera intégralement démoli et reconstruit dans la volumétrie existante ». Véronique Pesenti Gros rappelle que ce permis s'inscrit dans « un protocole visant à sortir de la ZAC du Coin. Je souhaiterais, avant que ce permis soit délivré, que les accords soient finalisés, dans l'éventualité où le projet d’hôtel ne voit pas le jour. Je répète, j'insiste, je veux que la sortie de la ZAC du Coin soit négociée en amont de la délivrance de ce permis. » « La sortie de la ZAC de Coin fait partie de contrat d'aménageur, dans l'hypothèse où la municipalité n'était pas en mesure de délivrer un permis de construire définitif, les conditions étaient définies non ? » demande Pierre Cerboneschi. Véronique Pesenti Gros répond que « Les conditions ne sont pas tout à fait définies, on doit acter la fin de la ZAC du Coin début août, je souhaite qu'on soit paré à toutes les éventualités et qu'on ne se concentre pas que sur ce permis ». « Cela fait sens », concède l'adjoint à l'urbanisme. Patrick Martin rappelle que le projet de la ZAC du Coin a été prolongé jusqu'au 1er août 2023. « Si on a beaucoup travaillé sur ce permis, c'est pour essayer d'en sortir par le haut, si on n’y arrive pas, les termes sont très clairs, la SAS 2030 doit nous payer un montant de 1,6 million d'euros pour finir de payer la maîtrise des bâtiments et nous, nous lui devons la totalité des travaux, documents, recherche et permis déposés depuis 7 ans, avec un montant plafonné a hauteur de 1,8 million d'euros. L'objet de la négociation c'est de savoir où cette entreprise en est et si, finalement la commune devra avoir un débours d’à peu près 200 000€. » Ingrid Tholmer demande si « le fait de sortir de la ZAC, c'est renoncer à faire la crèche et l'Office de Tourisme, comme le premier projet ? » Pierre Cerboneschi acquiesce et précise que « l'assiette foncière est relativement concise, le bâtiment proposé est moins important que ce qu'il y avait auparavant, il est moins haut et la destination n'est plus du tout la même. Là il n'y a plus d'immobilier » Véronique Pesenti Gros ajoute aussi que « Sortir de la ZAC permet aussi à tous les propriétaires de la partie haute de mettre en œuvre leur projet puisqu’aujourd'hui ils sont dans l'attente de la sortie de la ZAC pour pouvoir sortir leurs bâtiments. » Patrick Martin résume : « la mission confiée à l'aménageur pour x raisons a échoué. Soit on reste bloqué là-dessus. On peut se disputer, se bagarrer, faire des procès, en gagner un, en perdre un autre et on part pour une procédure d'au moins une dizaine d'années. Ce que l'on fait depuis 2 ans, c'est de négocier une sortie sur la partie basse. L'enjeu pour la commune sur les terrains qu'on maîtrise et sur lesquels on doit autoriser la SAS Val 2030 à déposer un permis, c'est 13 millions d'euros qui nous permettront de financer certain nombre de projets, notamment celui du point numéro 1 de l'ordre du jour. Si on ne trouve pas, si le permis ne peut pas être exécuté, il faudra trouver une solution de sortie, bordée dans le contrat initial. » Après ces discussions, le point est voté à l'unanimité.
Dernier point d'urbanisme, la négociation d'une servitude de passage avec la copropriété du Val d'Illaz pour l'accès véhicule à l'arrière du bâtiment pour la police municipale, les services techniques et le service animation. « On s'engage à entretenir à hauteur de 30% cette servitude, et à participer aux investissements à hauteur de 30% » détaille Pierre Cerboneschi. Sans discussion, ce point est voté à l'unanimité.
Véronique Pesenti Gros reprend la main pour les points liés au budget, à commencer par un avenant à la convention pour la gestion des dossiers retraite, passé avec le centre de gestion de la Savoie. « Ça n'a pas un intérêt fou, je le conçois », sourit Véronique Pesanti Gros devant l'absence de questions des autres élus, qui votent le point à l'unanimité.
Gros sujet de cet ordre du jour, le compte administratif 2022 du budget principal. Pour rappel, les résultats du budget 2022 n'avaient pas été pris en compte lors du vote du budget primitif 2023. L'année dernière les dépenses de fonctionnement s'établissaient à 26 634 211,90€, pour des recettes de 28 566 568,70€ soit un excédent de 2 324 665, 75€ en ajoutant l'excédent de l'année précédente, le résultat total s'élève à 4 257 022,55€, « ce qui peut paraître super bien, mais c'est exceptionnel, nos prévisions d'excédent étant d'un million d'euros. On a eu des recettes exceptionnelles en janvier puisque l'on a reçu près de 1,8 million d'euros de la part de l'État pour compenser les pertes liées au Covid, on aide qu'on appelait de nos vœux il y a deux. De bonnes nouvelles aussi du côté de taxe des remontées mécaniques ou de la taxe de séjour, le tout cumulé produit un excédent ma foi intéressant,» détaille Véronique Pesenti Gros. En investissement, un déficit est enregistré à hauteur de 2 177 535€, les dépenses ( 6 046 940€) étant inférieures aux recettes (3 869 205€). Le report des excédents de 2021 (3 133 145€) permet d'afficher un résultat excédentaire (955 410€) « le tout sans cession patrimoniale », précise l'adjointe aux finances. Il est proposé d'abonder la section investissement du budget 2023 avec les excédents d'investissement en totalité et une partie des excédents de fonctionnements, a hauteur de 1 757 022,55€. Ingrid Tholmer affirme que « l'on réalise moins de 50% de nos investissements, c'est regrettable. » Véronique Pesenti Gros lui répond que le taux de réalisation est de 83% : « On a exclu l'opération de la piscine puisque c'était des fonds qui étaient provisionnés pour le concours d'architectes, et vu le décalage dans le temps, ce n'est pas de la mauvaise volonté de ne pas mettre en œuvre, mais dans le timing ce n'était pas possible. Si tu exclus cette opération, le taux de réalisation, et d'ailleurs j'en remercie les services, il est de 83% sur les opérations d'investissement » Ingrid Tholmer répond qu'elle « ne voit pas ça » Pour le vote, Patrick Martin sort de la salle et ne prend pas part au vote. Trois élus de l'opposition votent contre, un s'abstient, les autres élus votent pour. Thierry Balenbois demande pourquoi ce vote contre. Pierre Roux Mollard répond qu'« une note indique que le taux de réalisation est de 60%, le reste est du non réalisé. En règle générale on a un taux de déchet de l'ordre de 25%, là vous n'y êtes pas. » « Pierre tu vas relire ta note, en lisant la fin de la phrase, qui dit que sans l'opération de l'ancienne piscine le taux de réalisation est de 83%, c'est transparent, » lui répond Véronique Pesenti Gros. Pierre Roux Mollard ne l'entend pas ainsi : « On joue de manière à arranger les boulons. Le budget avait été voté pour que ce soit fait. » « Vous avez l'ensemble des opérations, avec ce qui a été réalisé, il n'y pas de discussion, ce n'est pas de la magouille » s'agace Véronique Pesenti Gros.
Même sujet concernant le budget autonome « eau et assainissement ». Le résultat d'exploitation dégage un excédent de 23 389,71€. La section investissement enregistre un déficit de 204 290,19€ pour 1 931 278€ avec un reste à réaliser de 76 635, soit un taux de réalisation de 90,7%. Il est proposé d'affecter les résultats de fonctionnement en investissement. À nouveau Patrick Martin quitte la salle et ne prend pas part au vote. Ce point est voté à l'unanimité. À noter que le contrat qui lie la commune avec Véolia sur ce budget prend fin en décembre, un nouveau contrat est en cours de création.
Troisième compte administratif, pour les Parkings. En exploitation, un déficit de 15 centimes d'euros est enregistré. On note une diminution des charges « artificielle » suite au « fort redressement fiscal qui impacté ce budget en 2021, et que l'on n’a pas eu cette année. À noter également l'augmentation des locations mobilières, puisqu'on a revu les contrats de location sur les parkings aériens pour compenser les problématiques fiscales sur le foncier non bâti. Sur les recettes, la seule chose que l'on a touchée, c'est la part fixe du délégataire. Dans le contrat, il est prévu que l'on ait un prix plancher annuel puis, suivant les chiffres d'affaires, des pourcentages sont réattribués à la collectivité. En 2022, pour les compensations des pertes Covid il avait été négocié qu'on ne prenne que la part fixe, » détaille Véronique Pesenti Gros qui rappelle aussi la subvention d'équilibre venant du budget principal à hauteur de 856 520€. Excédent en investissement, pour 1 221 885,34€. Les travaux projetés n'ont pas été réalisés, le taux de réalisation sur ce budget est de 14% : « On est en train d'imaginer une autre façon de gérer ces travaux puisqu'aujourd'hui on s'aperçoit qu'on alloue des budgets, on négocie des investissements et au final, ils ne sont pas réalisés. Pour des contraintes externes, mais aussi des contraintes internes. » Patrick Martin quitte encore la salle et ne prend pas part au vote, le point est voté à l'unanimité.
Dernier compte administratif de 2022, celui du budget équipement culturel et sportif. Un budget équilibré en fonctionnement par une subvention issue du budget principal, qui s'élevait à 1 904 243€. Les recettes de ce budget par les produits des délégations de service public des trois équipements ; patinoire, centre aquasportif, centre des Congrès, ainsi que par les recettes du village des enfants. En exploitation, le résultat est excédentaire de 355 651,91€, avec le cumul de 2021 et de 74 428,41€ en investissement, sur les 1 112 223,47€ portés. 57 579,91€ de l'excédent de fonctionnement vont être affectés sur le fonctionnement de cette année. « Journée gymnastique » s'amuse Patrick Martin qui se lève une quatrième fois pour sortir de la salle et ne pas prendre part au vote. Ce point est voté à l'unanimité.
Changement de sujet pour le point numéro 12 avec le vote des taux des taxes directes locales pour cette année. « La base d'imposition a été revalorisée par la loi de finances, avec une hausse de 7,1% pour le bâti et non bâtis, ça c'est l'État qui a modifié ces taux. Le produit fiscal envisagé pour cette année est de 15 466 481€, venant abonder le budget principal de la ville », annonce Véronique Pesenti Gros. Il est proposé de maintenir les taux au niveau de 2022. soit, la taxe foncière sur les propriétés bâties : 38.96 %, la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 56.47 %, la cotisation foncière des entreprises : 33.05 %, et la taxe d’habitation sur résidence secondaire : 17.40 %. Ingrid Tholmer demande la marge de manœuvre de la commune, hors revalorisation imposée par l’État. « Est ce que la commune à la liberté d'augmenter les impôts de manière totalement aléatoire ? » l'adjointe a l'urbanisme lui répond que les augmentations sont plafonnées « mais la commune pourrait décider d'augmenter les taux appliqués pour les différentes taxes ». C'est une « liberté relative » répond Patrick Martin : « On peut le faire, mais pas de manière sélective. Ce qui est tentant c'est d'augmenter la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, puisqu'on pourrait considérer que c'est quasi indolore et que finalement les gens qui ont fait le choix d'avoir des résidences secondaires ici puissent payer une taxe en forte augmentation. Sauf que les taxes sont liées entre elles. La taxe pivot c'est la taxe foncière. Nous on est déjà assez haut, on peut encore augmenter, mais il convient de regarder finement cette augmentation.» Véronique Pesenti Gros précise que la commune était dans l'attente d'un décret d'application qui aurait décorrélé le foncier bâti, de la taxe sur les résidences secondaires, mais ce document n'est pas paru. Ce point est voté à l'unanimité.
Dernier point financier concernant l'attribution d'un budget supplémentaire pour le budget équipements culturels et sportifs 2023. « Il y a des investissements à porter notamment pour la saison d'été, qui nécessitent qu'on modifie le budget », annonce Véronique Pesenti Gros. Le résultat du compte administratif de 2022 permet de modifier la section fonctionnement de cette année. Les 57 579,91€ évoqués au point 11 rejoignent une nouvelle subvention d'équilibre du budget principal de 69 791€ pour une augmentation totale de 127 371€ pour « pouvoir payer les compensations dues a notre délégataire. » En investissement, les dépenses augmentent de 372 500€ par rapport au budget initial, afin de prendre en compte des « travaux urgents sur le bâtiment de l'ancienne piscine qui a des infiltrations d'eau », mais aussi le changement d'une régulation de chauffage au village des enfants, la création du minigolf en dur pour cet été, plus cher de 10 000€ que le budget prévu. 50 000€ vont aussi servir à Val d'Isère Tourisme pour acquérir un cours de Padel amovible, installé en extérieur sur le front de verdure à la place d'un terrain de tennis. [Le padel est un sport de synthèse de plusieurs jeux de raquette, tels que le tennis, le squash, le tennis de table et la pelote basque. Il dérive du tennis et se joue sur un court plus petit (20 m × 10 m), encadré de murs (éventuellement transparents) et de grillages NDLR]. Ingrid Tholmer s'étonne de ne pas avoir vu cette ligne budgétaire en commission finance. Cette décision a été approuvée par le comité d'exploitation de la SEM puis présentée en comité de pilotage et intégrée directement au budget ville. Pierre Roux Mollard annonce apprécier ce budget d'équipement, mais « pour autant, dans la réflexion globale, on pense que cette activité [Le padel] devrait être couverte de manière à satisfaire les avalins et nos touristes » . « On n’a pas de place » regrette Philippe Arnaud : « Il faut de la hauteur, on a déjà eu un problème avec le gymnase du centre aquasportif, mettre un Padel ça coûte une fortune ». Il faut 6 mettre de hauteur répond Pierre Roux Mollard. « On ne peut pas toujours entendre que ce n'est pas possible. Notre rôle en tant qu'élu c'est d'avoir une réflexion ». Frédéric Monneret répond que cette installation vise à suivre la tendance du développement de ce sport, de « mettre un pied dedans et de voir dans quelle mesure on peut le faire perdurer. C'est un investissement d'urgence pour pouvoir coller au train, mais la solution on ne l'a pas aujourd'hui. »
« Investissement moins glamour, mais nécessaire, 250 000€ sur la maîtrise d’œuvre pour les travaux du centre aquasportif », termine Véronique Pesenti Gros. Ces investissements 2023 sont financés par les excédents d'investissement 2022. Le point est voté à l'unanimité.
Les deux derniers points de l'ordre du jour sont présentés par Fabien Hacquard, à commencer par l'augmentation progressive d'un loyer. En octobre, les élus avaient voté une tarification au m² pour les appartements appartenant à la mairie, qu'elle loue aux résidents. « On avait un appartement dont le loyer n'avait jamais été révisé depuis l'entrée de l'occupant, du coup ça faisait une augmentation de 33% ce qui est assez conséquent. On a trouvé une solution avec cet occupant pour lisser cette augmentation sur les trois prochaines années. » Ce point est voté à l'unanimité sans discussion.
Dernier point, la subvention accordée au groupe de pêche sportive du lac de l'Ouillette. Il est proposé que la commune soutienne le groupe de pêche à hauteur de 3000€. Véronique Pesenti Gros demande à ce que « les demandes de subventions soient faites en temps et en heure ». « Je te rejoins Véronique », acquiesce Fabien Hacquard, qui avait rappelé être membre de cette association lors d'un précédent conseil. Le point est voté à l'unanimité.
Dans les questions diverses, Lucie Martin demande si la réunion concernant le bâtiment de l'ancienne piscine du 20 avril est maintenue, après que ce point ait été retiré de l'ordre du jour. Patrick Martin lui répond que oui. Autre date demandée par Lucie Martin, celle du prochain conseil municipal, le premier lundi de mai tombant le jour de la fête du Travail et le second le 8 mai. Le prochain conseil municipal se tiendra donc le mardi 2 mai a 8h30.
Autre question diverse concernant la fin de la saison d'hiver, Ingrid Tholmer rappelle que « lorsqu'on a voté cette décision tous ensemble, il nous manquait un élément, le fait que ce serait une ouverture partielle du domaine. C'est regrettable, car on aurait peut-être modifié notre vote. Aussi je voulais une précision, ce n'était pas très clair lors de la réunion d'information, est-ce qu'il y a oui ou non des bus du 1er au 6 ? » Patrick Martin lui répond que le service restera identique, à l'exception du train bleu qui ne circulera que jusqu'à 18h le soir au lieu de 21h45 aujourd'hui.
Gérard Mattis demande, comme lors d'un précédent Conseil, les conditions et les critères d'attribution des nouveaux logements du bâtiment des Coves 3 « je fais partie de la commission logement, mais je n'ai pas été prévenu », regrette l'élu. Fabien Hacquard lui répond qu'une convocation a été envoyée par le 10 avril. Il rappelle les critères : « un système de scoring par points avec un tas de choses, aussi bien la composition familiale, le logement actuel du demandeur, le logement souhaité. Aussi tout ce qui est accident de la vie, divorces, mariages, installation de jeune couple, les femmes battues, les naissances, tout ce qui peut se passer dans une vie. Monsieur le maire a rappelé l'objectif de ce programme, c'est à dire loger des familles sur le territoire. 17 logements ont été attribués à des particuliers, 16 a des socio pros et 4 attribués à la maire de Val d'Isère pour un projet de MAM [Maison d'assistants maternels] il y a encore quelques points bloquants sur lesquels on travaille depuis longtemps, mais l'objectif est de créer une MAM dans ce bâtiment. C'est en quelque sorte une micro crèche, permettant de garder entre 9 et 12 enfants, en fonction de l'âge des enfants, avec des assistantes maternelles qui viennent sur un lieu dédié, plutôt que chez elles. » Ingrid Tholmer demande plus de précision concernant ce projet de MAM. L'équipe est presque au complet et la mairie est prête à apporter son soutient répond Fabien Hacquard. Manque encore l'agrément de la PMI [La Protection Maternelle et Infantile NDLR]. Au final, chaque assistante maternelle pourra garder entre 4 et 6 enfants. Ce service pourrait ouvrir à l'automne. Gérard Mattis demande le nombre de logement total attribué. 40 lui répond Fabien Hacquard. Pour les logements attribués aux socioprofessionnels, le critère de l'ouverture hiver et été n'a pas été retenu. « Je t'ai déjà répondu au dernier Conseil municipal, ce critère n'a pas été pris en compte. J'y ai beaucoup réfléchi, c'est une remarque qui peut être pertinente, mais la problématique c'est comment on définit un socioprofessionnel ouvert à l'année ? C'est déclaratif ? Ce qui est valable une année est-ce que c'est encore valable l'année d'après ? C'est assez difficile à scorer. Pour les socio pros ce qui est pris en compte c'est l'ancienneté de la demande, si la société exploite sur Val d'Isère. Si tu as des idées pour scorer ça, on a le Conseil de la Sacoval le 28 avril. » Véronique Pesenti Gros ajoute : « La bonne nouvelle, c'est qu'il y a des logements nouveaux qui répondent à un besoin, tu as l'air d'être suspicieux sur l'attribution. Les règles du jeu étaient claires depuis le départ, elles ont été annoncées, elles sont en ligne sur le site de la mairie, les dossiers sont anonymes, on ne peut pas mieux faire en termes de transparence. » Patrick Martin ajoute aussi que rajouter des critères complexifie la procédure et prendre en compte l'ouverture hiver été exclut de fait les restaurants d'altitude, quasiment tous fermés en été. Ce système de scoring a été validé en conseil d'administration de la Sacoval, dont fait partie Gérard Mattis ajoute Fabien Hacquard. Gérard Mattis demande si les médecins ont obtenu des logements. C'est un problème plus complexe que ça annonce Patrick Martin qui estime que le problème du manque de médecin va devenir important dans les années à venir et cherche des solutions avec les représentants du corps médical avalin.
Gérard Mattis souligne l'efficacité du service déneigement lors du dernier épisode.