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Table presque pleine ce lundi pour le premier Conseil Municipal de l'année avec 18 élus présents. Réunion plus longue que d'ordinaire, un peu plus de 2 heures, avec un ordre du jour très dense, dont le vote des budgets primitifs de la commune pour 2023. Le vote du budget principal a suscité un long débat, apaisé, tout comme la modification des dates d'ouverture des remontées mécaniques pour cet hiver, ainsi que la convention d'objectifs de Val d'Isère Tourisme. Le ton est monté au moment des questions diverses.

En introduction, Patrick Martin commence par présenter ces vœux aux élus. Après l'appel, l'approbation du dernier compte rendu du Conseil Municipal, avant de passer en revue les différentes décisions du maire depuis le dernier Conseil. Beaucoup de mises à disposition de logements « Un bail pour tout le monde, soit à titre gracieux, soit à titre onéreux, mais au moins on a de quoi se retourner en cas de problème, ce qui n'était pas toujours le cas jusqu'à présent », précise le maire. Ingrid Tholmer félicite la municipalité pour la mise à disposition d'une salle pour la psychomotricienne à la maison de Val.

Le premier point de l'ordre du jour concerne les dates d'ouverture et de fermeture des remontées mécaniques. Comme annoncé depuis fin novembre, les remontées mécaniques tourneront jusqu'au 6 mai, depuis le décalage d'ouverture d'une semaine. Patrick Martin fait son mea-culpa : « je vous avais promis, et je ne l'ai pas fait, une réunion sur les dates des saisons suivantes. La saison d'été qui vient, et celles de l'hiver prochain. Une première réunion va avoir lieu, le 10 janvier. Tous ceux qui veulent venir peuvent le faire. » Cette réunion devrait décider des dates d'ouverture et de fermeture, été et hiver pour les trois prochaines années. Le maire évoque les « tensions » avec les voisins tignards qui se sont offusqués de ce décalage d'ouverture et l'annonce du report d'ouverture du domaine relié. « Bon ils avaient pris la décision d'ouvrir le 18 alors qu'on avait pris la décision d'ouvrir le 26 aussi » tempère le maire. Gérard Mattis demande si les représentants des socioprofessionnels seront conviés. Patrick Martin avoue « a sa grande honte » que pour le report de novembre, la décision avait été prise en concertation avec Val d'Isère Téléphériques et la régie des pistes, dans l'urgence : « Plus on est nombreux autour de la table, moins on est agiles ». Il évoque les difficultés diverses que crée ce décalage de saison, notamment pour les gros porteurs. Frédéric Monneret l'interrompt : « désolé, mais les gros porteurs ne sont pas ouverts en début de saison » ces gros établissements hôteliers ont « la mauvaise habitude de fermer entre le 10 et le 15 avril, et je ne pense pas que le décalage les fasse changer », précise Patrick Martin qui poursuit en réaffirmant les difficultés a avoir de la neige tôt en début de saison. Gérard Mattis s'insurge contre ces établissements qui ne respectent pas les dates d'ouverture : « Il est anormal qu'ils viennent profiter du travail des acteurs économiques qui ont fait Val d'Isère depuis 1955, et qu'ils ouvrent selon leur envie. À Val d'Isère, il y a des droits et des devoirs. Ils doivent respecter les dates d'ouverture et de fermeture de façon à ce qu'on n’ait pas les observations négatives de nos clients du 15 avril au 1er mai, où on ne pouvait pas boire un café à Val d'Isère. Ils doivent se mettre devant leurs responsabilités, sinon on va les éradiquer. » Patrick Martin affirme que le problème concernait le front de neige et pas la totalité du village. Il réaffirme avoir rencontré les propriétaires des établissements du front de neige, leur demandant qu'au moins une terrasse reste ouverte. « Pour ce mois d'avril, j'ai eu l'assurance que la Grande Ourse resterait ouverte jusqu'au bout », annonce le maire qui continue : « Cette année, Val d'Isère Tourisme, a décidé de conditionner le tarif d'adhésion en fonction du nombre de mois d'ouverture dans l'année. Celui qui ferme plus tôt payera plus cher. C'est un petit détail, mais c'est un signal fort qui est envoyé. » Sabine Demri souhaite pousser la réflexion plus loin. « Il faudrait qu'on travaille sur l'ouverture du glacier au mois de juin, alors qu'il y a moins de neige, et proposer aux équipes de venir s’entraîner en mai. » Il s'agit de propositions régulièrement transmises aux équipes et aux fédérations répond Patrick Martin. Sabine Demri demande aussi pourquoi cette date de fermeture a été fixée au 6 mai et non pas au 8, affirmant que les skieurs allaient être en congé jusqu'au jour ferié. Le maire répond qu'il s'agit d'une concertation avec Tignes qui avait déjà fixé sa date de fermeture au 6. Cyril Bonnevie revient sur l'expérience client et la communication qui doit être mise en place pour la fin de saison : « Le client qui vient début mai, qu'il ne s'attende pas à ce que la station soit complètement ouverte au même titre qu'en décembre, janvier, février. Que l'ENSA vienne skier c'est une super chose, que les clients en profitent c'est top, mais qu'ils ne s'attendent pas au même niveau de prestation ». « Pas le même niveau de prestation, et pas les mêmes prix », répond Patrick Martin. Frédéric Monneret demande à ce que la saison soit « véritablement dynamique, du premier au dernier jour de la saison, du 2 décembre au 1er mai. Là ce sera pas mal. On aura du mal a demander aux établissements de rester ouvert, si on n’arrive pas a rebooster ces fins et ses débuts de saison. » « Et là on demandera a notre copain Nicolas Moriano pour lui soumettre l'idée et lui demander de nous faire un petit plan d'action pour les hôteliers qui joueront le jeu et qui resteront ouverts, peut être à tour de rôle, pour que les clients qui viennent puissent aussi être hébergés. » Termine Cyril Bonnevie. Ce point est voté à l'unanimité.

Changement de sujet pour point numéro 2, concernant le centre de supervision urbain. Il s'agit ici d'adopter le règlement intérieur qui autorise les agents de la police municipale, et les élus, à avoir accès aux images de vidéosurveillance. Il s'agit d'une réglementation stricte, nationale, afin de protéger la vie privée, définissant les conditions de visionnage, le revisionnage ou encore le temps de conservation des images. Les agents habilités signent une charte de confidentialité. « Je n'ai pas exemple, le droit de visionner que les images en direct, et pas les enregistrements », précise le maire. Ce nouveau système de vidéosurveillance sera opérationnel prochainement chez nous. «Très régulièrement on demande des visionnages, pour différentes raisons, et en fait j'ai l'impression que systématiquement ce n’est pas possible de revoir les images. Je veux bien entendre la protection de la vie privée, mais c'est agaçant d'avoir autant investi pour ne pas avoir le droit de regarder les images, » s'étonne Frédéric Monneret. Pour avoir accès aux images, il faut un dépôt de plainte, ou une décision de justice. Ce point est voté à l'unanimité. « Ça veut dire qu'on approuve l'application de la loi », termine Pierre Cerboneschi.

Le troisième point est rapidement voté à l'unanimité, il s'agit d'une demande de subvention pour le système de sécurité informatique de la commune. La rédaction de la première demande n'était pas exactement conforme d’où un nouveau vote.

« J'espère que vous êtes en forme après les festivités de la nouvelle année parce qu'on a une actualité budgétaire assez conséquente », prévient Véronique Pesenti Gros, en introduction du volet finance de ce conseil. Le premier point est assez léger puisqu'il s'agit d'un avenant au budget eau et assainissement d'une valeur de 47 771€. « Une régularisation d'écriture à la demande de la trésorerie pour changer l'affectation de la dépense, pas d'enjeu sur ce point-là. » Ce point est voté à l'unanimité.

Sujet un peu plus conséquent pour le vote d'une subvention d'équilibre au budget parking . Un budget « structurellement déficitaire » rappelle l'adjointe aux finances qui nécessite donc une subvention du budget principal de 856 520€, soit une augmentation de 25% par rapport à 2021. Une subvention d'équilibre qui a tendance à augmenter.

Même chose pour le budget « équipements culturels et sportifs ». « Les charges liées à l'exploitation des installations dédiées au tourisme et aux activités sportives ne sont pas couvertes par les recettes générées par ces équipements. On doit subventionner à hauteur de 1 904 243 € ce budget annexe pour permettre un équilibre. Ça représente une augmentation d'environ 14% par rapport à l'année dernière, » explique Véronique Pesenti Gros. Ce point est voté à l'unanimité.

Le gros morceau de ce conseil municipal est évidemment le budget primitif de la ville pour 2022. Un budget voté cette année en janvier plutôt que mars ou avril « pour faciliter le fonctionnement des services. Comme on est soumis aux marchés publics, il y a un certain nombre de travaux qui peinent à voir le jour parce que, quand on vote le budget en avril, on a les délais de publication derrière, on se retrouve début juillet avec un marché qui vient juste d'être conclu, ça ne nous laisse que très peu de temps dans l'année pour pouvoir exécuter ces travaux. » Cependant, le fait de voter le budget primitif en début d'année ne permet pas d'inclure les excédents des comptes administratifs de 2022, encore inconnus. « Ça nous oblige à avoir une perspective assez fine. On a fait une note de cadrage aux services pour leur indiquer qu'en fonctionnement, à la vue des dépenses et des recettes estimées, le cadrage budgétaire était de l'ordre de -10%, pour chaque service et chaque satellite. Ils ont joué le jeu et nous ont transmis leurs demandes budgétaires arbitrées par la commission finance. Il y a des postes incompressibles, le carburant, l’énergie. Je tiens à remercier les services et les satellites d'avoir joué le jeu parce que ce n'était franchement pas facile. » Ce budget primitif s'équilibre, en fonctionnement à 26 362 943€. Les charges de personnel sont en «  légère augmentation » , liées à l'augmentation du point d'indice de 3,5%, un poste évalué à 7 millions d'euros pour cette année. Les recettes s'équilibrent avec les dépenses, « dans une hypothèse où on ne touche pas aux taux d'imposition locaux, qui vous seront présentés en mars. On a tablé sur un prévisionnel raisonnablement optimiste pour la taxe sur les remontées mécaniques. Après concertation avec la STVI on est partis sur une prévision à +11% » Pas de questions sur la partie fonctionnement, Véronique Pesenti Gros poursuit avec la section investissement. L'équilibre est à hauteur de 5 421 762 €, « sans recours à l'emprunt. Par rapport à 2022, c'est beaucoup moins conséquent. On doit travailler avec ce que l'on a, et sans les excédents, la section investissement, c'est 5 millions d'euros. » Les investissements retenus sont :
- L'aménagement complet de l'avenue du Prariond, des travaux de voirie retenus l'année dernière pour une seule phase, et qui n'avaient pu être mis en œuvre. Ces travaux devraient commencer en mai.
- La poursuite du projet de restructuration de l'ancienne piscine « On est en phase d'étude. On devrait aboutir cette année sur un concours d'architectes ».
- La rénovation thermique de l'école maternelle et de la crèche qui sont « les gros travaux mis en œuvre dès ce printemps »
- Le renouvellement des serveurs informatiques
- Les travaux sur le Bike Park. « On n’a pas reconduit l'événement E Bike festival, mais a consacré une enveloppe équivalente à l'aménagement des pistes, à l'aménagement d'une zone débutant qui se situera au-dessus du centre aquasportif pour que les gens découvrent et s'initient à l'aide de professionnels. La rando gourmande, plébiscitée pendant le E Bike festival sera reconduite et gérée par l'office du tourisme qui organisera ce genre d’événement ponctuellement.»
- L'aménagement de la voirie, pour la création d'une zone limitée à 30kmh dans l'hyper centre. « Essentiellement la création d'une plate forme comme devant la gare de Bourg St Maurice pour vraiment matérialiser le ralentissement des véhicules. On le constate, même avec les radars pédagogiques, la vitesse est excessive dans l'hyper centre. » Thierry Balenbois précise : « c'est un peu plus que de ralentir. C'est créer une zone dans lequel le droit change. Le droit des véhicules, le droit des piétons n'est plus le même, il n'y a plus de passages piétons, c'est une expérimentation pour forcer les véhicules à rouler en dessous de 30 à l'heure. »
- 75 000 € pour améliorer les pistes support du Critérium de la Première Neige, Face de Bellevarde et OK.
- 301 000 € pour la création du nouveau site internet de Val d'Isère Tourisme et « une grosse enveloppe pour le réaménagement des bureaux. Il va y avoir une surélévation de la copropriété du Prariond, pour une rénovation thermique et énergétique. Comme les locaux ne seront pas occupés pendant ces travaux, on en profite pour réaménager les locaux. Aujourd'hui force est de constater qu'on a du mal à mettre le personnel avec des stations de travail correct. »
- Une enveloppe de 1 227 000€ consacrée au remboursement de la dette. Au 1er janvier 2023, cette dette s'élevait à 25 354 596€.
Ingrid Tholmer « trouve très bien qu'on ait avancé le vote du budget. Cependant le 2 janvier je trouve que c'est un peu incongru, dans la mesure où on est tous dans un pic d'activité et que je ne suis pas sur qu'autour de cette table, beaucoup aient eu le temps de se pencher sur le budget, hors les élus commission finance. D'autant qu'il y avait les années précédentes une réunion pédagogique avant le conseil qui permettait de mettre le doigt sur les choix politiques et les arbitrages. C'est regrettable aujourd'hui. » L'élue de l'opposition annonce voter contre ce budget et explique les raisons : « je regrette qu'il n'y ait pas de grand projet enclenché réellement, entre ceux que vous aviez promis lors de votre campagne, pour lesquels je n'adhérais pas forcément, je parle du HUB. Ces projets vraisemblablement ne seront pas réalisés, et si c'était le cas, ce ne serait pas sous cette mandature, puisqu'on est bientôt à mis mandat bientôt. Enfin, pour la réfection du Club des Sports, on a peu d’éléments, qu'est ce que vous voulez faire de ce bâtiment qui est pour moi un bâtiment majeur, est ce que vous vous appuyez sur l’existant ? Quelle direction vous voulez lui donner ? Sachant que ce n'est pas quelque chose qui verra le jour sous cette mandature, c'est la raison pour laquelle je ne voterai pas le budget. » « Nous ne sommes guerre surpris Ingrid, » répond Patrick Martin : « Sur les grands projets, les deux liés ont un certain nombre de choses, notamment le risque. On avance, sur le Club des Sports, on a travaillé avec un programmiste pour savoir quels étaient nos besoins. Pour la fameuse grande salle, il est apparu qu'il fallait qu'elle ait une certaine hauteur, on n'allait pas faire un truc bas de plafond, où on allait enlever la poussière avec les cheveux, pour ceux qui en ont. On a enclenché une nouvelle modification du PLU pour pouvoir porter l'ensemble du bâtiment a 12m de hauteur. C'est long, c'est contrariant. Sur le HUB, nous avons la ferme intention de sortir de la ZAC du coin, tristement célèbre. Il va falloir trouver un certain nombre d'accords, financiers, mais aussi urbanistiques. La partie actuelle de la gare routière, que la commune maîtrise en grande partie va être urbanisée, par de l’hôtellerie notamment. Quand elle sera urbanisée, il n'y aura plus de gare routière. Il faudra un endroit pour la mettre et la zone qui nous paraît la plus pertinente, la plus visionnaire, c'est d'accueillir les gens à l'entrée du chef lieu, pour pouvoir garer les bus, pour pouvoir informer les gens. Ça évitera ce qu'on a connu, encore cette année. La circulation devient infernale. On était pas loin de Beyrouth dans le centre ville, même si les conditions météo étaient favorables. On pense que c'est fondamental pour l'avenir de Val d'Isère. Oui, tenir un projet et l'amener au bout c'est long, oui une mandature de 6 ans c'est court. Le sens de mon action n'est pas à l'échelle de mon mandat, c'est de donner à Val d'Isère un nouveau visage et puis la suite on verra. Sortir un projet, surtout avec ce que nous impose l'État maintenant, c'est compliqué. » « C'est une annonce de candidature pour 2026 alors », sourit Ingrid Tholmer.  « Pas du tout » répond le maire qui se souvient avoir fait agrandir la crèche des Bout d'choux en un an. « Aujourd'hui c'est impossible, il y a une mainmise des services de l'État. C'est compliqué de construire. Le bâtiment du Club des Sports a été construit au début des années 70, il est en zone avalancheuse et en zone inondable. Nous avons fait le choix de travailler avec les services de l'État qui sont venus sur place, nous leur avons expliqué notre projet et pourquoi nous demandé des dérogations. Ça se déroule de manière plutôt constructive. C'est le choix qu'on a fait plutôt que de les mettre devant le fait accompli et d'avoir des dossiers qui traînent pendant une quarantaine d'années. » Une explication est aussi donnée sur le fait de ne pas avoir tenu de réunion de présentation du budget, en amont du conseil, « eut égard à la date, et eut égard honnêtement au peu de succès qu'elle rencontrait les années précédentes, » ajoute le maire. Patrick Martin se défend aussi de proposer ce budget au vote alors que certains éléments sont manquants, comme les comptes administratifs, de la dotation de l'État, des droits de mutation, des contentieux non régulés. « On va avoir le résultat d'ici mars. Véronique a parlé des taux d'impôts, la commune de Val d'Isère ne les a pas augmentés depuis 2014, on doit être les derniers. Je soumets à votre sagacité, d'ici trois mois, de savoir ce qu'on peut faire, de se donner de la marche de manœuvre ou pas. » Le budget primitif est soumis au vote, les membres de l'opposition votent contre, les élus de la majorité votent pour.

Moins de discussion pour le vote du budget primitif parking. « La section d’exploitation est subventionnée pour atteindre l'équilibre depuis le budget principal puisque la redevance de la SAGS ne suffit pas à couvrir les charges liées à l'exploitation des parkings. Cette section d'exploitation est équilibrée à 1 224 281€ et pour les investissements, on atteint l'équilibre à 1 466 597€. Il y a une ligne d'emprunt qui figure dans le budget primitif, en attente des comptes administratifs. Emprunt qu'on ne lèvera pas puisqu'en mars on devrait pouvoir réintégrer les excédents  » résume Véronique Pesenti Gros. Ce budget est voté à l'unanimité.

Au tour du budget eau et assainissement, un budget qui sera, à terme, transféré à la Communauté de Communes. Il s'agit d'un budget autonome, qui ne reçoit donc pas de subvention du budget principal. En fonctionnement, ce budget s'équilibre à 733 304€, soit les produits du contrat de délégation avec Véolia. La capacité d'autofinancement de ce budget est de 186 000€ permettant de soutenir l'investissement qui s'équilibre à 868 820€. Les travaux portés cette année vont concerner le réseau assainissement en centre station, « on ne désespère pas de finaliser le réseau d'assainissement du Col de l'Iseran et il y a quelques travaux à prévoir sur la STEP » détaille Véronique Pesenti Gros. Ce point est voté à l'unanimité.

Dernier budget annexe, celui des équipements culturels et sportifs. En exploitation, le budget s'équilibre à 2 904 500€, subventionné par le budget principal à hauteur de 2 179 549€. En investissement l'équilibre se fait à 1 549 015 € avec trois opérations importantes : la réhabilitation du Club House du Manchet pour 250 000€ dont la concession arrive à échéance en avril et un appel d'offres sera relancé. Les travaux sur le stade de Slalom de la Face de Bellevarde et notamment la construction d'un local électrique en dur pour éviter d'utiliser des groupes électrogènes durant le Critérium pour 200 000€. Enfin, la création d'un mini golf de 18 trous sur le front de verdure, pour 132 000€. Frédéric Monneret revient sur les travaux du Club House : « Cet établissement est devenu progressivement un restaurant, à la base c'était un endroit où les gens pouvaient venir et notamment aller aux toilettes. L'idée c'est de remettre au centre de l'espace une zone en dur, puisqu’aujourd'hui la SEM loue un petit chalet en bois pour loger son personnel de caisse, ce qui est dommage. Il y a aussi une réflexion sur la zone de ski nordique qui pourrait être développée, avec au centre, le Club House. » Dans l'attente des comptes administratifs 2022, un emprunt est là aussi inscrit au budget, de l'ordre de 396 511€. Véronique Pesenti Gros fait part d'une préoccupation concernant les bâtiments gérés par ce budget  : « Ce sont des bâtiments anciens, je pense au village des enfants, et qu’ils vont nécessiter à court ou moyen terme, des travaux de rénovation thermique. Ce budget-là est dépendant du budget de la ville. Financer ces travaux ne va pas être facile du fait de la structure de ce budget annexe et du fait qu'il n'y a pas les recettes suffisantes pour financer ses travaux. » Ce point est voté à l'unanimité.

Place maintenant aux conventions d'objectifs annuelles pour deux des principaux satellites de la commune, le Club des Sports et Val d'Isère Tourisme. Véronique Pesenti Gros rappelle les objectifs du Club : « La réalisation d’événements tels que le Critérium, les courses FIS, l'Avaline Trax, Altigliss, la Scara, le T5V, l'Iserane, mais aussi pour la prise des enfants du pré club, tout ce qui concerne le ski périscolaire et les contrats d’athlètes de haut niveau. » Pour remplir ces missions, une subvention de 1 674 598€ est accordée plus 75 000€ d'investissement évoqués plus haut. Ce point est voté à l'unanimité sans discussion.

Plus de débats au moment d'évoquer la convention d'objectif de Val d'Isère Tourisme. Là aussi, l'adjointe aux finances rappelle les objectifs de la SEM : « la réalisation des animations au long des saisons, l'exploitation des zones sportives du Manchet et du centre en été. Tout un volet concerne aussi le Bike Park et puis évidemment la promotion et l'accueil touristique de la station. » La subvention proposée pour cette année s'établit à 1 900 000€, avec une subvention d'investissement de 301 000€. Le montant dédié de la taxe de séjour est fixé à 1 700 000€. Frédéric Monneret, élu au tourisme, a plusieurs remarques : La mise en place de la signalétique touristique est un objectif de la SEM, mais on constate toujours un déficit d'information des clients sur place. « Il manque une vraie signalétique piétonne. C'est un projet qui dure depuis un certain temps et qu'il faudrait vraiment qu'on arrive à débloquer, en fixant un budget. Je m'amuse à dire que le jour où un client qui part de l'Office arrive au CHO en suivant les panneaux, on aura gagné, et ce n’est pas le cas aujourd'hui. C'est bien de le marquer dans la convention d'objectifs, mais il faut mettre un budget en face pour que les équipes puissent travailler en confiance, » estime l'élu. Il reproche aussi un objectif « d'évaluation de la durabilité des lits de la station à travers notamment la performance énergétique des bâtiments, l’origine occupants et la durée des séjours. J'aime bien le développement durable et Val d'Isère Tourisme s'engage la dedans. Qu'il y ait une réflexion sur chacune des actions touristiques pour faire en sorte qu'elles rentrent dans un cadre de développement durable c'est très bien, il n'y a pas de débat là-dessus. Maintenant, que Val d'Isère Tourisme devienne organisme d'évaluation globale de la station, ce n'est pas son rôle. Son rôle c'est d'être le bras armé de la promotion de la commercialisation de la station, cet objectif est donc décalé ». Il reproche aussi que la convention implique que Val d'Isère Tourisme doivent organiser des animations hors saison, ce qui n'est, à nouveau pas le rôle de l'entité d'après l'élu. « On a l'amicale communale, Vie Val d'Is, le CCAS pour ça. Le rôle de Val d'Isère Tourisme, c'est de tenir les saisons d'hiver du premier au dernier jour et surtout les deux dernières semaines d'avril. » Il estime qu'il n'est pas utile de faire la promotion sur la semaine du jour de l'an, et qu'il faut mettre des moyens supplémentaires sur la saison d'été : « si on veut que le village vive à l'année, il faut que la saison d'été soit forte, longue et productive. » Enfin, dernier point, « Je suis un peu surpris de ce plafonnement de la taxe de séjour à 1,7 millions d'euros. Val d'Isère Tourisme a mis en place un certain nombre de mesures pour essayer d'aller chercher de la taxe de séjour qui était perdue jusqu'à présent, en allant discuter avec les propriétaires, en créant un site internet pour eux, pour rappeler que chaque location d'un appartement doit être déclarée et qu'il y a une taxe de séjour à régler à la commune. C'est pas du vol cette taxe de séjour, c'est un reversement absolument normal par rapport a l'effort fait par la collectivité pour faire venir du monde. Si les appartements sont remplis c'est parce qu'il y a du dynamisme, de la promotion internationale, de la communication et il est juste normal de reverser cette petite part, complètement anodine par rapport au prix de la location. Le fait que ce soit plafonné, il y a un effet contre productif. C'est un peu comme si on disait à un commercial, une fois qu'il a fait son chiffre qu'il n'allait plus toucher de commission. » Véronique Pesenti Gros répond à cette dernière remarque : « C'est une réflexion liée au budget équipements culturels et sportifs. La taxe de séjour est destinée à financer des équipements et des structures touristiques. Le choix qui est fait, c'est de redonner un petit peu d'air et pouvoir permettre d'envisager des investissements et des projets sur des équipements touristiques comme le CHO, ou Centre Aquasportif. Ces travaux il va bien falloir les financer. » Au sujet de la taxe de séjour, Gérard Mattis demande quels sont les contrôles sur le versement de cette taxe, notamment du côté des Tours Opérateurs. Il propose aussi «  de relancer de sa mort cérébrale, la fondation de l’Arolle Millénaire, pour que tous les prédateurs qui nous entourent participent a cette fondation. C'est normal, pour financer les événements comme le Critérium. Cette fondation existe dans d'autres stations, je ne vois pas pourquoi nous n'en avons pas. Les présidents des grandes sociétés viennent chez nous et pourraient accorder une subvention défiscalisée. » Patrick Martin lui assure que « Les grands patrons du CAC40, à l'image de Val d'Isère essayent de gérer, et les dotations, hélas, ont plutôt tendance à diminuer. » Le maire évoque « des problèmes de riche, de répartition de la richesse. Sur la taxe de séjour, c'est l'indicateur du niveau de fréquentation des lits de Val d'Isère. La demande de Val d'Isère Tourisme était de 3,6m. On pouvait la financer directement par un montant, soit par la taxe de séjour. Notre taxe de séjour sous l'effet de l'augmentation votée en 2019 est en train d'augmenter. Sur l'année pleine de 2022, on sera autour de 1,8 million, ce n’est jamais arrivé. Comment on répartit cette richesse la ? Cette somme elle est toujours interrogative, on ne sait jamais combien on va faire à l'avance. Une subvention est gravée dans le marbre, on ne peut pas revenir en arrière. Cet équilibre nous a semblé le bon. […] je te rejoins Fred, sur cette convention qui n'est pas parfaite. Tu as dit qu'il n'était pas besoin de faire de la promotion sur la semaine du jour de l'an. On a pourtant organisé une belle fête sur le front de neige qui a reçu un accueil unanime favorable. Ça coûte de l'argent.  » Au sujet de cette soirée, Gérard Mattis regrette que la musique jouée n'était pas française. « Les artistes le sont » répond Cyril Bonnevie. Enfin pour revenir sur les animations en intersaison Véronique Pesenti Gros répond qu'il s'agit « d'une obligation légale pour prétendre au label station touristique. On se doute qu'il n'y aura pas d'animation faite par l'office du Tourisme à l'intersaison, on en est bien conscients. » Ce point est voté à l'unanimité.

Le tableau des effectifs est ensuite présenté. Véronique Pesenti Gros salue « l'énorme travail réalisé par le service RH, il a fallu remettre tout à plat. Il était en refondation, là vous avez tout. » Ingrid Tholmer qui demandait ce tableau depuis plusieurs années note « qu'il est écrit : le besoin de la collectivité territoriale de disposer d’un tableau des effectifs et des emplois permanents et non permanents à jour. Il l'est, merci. Par ailleurs, il me paraît un peu plus conséquent qu'avant, mais je n'ai pas N-1 ni N-2. Je pense qu'on était plutôt autour de 120 permanents, la on est a 142. » Véronique Pesenti Gros lui répond qu'il s'agit des postes ouverts, et non pas des postes dotés. Patrick Martin souligne « le travail de ces agents. Val d'Isère est une communauté au sens large. L'ensemble de notre écosystème fonctionne parce que tout le monde est en œuvre. On a eu des discussions importantes avec les employés communaux. Il y avait un petit peu de ressenti ou de mal être. Le job il est fait. C'est pas parfait, mais qui peut dire qu'il est parfait dans son action au quotidien ? On essaye de l'améliorer. Je salue nos agents. Il ne faut pas avoir de posture. » Le maire revient sur la revalorisation du point d'indice cette année et assure qu'il devrait y en avoir une autre l'année prochaine. Il ajoute qu'une augmentation du point d'indice de 5% a été votée pour les agents de la régie des pistes. « Il me paraissait difficile de ne pas répondre aux demandes du personnel, alors que la régie est financée par la redevance de la STVI et que nous avons prévu au budget une augmentation du chiffre d'affaires de 11%, ça me paraît une juste répartition des choses » Dominique Maire félicite aussi les services RH, affirmant qu'elle n'avait jamais disposé d'un tableau aussi complet et précis depuis 8 ans qu'elle siège au conseil. « C'est parce que nous l'avons réclamé depuis 3 ans », sourit Pierre Roux Mollard. « Et moi je le réclamais depuis 6 ans »,  répond Dominique Maire. « Nous avons enfin eu gain de cause, tous ensemble, c'est pour l’intérêt général », termine l'élu de l'opposition. Au moment du vote de ce tableau, Ingrid Tholmer s'abstient, les autres élus votent pour.

Nouveau budget primitif, concernant la régie des pistes, présenté par Philippe Arnaud. Un budget total de 9 744 374€, dont 8 095 780€ de fonctionnement et 1 648 594€ d'investissement. Un budget en hausse de 3,3% en raison principalement de la hausse du prix du carburant, la régie des pistes en consommant 500 000 litres chaque année. Cette année les engins de la régie des pistes tournent au HVO, moins polluant que le gazole classique. La régie des pistes est composée de 101 personnes + 2 titulaires détachées, payées par la mairie. Concernant les investissements, deux dameuses, dont une a treuil, vont être achetées cette année. Pour la section investissement, un emprunt de 600 000€ est inscrit au budget. Concernant les produits, la redevance STVI est en hausse de 14% soit 4 974 594€, plus 280 000€ de surcoût lié à l'utilisation du HVO, pris en charge par la Compagnie des Alpes. Ce point est voté à l'unanimité.

Autre point en lien avec la régie, le prix des secours héliportés. En raison de la hausse du prix du carburant, la minute de vol sera désormais facturée 71,30€ HT. Une hausse significative, « je vous conseille donc d'avoir une bonne assurance si vous faites du ski hors piste », conclut l'adjoint à la montagne. « 71,30 la minute, ça fait 4200€ de l'heure c'est du vol !» s'exclame Pierre Cerboneschi. « Je ne sais pas, mais toi tu connais mieux les coûts de fonctionnement d'un hélico », lui répond Philippe Arnaud en souriant. Cyril Bonnevie affirme qu'ici « on assure la protection des gens, aux États-Unis, quand tu es dans le même cas de figure, si tu ne sors pas la crédit card sur le moment tu restes en haut, » répondant à une question de Pierre Cernobeschi, sur les secours impayés. Ce budget est voté à l'unanimité.

Au tour de Françoise Ouachani de présenter les trois points suivants de l'ordre du jour, à commencer par les coûts horaires de facturation du garage communal. L'élue en profite pour saluer le travail des mécaniciens du garage « qui font un travail remarquable, de jour de nuit, en garage ou sur les pistes, par tous temps. » Elle rappelle que la dernière délibération sur les tarifs datait de 2016. Il est proposé de passer l'heure de main d'oeuvre à 60€ pour les véhicules légers, à 80€ pour les camions et à 100€ pour les dameuses, contre un tarif unique jusqu'à présent de 30€ de l'heure. Ce coût horaire est cependant maintenu pour les services utilisant le garage communal plus de 3000 heures par an, comme la régie des pistes. Ce point est voté à l'unanimité.

Françoise Ouachani présente ensuite un avenant concernant le contrat de délégation de service public pour l'eau et l'assainissement. Ce contrat concerne 4 communes de Haute Tarentaise, Val d'Isère, Villaroger, Sainte Foy et Seez. Cet avenant précise que Val d'Isère joue le rôle de coordinateur. Ce point est voté à l'unanimité. Sur le même sujet, il est proposé d'élire un représentant avalin pour cette commission DSP. Françoise Ouachani est la seule candidate « la seule qui ait les compétences », précise Dominique Maire. Françoise Ouachani est élue à l'unanimité.

Dominique Maire présente ensuite un point concernant la privatisation du cinéma pour des séances spéciale. Jusqu'à présent, aucun tarif n'avait été décidé. Il est proposé de louer la salle pour une projection à 2000€ net, plus les recettes de la billetterie. Ce point est voté à l'unanimité.

Sabine Demri présente le dernier point de l'ordre du jour, concernant le versement de la subvention annuelle du Centre Communale d'Action Social. « Ce point est toujours présenté en même temps que les conventions d'objectif du Club et de la SEM, c'est amusant de voir la différence de prix. » Pour 2023, une subvention de 145 000€ est proposée, afin que le CCAS puisse assurer ses missions. Gérard Mattis demande qui assure l’intérim au CCAS en ce moment. « Personne » lui répond Sabine Demri. Une seule personne travaille actuellement au CCAS, la livreuse de repas, qui assure également les activités séniores les mardi après midi. Une embauche est en cours. La subvention est votée à l'unanimité.

Avant de passer aux questions diverses, Patrick Martin félicite la table pour la qualité des débats tenus. Cyril Bonnevie ouvre le bal en assurant « être très bref, le conseil a été long et j'ai un petit cerveau, j'ai du mal sur les conseils aussi longs. Je veux vous sensibiliser sur deux points : l'état de l'enrobé de notre Avenue Olympique. On sait tous autour de cette table que ce n'est pas de la responsabilité de la commune, mais que c'est au niveau de la région que ça se passe. Je pense que les secteurs pavés de Paris Roubaix sont en meilleur état que notre route, de la Daille jusqu'au sommet de l'Iseran. Il serait temps d'appeler Vincent Rolland tous les jours pour le sensibiliser là-dessus parce que c'est juste inacceptable. L'hiver, pour nos clients, l'intersaison pour nous et l'été pour tout le monde. 2ème point, ce sont les incidents qui ont eu lieu aux Coves. Les conséquences de l'inondation. Quand on a une personne qui prend un tuyau pour une échelle et qui du coup impose à l'ensemble des résidents d'utiliser les escaliers, je trouve ça pas normal. En plus Sotarbat a fini son chantier, mais aurait pu remettre un petit coup de propre. À l'entrée il y a encore des barrières, ce n'est pas déneigé. La situation est limite dangereuse. » Gérard Mattis souhaite aussi revenir sur la bagagerie : « Aujourd'hui, à la gare routière, est-ce que la bagagerie existe toujours ? La porte du Garage est fermée. Ils passent par où ? » C'est Cyril Bonnevie qui lui répond : « Tu es au courant que c'est vous qui l'avez shooté la gare routière quand même ? » « Oui, mais qu'avez vous fait depuis trois ans ? » demande le conseiller de l'opposition ? Le ton monte. « Je suis désolé, la gare routière a été détruite avec un espèce de pseudo accord avec le Garage, qui franchement montre de la bonne volonté, mais c'est pas acceptable cette situation, comment on fait ? Il y avait un bâtiment qui était très bien, qui regroupait des sièges pour être au chaud et une bagagerie, il a été détruit, un début de saison et il n'y avait même pas un abri pour les clients. On fait ce qu'on peut, mais, putain, la mémoire est courte, » répond Frédéric Monneret. « La mémoire je l'ai encore » assure Gérard Mattis, « et je vous rappelle que lorsque j'ai été maire par intérim, j'ai envoyé une lettre recommandée pour arrêter l'exploitation du Garage, ça n'a pas été suivi des faits après. » « J'avais souligné juste avant la qualité des débats, je vais éviter de le faire parce que ça vous excite » regrette Patrick Martin avant de laisser répondre Françoise Ouachani concernant la route : « C'est le département qui gère, donc c'est Auguste Picollet qu'il faut aller voir, chose que l'on fait. Ils n'ont pas voulu mettre un centime l'année dernière. Avec le chaud, froid, chaud, froid, la glace, la pluie c'est l'enfer. On rebouche avec ce qu'on a, de l'enrobé à froid. On est d'accord il faudrait tout refaire, là c'est juste un pansement. On a des plaintes tous les jours de clients, mais là on ne peut rien faire jusqu'au printemps. Toutes les usines étaient fermées donc pour trouver de l'enrobé c'était compliqué. » Patrick Martin constate, à regret, que l'état de la route n'empêche pas la vitesse excessive. Pierre Cerboneschi répond à nouveau à Ingrid Tholmer concernant l'avancement du projet du HUB de la Daille et Patrick Martin assure « qu'aller plus vite que la musique, c'est une garantie d’échec. » Gérard Mattis rebondit : « La Legettaz, vous l'avez bien accéléré, et les logements pour les actifs ils n'existent pas. » Très calmement, Gérard Mattis lui répond : « On a sorti 44 logements, c'est quand même concret. Avec quelque chose de maîtrisé, sans montage alambiqué, sans problèmes juridiques qui ne manqueront pas d'arriver sur d'autres dossiers. […] On a aussi avancé sur la zone de l'Adroit. Le dossier était mal ficelé ? On a fait une réunion avec la SAS et les propriétaires fonciers, j'étais pas très fier de la manière dont les propriétaires se sont comportés ce jour là. Ils sont chez eux, ils font ce qu'ils veulent les gens qui sont propriétaires, y compris s'ils ont envie de construire des logements dits sociaux.» Pierre Cerboneschi revient sur les bâtiments construits à la Legettaz : « Le PLU qui a définit les paramètres de constructibilité de la Legettaz a été établie par vous même. 2018 la Legettaz c'est vous. On peut nous taxer d'avoir laissé construire la Legettaz, mais les règles initiales n'ont pas été définies par vous même. » Le climat s'apaise un peu, les questions se tarissent autour de la table ainsi que dans la salle. Au bout de deux heures dix de discussions, la réunion se termine.