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15 élus étaient attablés ce lundi 5 septembre pour le neuvième Conseil Municipal de l'année. Deux heures de discussions pour venir à bout des 25 sujets à l'ordre du jour et des questions diverses. De nombreux points ont été votés à l'unanimité sans discussion, mais d'autres points ont suscité le débat, notamment les tarifs complémentaires des forfaits des remontées mécaniques pour cet hiver, une décision modificative concernant le budget principal de la commune, point sur lequel l'opposition s'est abstenue, ou encore la modification du tableau des effectifs de la commune.
Après l'appel, l'approbation du procès-verbal du Conseil Municipal d'août et le passage en revue des diverses décisions du maire, Patrick Martin ouvre l'ordre du jour avec le vote des tarifs complémentaires des remontées mécaniques pour cette saison d'hiver. « Sur un service public, il ne peut y avoir de localisme quant au tarif, » rappelle le maire en introduction. Il revient sur les tarifs votés lors du conseil municipal d'avril et notamment sur la baisse du forfait saison qui passe a 990€. « Aujourd'hui je viens devant vous pour trouver une solution notamment pour que les locaux aient un tarif le plus proche possible de ce qui était pratiqué auparavant. » Chaque station cherche une solution différente et, à la Plagne par exemple, pas de tarifs groupés, mais une baisse drastique du prix du forfait saison, dont le prix a baissé de moitié. À Val d'Isère, c'est l'association Vie Val d'Is qui sera chargée de faire l'intermédiaire pour cette commande groupée. Si l'association commande 350 forfaits, le tarif baissera de 30%, amenant le forfait à 695€, si Vie Val d'Is en commande 1000, la réduction passe à 40% et le prix du forfait a 595€ « Nous travaillons en collaboration avec notre association locale. Nous n'avons pas encore trouvé l'issue complète. Il y a un certain nombre de contraintes. Ce travail se fait en collaboration tripartite avec la société de remontées mécaniques et la commune. J'ai bon espoir, on devrait le savoir rapidement. » Ingrid Tholmer regrette que la solution n'ait pas encore été trouvée : « On n’est pas bons sur ce point-là par rapport à Tignes qui a déjà annoncé que Tignes développement allait se porter acheteur d'un volume de forfait. Aujourd'hui, alors qu'on est déjà en train de recruter nos collaborateurs de l'hiver, qu'est ce qu'on leur propose ? Le candidat qui se présente chez nous, quand il demande pour les forfaits je lui réponds que « peut être il aura un forfait a 40% si quelqu'un se porte acheteur de 1000 forfaits, c'est compliqué. » Patrick Martin affirme chercher la solution la plus large possible. Chez nos voisins, un socioprofessionnel sur deux seulement est adhérent à Tignes développement. Il annonce aussi que, contrairement a l'idée reçue, les 4000 saisonniers hivernaux avalins ne sont qu’un tiers à skier et que cela correspondait, les années précédentes a 1400 forfaits. « Tu peux dire a ton saisonnier Ingrid, que premièrement il a beaucoup de chance de skier avec un tarif dérogatoire et deuxièmement qu'il aura un tarif, si c'est 350 forfaits, autour de 700€ et si c'est 40% autour de 600€. Je dis autour, parce qu'il y a des frais. Tignes développement a déjà annoncé un tarif à 610€. Pour vendre ces forfaits il y a pas mal de travail, même si l'essentiel sera assuré par la société de remontées mécaniques. » Véronique Pesenti Gros annonce également que pour les enfants du village continueront de skier gratuitement, par le biais d'une politique publique, les forfaits seront donc achetés par la collectivité. Frédéric Monneret demande quel est l’intérêt de souscrire à l'ANMSM (Association Nationale des Maires de Station de Montagne) : « Ça commence à être un petit peu agaçant. Sauf erreur de ma part l'ANMSM n'a pas été déterminante. Elle ne l'a pas été non plus sur tous les autres problèmes qui concernent les stations de ski. Aucune écoute sur les ouvertures Covid, même chose sur les problèmes budgétaires, DSF (Domaine Skiables de France) a été bien plus efficace. On continue avec les forfaits, on a aussi des problèmes avec les logements des personnels communaux, demain ce sera l'énergie et l'eau. La cotisation de Val d'Isère c'est 65000€. Au moment où on a besoin d'une voix forte, nationale, ces 65 000€, qui pourraient n’être pas grand-chose, je considère que ça devient presque abusif. Avec les questions d’énergie et d'eau, je commence à prendre peur sur la véritable représentation des stations de ski au niveau national. » « Tu as commencé ta phrase par « sauf erreur de ma part », tu as bien fait », répond Patrick Martin qui annonce une réunion des maires de Tarentaise avec les députés et sénateurs de montagne « Ça représente 120 députés à l'Assemblée Nationale, toutes tendances confondues. C'est peut-être utopique, mais le but, c'est de faire changer la loi [et revenir a des tarifs dérogatoires pour les locaux NDLR] ». Cette réponse ne satisfait pas Frédéric Monneret : « Je constate que finalement chaque station s'est débrouillée toute seule. Dans ce cas on n’a pas la même écoute. Évidemment que la loi c'est la loi, mais on connaît la puissance des lobbies, on sait très bien que tout peut s'aménager. Ça va faire plusieurs crises qu'on passe dans l'ensemble des stations françaises et on a jamais une seule voix déterminante pour les traiter et c'est bien dommage. Je trouve que les 65 000€ de cotisation sont bien trop cher payé ». « Nous verrons si nous rejoindrons nos camarades Hauts Savoyards, qui prospèrent dans leur coin, tout seul, sans plus de résultats. » réponds Patrick Martin avant de poursuivre : « L'ANMSM, dont je ne suis pas un fervent défenseur, finance à 50% France Montagne. Chacun se rappelle de « la montagne ça vous gagne », donc je trouve que ça a du sens. C'est un débat qu'on aura au moment de discuter le budget. Si c'est quelque chose qu'unanimement vous repoussez, et bien nous agirons seuls. Ça me fera gagner du temps pour le coup. » Gérard Mattis dénonce aussi le manque de lobbying et affirme que les stations doivent faire preuve d'optimisme : « Quand on voit les dérapages de Villard de Lens qui annonce devant les médias que la station pourrait ne pas ouvrir, on n'est pas dans une période où il faut faire de la psychose ». Il affirme que Jean Luc Boch, le président de France Montagne fera une déclaration mardi 6 septembre et termine : « France Montagne doit être le porte-parole de la montagne et non pas que chaque station intervienne en faisant pleurer. La solution n'est pas là.» Patrick Martin annonce que ce vote déclaration fera l'objet d'un contrôle de l'égalité par la préfecture. « Le maire de Bourg St Maurice a fait le choix de maintenir des tarifs dérogatoires pour les gens du pays, sa décision est partie directement au tribunal administratif. Peut être que le tribunal lui donnera raison et dans ce cas nous nous engouffrerons tous dans cette voie ». Ingrid Tholmer demande quelle sera la situation pour les forfaits des moniteurs de ski, des employés communaux et des personnels travaillant en altitude. Pour ces derniers, ils obtiendront gratuitement un accès leur permettant d’atteindre leur lieu de travail « et seulement leur lieu de travail. […] gratuitement, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Pour les autres remontées mécaniques, et pour les jours où ils ne travailleront pas, ils seront soumis à la même règle que tout le monde. Pour le personnel communal, c'est déjà en place depuis un moment, c'est la mairie qui achète les forfaits et les moniteurs auront toujours droit à un forfait gratuit, à partir du moment où ils signent la fameuse charte des moniteurs et œuvrent pour la collectivité, soit au moment du Critérium, soit pendant les descentes aux flambeaux ». Frédéric Monneret affirme « qu'il est indispensable [...] qu'au prochain conseil on puisse présenter une note synthétique et claire pour tout le monde. » Ingrid Tholmer acquiesce. Un autre tarif est rapidement évoqué, celui du forfait piéton. « C'est hors de prix l'aller-retour-piétons à 16€ », regrette l'élue de l'opposition. Après près de trente minutes de discussions, ce premier point de l'ordre du jour est voté à l'unanimité.
Le point numéro 2 suscite moins de discussions et concerne le bâtiment « les Sources » dit les Coves 3, en travaux et dont la livraison devrait avoir lieu après la saison d'hiver. Ce nouveau bâtiment comprend 42 logements, du t1 bis au t3. Un emprunt complémentaire d'un million et demi d'euros et nécessaire et la commune doit garantir ce prêt auprès de la SACOVAL dont la commune est actionnaire a hauteur de 72%. « le bâtiment avance bien, les travaux ont provoqué un certain nombre de désagréments bien naturels, mais en tout cas, nous sommes toujours sur un bon timing pour fournir la livraison de ces logements à la fin de la saison d'hiver. Cette date paraît surprenante, mais ça permettra de bien finir l'immeuble et d’emménager dans de bonnes conditions. Souvent on livre les bâtiments à l'arrache et ça se fait dans de mauvaises conditions. » Pierre Roux Mollard demande un rappel du montage financier. Patrick Martin annonce une enveloppe initiale de 6 millions d'euros « force est de constater que nous aurons un atterrissage qui sera plus proche de 7,5 millions d'où un besoin de financement supplémentaire, avec un taux fixe un peu plus élevé que le premier ». Ce point numéro 2 est voté à l'unanimité.
Le troisième point de l'ordre du jour est un rapport de délégation de service public, pour la STVI et Valbus, concernant l'exercice 2020-2021. Frédéric Monneret demande « à ce que le délégataire soit un tout petit peu plus rapide pour ce rapport. On se retrouve a bientôt deux ans après la fin de saison d'hiver. Si on a des ajustements à faire sur la saison qui vient, c'est déjà trop tard. Demander à ce que le rapport oit produit au plus tard à la fin de saison qui suit me paraît acceptable. » Véronique Pesenti Gros lui répond que contractuellement, les rapports doivent être fournis au premier juin. Patrick Martin explique aussi que ce rapport a été étudié, discuté avant d'être présenté en Conseil Municipal. Il annonce qu'en étant un peu plus rapide, il serait possible de le présenter en août, mais en juillet cela risque d'être compliqué. Ce point est voté à l'unanimité.
Au tour de Véronique Pesenti Gros de présenter les points suivants, à commencer par l'avenant numéro 4 concernant la délégation de service public du Centre aquasportif. Il s'agit de prolonger d'un an le contrat existant afin de permettre à Val d'Isère Tourisme d’exploiter la structure jusqu'en septembre 2023. Pour rappel, la société espace Récréa avait été choisie pour être le nouveau délégataire de service public, mais les élus avaient voté non à l'unanimité le 11 juillet dernier, le nouveau contrat tendant à augmenter le montant de la contribution financière relative au centre aquasportif d’environ 650.000 € par an, ce que la collectivité ne pouvait se permettre, apprenait-on lors de ce conseil. Les conditions d'exploitations restent les mêmes qu’auparavant « On était sur une contribution annuelle de 127 000€ plus une contribution sur les créneaux délégants, on est sur des termes strictement identiques », résume l'adjointe. Gérard Mattis demande si Récréa a engagé une procédure judiciaire. Il lui est répondu que la société avait demandé des documents,sans plus pour l'instant. Ce point est voté à l'unanimité.
Véronique Pesenti Gros continue avec la deuxième décision budgétaire modificative de l'année, concernant le budget principal. En investissement, des dépenses supplémentaires doivent être indiquées au budget, notamment un dépassement de 104 000€ du coût des travaux du bâtiment de la police municipale. L'augmentation des dépenses d'investissement est chiffrée à 775 266€, compensé par des reports d'investissements, comme les travaux de l'avenue du Prariond qui devaient débuter cet automne, ainsi que par des recettes supplémentaires. En fonctionnement, de bonnes nouvelles avec des recettes plus importantes que prévu, notamment concernant la taxe de séjour, reversée a Val d'Isère Tourisme à hauteur de 460 000€ et la taxe des remontées mécaniques en hausse de 508 000 par rapport au budget prévisionnel. Ces hausses de recettes sont compensées par des dépenses de fonctionnement en hausse, dont 262 000€ de masse salariale supplémentaire. Ingrid Tholmer remarque que la hausse du coût du chantier de la police municipale, 104 000€ est « énorme, et on n’a pas d'explication. C'est amusant puisque le maître d'oeuvre JML a pour slogan « l'authenticité maitrisée » ce n'est pas si maîtrisé que ça ». Françoise Ouachani explique que la hausse du prix de ce chantier est due à la réalité du marché, à hauteur de 80 000€. « Entre le moment où tu estimes des travaux et la réalité quand tu fais le marché et que les entreprises te répondent, il y a forcément un delta » « C'est la raison pour laquelle je ne voterai pas pour, je trouve que 20% d'augmentation c'est trop. Il faudrait signer un devis qu'on signe avec un montant fixe. » Françoise Ouachani lui répond qu'un marché ne fonctionne pas de la sorte et Véronique Pesenti Gros annonce que la durée de validité d'un devis est de 15 jours. « Les marchés publics sont des procédures qui sont longues. Entre le moment où on fait faire une étude et le moment où les entreprises répondent, les prix ont augmenté. On aurait pu se dire, on est en dépassement budgétaire, on annule tout on fait plus rien, mais ce n'est pas possible. La bonne solution serait de prévoir une marge de 10% sur les budgets puisqu'on sait qu'on va avoir des variations tarifaires. » Les élus de l'opposition s’abstiennent, les autres votent pour.
Les budgets annexes connaissent aussi des décisions budgétaires modificatives, à commencer par le budget équipements culturels et sportifs. « Une ventilation des dépenses un tout petit peu modifiée vu la SEM avait prévu certains investissements sur les équipements d'été qui n'ont pas été réalisés, à hauteur de 76 670€ » précise Véronique Pesenti Gros. À noter 56 000€ de travaux pour le centre aquasportif. En fonctionnement, les recettes du village des enfants sont supérieures aux prévisions et « une des rares dotations Covid qu'a reçue la collectivité, à hauteur de 10 500€ » viennent abonder les caisses. Dans les hausses de dépenses, on note une augmentation de 7000€ de l'eau et du gaz pour le centre aquasportif et le village des enfants. Ingrid Tholmer revient sur ce dernier bâtiment. « J'aimerais qu'on essaie de résoudre ce problème qui dure depuis 2017 je crois. Il y a une déperdition de gaz énorme sur ce bâtiment, on ne sait pas l’expliquer. Un particulier aurait déjà trouvé des solutions je pense. » Françoise Ouachani lui répond qu'il n'y a pas de fuite, et que le problème viendrait du bâtiment en lui même qui serait une « passoire thermique ». La consommation de gaz du village des enfants est le double de ce que consomme un bâtiment de même taille ajoute Patrick Martin. Ce point est voté à l'unanimité.
Dernier budget annexe étudié : L'eau et l'assainissement. Les travaux de réseau au col de l'Iseran ne pouvant se faire, la somme des investissements prévus est reportée. De l'autre côté, les travaux du réseau d'eau de Bellevarde nécessitent une augmentation des dépenses d'investissements de 96 233€. Ce point est voté à l'unanimité.
Après les décisions budgétaires modificatives. Les tarifs du centre aquasportif, de la patinoire et du centre des congrès sont étudiés. Ces trois points sont votés à l'unanimité et ne suscitent pas de discussions. Les tarifs du centre aquasportif augmentent d'environ 5%, amenant l'entrée piscine à 8€ contre 7,60€ l'hiver dernier. Le prix d'entrée à la patinoire est inchangé, mais l'activité estivale Petits Bolides augmente de 5%, le tour de voiture électrique passe donc a 2,60€. Enfin les tarifs des salles et du matériel du centre des congrès restent inchangés. Les prix de la prestation traiteur sont en hausse.
Toujours concernant ces trois infrastructures, les trois rapports de délégation pour l'année 2020-2021 sont étudiés. Les rapports concernant le centre aquasportif et la patinoire sont votés à l'unanimité sans discussion, mais le bilan du centre des congrès fait intervenir Frédéric Monneret: « Le report des créneaux délégants devait être fait et ne l'a pas été. C'est bien dommage que le centre Henri Oreiller soit vide par moment alors qu'a l'époque il était utilisé dans le cadre des créneaux délégants. La fin de ces créneaux délégants a provoqué un déplacement de l'ensemble des réunions municipales et autres vers d'autres structures comme la maison de Val ou le Club. C'est dommage pour l'équilibre financier de la SEM. » Véronique Pesenti Gros lui répond : « Avant, c'était une tarification forfaitaire pour la collectivité, pour tous les usages internes, que ce soit les écoles, les associations ou pour la collectivité elle-même. Pendant le COVID, lorsque le Centre Henri Oreiller était fermé, la collectivité à payé l'intégralité des créneaux délégants, ce n’était pas très normal non plus. Il avait été pris le parti de facturer au réel à l'heure les utilisations de la collectivité. C'était aussi pour répondre à une demande de la SEM qui constatait que, par période elle ne pouvait pas prendre de séminaire, car les locaux étaient utilisés en interne. Après que l'équilibre économique soit modifié pour la SEM, je l'ai constaté effectivement. » Frédéric Monneret ne remet pas en cause cette « très bonne preuve de gestion de la commune », mais rappel que « ça déséquilibre une partie du Centre des Congrès puisqu'il y avait des réunions qui étaient faites jusqu'à présent, on espérait qu'elles soient payées au réel dans cette nouvelle manière de voir les choses. Force est de constater que les salles ne sont pas utilisées par Val d'Isère Tourisme sauf dans le cadre de certains événements. C'est juste dommage. » Patrick Martin résume : « C'est difficile de faire payer un endroit si c'est gratuit ailleurs. » Derniers tarifs étudiés, ceux du village des enfants. Véronique Pesenti Gros rappelle que les tarifs n'avaient pas augmenté depuis « de très nombreuses années, parce que la SEM ne nous a pas demandé de révision de tarifs » d'où une hausse des prix allant jusqu'à 12%. Une journée au village des enfants cet hiver sera facturé 59,51€ cet hiver contre 56,52 la saison dernière. « C'est pour payer le gaz », sourit Ingrid Tholmer. Ce point est voté à l'unanimité.
Le point numéro 15 concerne le personnel communal et l'évolution du tableau des effectifs. « On a restructuré certains services, donc on a la nécessité de créer des postes nouveaux », développe
Véronique Pesenti Gros. En tout, ce sont 9 postes qui sont crées ; en voici la liste :
- un poste de Directeur des Affaires Culturelles– Catégorie A
- un poste d’Assistant(e) administratif Urbanisme et Foncier –
Catégorie C
- un Référent Chantier – Cadre d’emplois des agents de maîtrises Catégorie C
- deux postes d’agents spécialisés petite enfance– Catégorie C
- un poste d’auxiliaire de puériculture– Catégorie B
- un poste d’agent polyvalent de restauration affecté au restaurant du personnel– Catégorie C
- un poste de Gestionnaire Ressources Humaines – Catégorie B
- un poste d’Agent comptable – Catégorie C
Les postes concernant la petite enfance sont à l'année, afin de rendre l'offre d'emploi plus attractive et d'attirer les candidats. Ingrid Tholmer regrette, à nouveau, ne pas avoir a sa disposition le tableau des effectifs et demande : « c'est peut-être une question naïve, mais quand on crée des postes ça veut dire qu'on ouvre des postes, est-ce qu'il ne faut pas en fermer d'autres ? » Véronique Pesenti Gros répond : « On aura la régularisation prochainement. On n’était pas prêts au niveau des RH. On a recruté certaines personnes donc on a la nécessite d'ouvrir ces postes pour pouvoir embaucher officiellement les personnels. La on ne vous propose que les créations. » Patrick Martin précise : « Je conçois que ce soit difficile à comprendre, mais ce n'est pas parce qu'il y a un poste de crée, qu'un personnel l'occupe. En revanche si le poste n'est pas crée, tu ne peux pas embaucher. L'objectif c'est pas de gonfler de manière inconsidérée le nombre de personnels et la masse salariale, l'objectif c'est de mener une politique publique correcte. » Ingrid Tholmer évoque un autre sujet : « J'ai vu qu'un niveau régional il y avait une incitation à scolariser les enfants des l'âge de 2 ans, ce qui répond a deux problématiques pour nous, libérer des places en crèche et éviter des fermetures de classe. Est-ce que c'est étudié ? » Fabien Hacquard lui répond que cette décision n'est pas du ressort de la commune, mais de l'Education Nationale. Une réunion avec la nouvelle inspectrice d'académie est prévue afin de créer une « petite petite section , pour accueillir les enfants de 3 ans révolus à n'importe quelle période de l'année. Si l'enfant fête ses trois ans le 1er janvier, il pourra rentrer le 2 par exemple. Cela concerne 8 enfants sur Val d'Isère, précise l'adjoint à la vie de village. Cette étape intermédiaire est indispensable avant de pouvoir scolariser les enfants de deux ans, mais Fabien Hacquard précise que « normalement ça ne se fait pas. C'est que dans les ZEP, les zones d'éducation prioritaire, parce que l'Education Nationale dit que s’ils n'accueillent pas ces enfants, ils resteront à la maison. On leur fait valoir le même argument. » Ingrid Tholmer évoque aussi la crèche associative de Tignes et demande si une solution similaire pourrait être trouvée chez nous. Patrick Martin répond que la commune ne peut créer une association, mais pourrait être soutient. Fabien Hacquard précise : « Ce que l'on constate à Tignes c'est que c'est très compliqué. La crèche associative fonctionnait bien au début parce qu'il y avait un noyau dur de parents qui étaient très engagés. Dans une crèche associative, ce sont les parents qui font les recrutements, les fiches de salaire, ils sont autonomes et indépendants. Aujourd'hui ils sont vraiment en difficulté. La crèche touristique est terminée et est devenue une crèche communale. Si demain on a une association qui se monte, on sera clairement soutient, mais ce n'est pas notre rôle de le porter directement. » Anne Copin annonce qu'une réunion sera organisée avec les parents de la crèche afin de les mettre en contact et de leur proposer de créer cette association. « On a plein de petites solutions, on espère qu'elles marcheront et que ça fera une grosse solution », termine l'élue. Cette problématique est nationale précise le maire. Gérard Mattis parle « d'un problème de fond que l'on constate depuis deux années, un mouvement important de départ de l'ensemble du personnel communal. […] il y a une remise question fondamentale sur la manière de séduire nos salariés parce qu'aujourd'hui c'est eux qui ont le pouvoir. Il faut leur accorder beaucoup d’empathie, de contact et de considération, leur redonner leurs lettres de noblesse. » Patrick Martin avoue ne pas comprendre cette remarque : « On a restructuré entièrement le service RH, on a discuté pendant plus de 16h avec les représentants du personnel. J'ai annoncé, alors que nous sommes en pleine inégalité, que nous allons créer des groupes de travail sur la problématique du logement. Les relations humaines ça ne marche qu'avec un peu d'humanisme, beaucoup d'humilité, un peu d'humour de temps en temps et surtout un lien de confiance à tisser. J’œuvre au quotidien pour ça. […] On fait le maximum pour que les gens se sentent bien, heureux au travail et en confiance à Val d'Isère.» Françoise Ouachani en profite pour féliciter le travail de l'amicale du personnel communal et rappel le barbecue organisé samedi midi sur la plaine de la Daille.
Les 7 points suivants concernent la régie des pistes, la parole est donc donnée à Philippe Arnaud, adjoint à la montagne. L'élu commence par présenter une décision modificative pour le budget de la régie faisant apparaître des recettes supplémentaires par rapport au budget prévisionnel à hauteur de 388 000€. Plusieurs lignes de dépenses sont évoquées dont la réparation des dameuses, à hauteur de 18 000€ : « Normalement c'est le garage municipal qui est en charge de l'entretien des machines, mais ils n'ont pas pu le faire pour cause de manque de personnel donc ils l'ont fait faire directement par le fournisseur » commente Philippe Arnaud. Le prix du carburant est en hausse, représentant un surcoût de 126 756€ par rapport au prévisionnel. Concernant le carburant, l'adjoint à la montagne annonce « qu'on va utiliser du HVO, un carburant fabriqué à partir d'huile végétale de récupération. Il est beaucoup moins polluant, mais coûte plus cher. La STVI pousse pour qu'on utilise ce carburant et qui normalement va compenser cette différence de prix. » D'autres points concernant la régie des pistes sont ensuite abordés, sans discussion et tous votés à l'unanimité.
Gérard Mattis demande où en est l'installation des barrières à neige. Une partie n'a pas pu être installée, prenant place sur une zone où l'on trouve des fleurs protégées.
Dernier point de l'ordre du jour présenté par Fabien Hacquard, concernant la livraison des repas de la cuisine centrale à Tignes. La structure de garde d'enfants a évolué chez nos voisins, comme évoqués plus haut, il faut donc signer un avenant. Ingrid Tholmer demande à avoir un bilan annuel de la cuisine centrale. Fabien Hacquard lui répond que ce bilan a été fait « fin juin ou début juillet, tu étais invitée. » Le bilan de Val Loisirs a aussi été présenté. Ce dernier point de l'ordre du jour est voté à l'unanimité.
Dans les questions diverses, Gérard Mattis demande un « point d'étape sur la question du logement. » La commune manque de T2, T3 et T4 qui permettraient de fixer des familles sur place. Il propose à la commune de recenser les terrains encore constructibles « et éviter de les laisser paupériser par des groupes qui nous assiègent. Si la commune peut recenser quelques poches de terrain qui existent encore, les acteurs économiques que nous sommes peuvent créer un GIE [Groupement d'intérêts économiques], union des commerçants, syndicat des hôteliers, professions libérales pour engager un programme de logements. » Patrick Martin lui répond que la rédaction de ce point d'étape a été « une épreuve. Les services de l'État ne comprenaient pas que nous n'ayons pas mis en œuvre ce qui avait été prévu. Nous nous sommes efforcés d'expliquer que l'on avait mis en œuvre autre chose, en fonction de ce que les mêmes services de l'État nous empêchaient de réaliser. Nous avons rendez vous cet après-midi avec le patron de l'OPAC de la Savoie pour étudier une de ces poche. Ce ne sera peut-être pas l'OPAC qui le portera. Les terrains disponibles, qu'on a bien voulu nous laisser sont compliqués. Tu l'as vu aux Coves 3 et on va le voir sans doutes avec cette future poche, non loin des Coves 3, en montant en direction du chemin des Coves. »
Gérard Mattis demande aussi des informations au sujet du marché britannique. Patrick Martin annonce qu'il se rend a Londres lors du déplacement de la délégation avaline et assure qu'il donnera le « pouls du marché britannique à son retour ».
Frédéric Monneret revient sur la question du logement : « On a vu de gros opérateurs arriver et la précédente municipalité avait déjà été alertée sur une possibilité de demander à ces nouveaux opérateurs de créer des logements saisonniers au moment où ils construisent. Ça n'a pas été fait sur les Airelles, ce n'est pas prévu pour le Christiania. De la même manière que les parkings qui sont obligatoires dans la construction de surface neuves, dans quelle mesure on pourrait imposer la construction de logements saisonniers ? » « En changeant le PLU » lui répond le maire qui précise que le projet du Christiania comporte 24 logements pour le personnel avant de poursuivre : « Le SCOT, qui est un document prospectif, impose, pour tout bâtiment de plus de 5000m² un minimum de 10% de surface consacrée aux logements des salariés. Sur les Airelles il aurait été de bon ton qu'il y ait au moins 500m² réservés à loger le personnel. Les gros établissements comme ça ne pourront pas loger la totalité du personnel. J'ai en souvenir la première réunion, à l'époque avec madame Pétillaire, c'est la première question que nous lui avions posée et j'ai senti dans ces yeux une espèce de vide, d'interrogation, c'est un problème auquel ils n'avaient pas pensé du tout. [ …] Toi Frédéric tu as porté un programme dans lequel il y a des logements, comme quoi c'est possible ». « Au prix actuel de location des studios, c'est rentable. Force est de constater que la pénurie de studios fait augmenter les prix de manière complètement inacceptable, mais on est bien obligé de loger notre personnel?» affirme l’intéressé.
Autre question diverse, Ingrid Tholmer s'étonne que la Ferme de l'Adroit ait dressé la liste des commerces ouverts à l’intersaison. Elle salue l'initiative, mais regrette que ce ne soit pas l'office de Tourisme. La liste existe depuis trois ans lui répond Frédéric Monneret, mais personne ne le savait. Cette liste est relayée quotidiennement dans les infos avalines de Radio Val. Autre remarque d'Ingrid Tholmer, concernant les restrictions d'eau : « Je trouve que cet été on aurait pu renoncer à arroser les plantes, même la nuit, et à nettoyer les rues. Ça génère chez moi une question sur la neige de culture. Est ce qu'on a une tendance ? Si l’automne n'est pas pluvieux est-ce qu'on pourra fournir une neige de culture satisfaisante pour l'hiver ? ». « Si on a pas d'eau, on aura pas de neige de culture », répond simplement Patrick Martin avant de continuer : « Sur les plantes, c'est une décision que j'ai prise. Derrière les plantes, il y a une équipe de 10 personnes qui travaille. C'est la remarque principale que font nos clients, le fleurissement est unanimement reconnu comme quelque chose de positif. Bien qu'il y ait un arrêté préfectoral, nous avons fait le choix de continuer de les arroser pendant le mois d'août. Nous en avons supprimé un certain nombre depuis une dizaine de jours, les autres, nous allons continuer de les arroser jusqu'à ce que les plantes meurent de leur belle mort. » Dominique Maire évoque l'idée de réutiliser l'eau des piscines « quelque chose de tout fait faisable, quand les piscines doivent être vidées, l'eau peut être dépolluée et réutilisée notamment pour les arrosages. C'est n'est pas de l'eau potable, mais de l'eau utilisable. » Patrick Martin répond qu'il faut déchlorer l'eau, soit quatre jours de décantation et donne quelques chiffres : « l'arrosage c'est quand même 35m3 d'eau par jour. Ce sont de gros volumes. Pour une semaine il faut 200m3, c'est le volume de la cuve qu'on a mis au sommet de Bellevarde. [….] Plus globalement, notre niveau d'eau est faible. Le bassin versant de Val d'Isère, c'est 220 millions de mètres cubes qui tombent chaque année. Ce qui est utilisé pour créer de la neige de culture c'est 600 000 mètres cubes et ce qui est consommé pour l'eau potable c'est 800 000 mètres cubes. Quand on fait le total, notre usage de l'eau c'est moins de 1% de ce qui tombe sur notre bassin versant. On va être amené, non pas à pleurer, mais à se défendre sur notre modèle. » Enfin, répondant a une question de Gérard Mattis, Patrick Martin donne l'état de remplissage des réserves colinaires : La réserve de l'Iseran, remplit par capillarité est pleine, les autres, remplies par des pompes sont presque vides.