Sa simplicité en faisait sa richesse. Martine Grosset-Janin nous a quittés mercredi après-midi à l’âge de 70 ans, chez elle, entourée des siens. Menant un lourd combat pour la vie, elle n’a pas pu résister à la maladie qui la poursuivait depuis près de 10 ans. Elle rejoint aujourd’hui le paradis des femmes de cœur, pour qui les valeurs familiales et celles de l’altruisme étaient ses raisons d’exister. Originaire de Bonnegarde à côté d’Aime où elle était née, Martine avait participé à la création de l’Association « Lu Pic à Bouic », que les jeunes membres appelaient « Maman ». Cette association apportait un peu de réconfort à la jeunesse locale mais aussi aux parents ayant perdu un enfant. Oubliant ses propres malheurs, Martine était de celle qui aimait donner sans recevoir. Elle illuminait son visage d’un sourire réconfortant à l’annonce des bonheurs de son entourage. Elle était comme ça, Martine, alimentant son apaisement dans la générosité du cœur. Elle se contentait du minimum pour donner un maximum. Toujours là pour aider, donner la main, sans aucun esprit de retour, juste parce que l’entraide élève le genre humain. On retiendra de Martine cet engament permanent, refusant les fatalités de la vie au profit d’un chemin sur lequel il fallait toujours marcher devant, sans s’apitoyer. Issue d’une famille de 10 enfants, Martine était arrivée à Val d’Isère en 1964. C’est à la "Galise", un dancing prisé de l’époque, qu’elle rencontre Gérard, comme elle, fin danseur. L’histoire fera le reste. Elle travaille comme secrétaire comptable dans différents établissements comme l’épicerie Faugère, le Spar ou les établissements Empereur devenus Idex. Aujourd’hui à la retraite, Gérard fut pisteur, moniteur hors piste avant d’être cabinier à la STVI. Ce fut d’ailleurs le premier chauffeur du Funival à la fin des années 80.
Chacun pourra aller veiller Martine à partir de 10h samedi 27 et dimanche 28 à la maison funéraire de Bourg St Maurice.
La cérémonie d’incinération se déroulera à 15h lundi 29 à Chambéry. Les règles sanitaires devront être suivies, limitant notamment le nombre de personnes en intérieur.

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