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Record de vitesse battu pour le conseil municipal de ce mois de mars. En 32 minutes, les 17 conseillers présents on discuté des 9 points à l'ordre du jour, un sujet ayant été retiré, nous y reviendrons. Ce conseil municipal se tenait à nouveau à huis clos, et était retransmis en direct par le centre de Congrès. 22 personnes ont suivi les débats.

Après l'appel, le maire Patrick Martin annonce que la salle Marcel Charvin, ou se tient d'ordinaire le conseil municipal, va être rénovée et équipée d'un système son et vidéo. « Je me suis aperçu en voyageant dans nos contrées voisines qu'on était un tout petit peu en retard », admet le maire. Il continue en annonçant que le conseil municipal de début juillet, où les délégataires de service public pour l'exploitation du Centre de Congrès et de la patinoire seront choisis, sera avancé à fin juin. Dans la liste des décisions du maire, Patrick Martin s'attarde sur le contrat de maintenance d'une valeur de 1425€ d'un logiciel destiné à la police municipale : « Municipol ». Concernant les amendes « il n'y a plus de petits papiers , c'est fait de manière électronique » détaille le maire. Au moment d'évoquer la convention avec la STVI sur l'ouverture de la télécabine de la Daille et du Téléski de la Legettaz, le maire revient sur les dégradations causées aux cabines dont nous parlions la semaine dernière dans les infos avalines : « C'est assez rare que je me mette en colère, mais là je trouve qu'on frise l'insupportable. Quand on voit les efforts que nous avons, nous, tous ensemble, tenus pour arriver à faire respecter le décret et donner la possibilité aux enfants de skier. Même s'il ne s'agit que du comportement de quelques-uns, quand on voit les remerciements qui nous sont donnés avec cette dégradation, j'ai vraiment un sale goût dans la bouche. Je ne lâcherai rien là-dessus, et je m'interroge même sur les vacances de Pâques. Je vais réfléchir, je vais me calmer, mais je trouve ça lamentable ». Gérard Mattis tempère et estime qu'il ne faut pas généraliser : « On a donné un esprit de fête et la possibilité de la pratique du ski. J'estime que c'était la moindre des choses qu'on apporte ces prestations ». Patrick Martin abonde : « Si on n’avait pas eu ces dégradations, ça aurait été encore mieux. C'est juste navrant et c'est le fait d'individus qui sont ultras minoritaires. On n’est pas dans les banlieues hein, c'est des gamins favorisés et même s'ils sont favorisés ils sont parfais mal élevés. »

Le maire garde la parole pour présenter le premier point à l'ordre du jour « purement technique », précise-t-il. L'entreprise Colas, qui réalise les travaux de l'Avenue du Prariond a été restructurée et la commune n'est plus en lien avec « Colas Auvergne Rhône-Alpes », mais avec « Colas France ». Ce changement de nom oblige à faire voter un nouvel avenant, sans incidence financière. « C'est à souhaiter que tous nos prestataires ne changent pas de nom, sinon on aura beaucoup à voter », sourit le maire. Ce point est voté à l'unanimité, ce sera d'ailleurs le cas de tous les points abordés ce matin.

Le point numéro 2 concernant la modification de la procédure d'hébergement d'urgence a été retiré de l'ordre du jour. Le maire s'explique : « Il s'agissait de définir les montants de la participation communale en cas d'événement majeur qui entraine un hébergement d'urgence. Pas que ces montants soient à changer, mais il m'a semblé qu'il fallait que l'on soit encore plus précis, afin d'avoir une procédure impeccable. » Ce point sera reproposé à un conseil municipal futur.

Le maire passe ensuite la parole à son adjoint Pierre Cerboneschi pour présenter les trois points suivants. Le premier concerne la vente d'une parcelle de 18m² au Fornet pour un total de 45000€ soit 2500€ du mètre carré. Pierre Cerboneschi rappelle que l'accès au parking de ce chalet se fait en circulant sur un terrain appartenant à la commune. Dominique Maire demande pourquoi le prix au mètre carré est si bas. Pierre Cerboneschi lui explique que ce terrain est une bande étroite et « totalement inconstructible », c'est un prix qui avait été négocié par l'ancienne municipalité et qui a été renégocié à la hausse. « En tout état de cause, on n’aurait pas pu en obtenir plus », affirme le premier adjoint. Le maire reprend la parole pour expliquer que si le terrain avait été vendu à 4500€ du mètre carré, le pétitionnaire aurait préféré démonter l'emprise de ce bâtiment. « Après d'assez rudes négociations, le pétitionnaire a accepté ce prix », conclut le maire.

Nouveau point d'urbanisme concernant la société des immeubles de Marseille qui a racheté un restaurant au Joseray, dont le terrain s'étendait jusque sur la route. Le premier adjoint explique que cette société a fait valoir ses droits en juillet 2018, réclamant une somme de 50 000€ pour un terrain de 70m², ainsi que la remise en état de son terrain. En août 2018 la municipalité de l'époque a rejetté cette demande. En décembre un recours était déposé devant le tribunal administratif. La négociation a suivi son cours jusqu'à maintenant où un accord est proposé. La commune se propose de racheter ce terrain au prix de 380€ du mètre carré pour un montant total de 26 600€.

Pierre Cerboneschi présente ensuite un projet de soutien aux restaurants d'altitude, particulièrement impactés par les restrictions sanitaires en vigueur cette année. Pour montrer sa solidarité, la commune propose de prolonger d'un an toutes les concessions de ces restaurants. Patrick Martin précise que ce prolongement ne concerne que les restaurants d'altitude et que les remontées mécaniques ne sont pas concernées. Pierre Roux Mollard ne participe pas aux débats et au vote.

Le point numéro 6 est présenté par Véronique Pesenti Gros et concerne le mandatement du centre de gestion de la Savoie pour la mise en place d'un contrat de prévoyance optionnel pour le personnel communal. La commune abondait à ce fond à hauteur de 14 000€ en 2020. Le maire précise que toutes les collectivités territoriales sont amenées à faire cette démarche. « J'ai été surpris d'apprendre que les employés municipaux n'avaient pas de mutuelle, » s'étonne le maire.

Les trois points suivants sont relatifs à des demandes de subvention. La première est présentée par Philippe Arnaud et concerne la piste de VTT « Popeye ». Sur la partie basse, cette piste verte est assez difficile et peut poser des difficultés aux vttistes débutants. Il est proposé de créer une nouvelle fin de piste, à la pente plus douce. Pour ce faire, le Fond Départemental d'Equipement des Communes peut subventionner ces travaux. Gérard Mattis demande quand ces travaux vont commencer. Il rappelle que la saison commence dès début juillet et qu'il faut que ces travaux soient terminés à ce moment-là. « On fait tout pour », répond Philippe Arnaud qui précise que l'attribution de ces subventions est fonction d'études très poussées qu'il faut réaliser et qui retardent le processus. Il explique qu'une étude sur la flore avait été faite à l'automne, mais l'administration a retoqué cette étude estimant que les fleurs avaient été mangées par les vaches et qu'il fallait faire cette étude au début du printemps.

Françoise Ouachani présente une demande similaire qui concerne cette fois-ci les travaux d'extension du réfectoire scolaire auprès de la Dotation d'Equipement des Territoires Ruraux (DETR) de la région Auvergne Rhône Alpes.

Même demande, toujours présentée par Françoise Ouachani, cette fois-ci pour équiper les écoles d'alarmes attentat, reliées entre les deux établissements ainsi que l'installation de grilles anti attentats. Patrick Martin demande de ne pas être surpris par ces nombreuses demandes de subventions. « On va être amenés, et c'est une bonne chose, à faire un certain nombre de demandes de subventions ce qui permettra de réaliser plus de projets et de les réaliser avec des partenaires. »

Fabien Hacquard présente pour terminer la convention d'objectifs pour Vie Val d'Is. L'association touche une subvention annuelle de 50 000 euros de la part de la commune.

Dans les questions diverses, Patrick Martin commence par revenir sur la venue de l'ARS jeudi dernier au Centre de Congrès pour une campagne de dépistage de la COVID 19. « De manière assez insistante, l'ARS Rhône-Alpes a décidé de venir organiser un test dit massif sur la commune. Nous avons beaucoup échangé avec eux, je leur ai dit et répété que nous avions mis en place un système de dépistage à la pharmacie et a Médival et que ce système était loin d'être en pleine charge au niveau du fonctionnement et que ça me paraissait largement suffisant. […] Le résultat est très positif dans la mesure ou ce jour-là 25 tests ont été pratiqués sur des personnes majoritairement dans la tranche d'âge 34 – 65 ans et sur ces 25 tests tous étaient négatifs. Ce même jour il a eu 15 tests à Médival et 6 à la pharmacie, tous ont été négatifs. Cela ne veut pas dire qu'on peut en tirer des conclusions en disant rien ne circule à Val d'Isère, ce n'est pas le cas, mais en même temps, la loi des grands nombres est délicate. Quand on ramène une statistique à 100 000, alors qu'on a fait 20 tests dans la journée, la marge d'erreur est énorme. C'est ce que j'ai essayé de leur expliquer.

Françoise Ouachani demande si le service de navettes est maintenu cette semaine, le maire lui répond que oui : « Même si cette semaine est un peu plus calme, il me paraissait impensable d'offrir un service diminué sous prétexte qu'on n’habite pas la région parisienne ». Patrick Martin continue en affirmant que la réflexion se portait maintenant sur l'offre à proposer à cette intervacances. L'idée serait de proposer des services similaires à ceux des vacances, mais uniquement sur les week end. Enfin, le maire évoque la perspective de l'ouverture des remontées mécaniques : « on me dit Martin tu rêves, mais pourquoi ne pas rouvrir nos remontées mécaniques en mars avril ? La décision du gouvernement était ferme sur l'ensemble des vacances scolaires. Quand on échange avec les sénateurs et les députés on voit bien que le problème des remontées mécaniques il se termine avec la fin des vacances scolaires de février. Pour un certain nombre de stations, dont la nôtre, vous savez que les saisons sont longues. Si on pouvait ouvrir sur une période d'au moins deux mois, ce serait une bonne nouvelle. Ce n’est basé sur rien ce que je vous dis, mais le gouvernement considère qu'à partir du 6 mars il n'y a plus de problème avec les remontées mécaniques en France. » Dominique Maire s'interroge sur qui pourrait faire cette demande. Le maire lui répond que l'association des maires de station de montagne va demander. Gérard Mattis complète en affirmant que Laurent Wauquiez était favorable à l'ouverture pour la fin de saison. « Il faut montrer que les acteurs économiques sont là pour travailler et non pas pour utiliser les subventions de l'État. »