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17 élus étaient présents pour le premier conseil municipal de 2021 ce matin à la salle Marcel Charvin. Conseil assez court, 20 minutes d'ordre du jour et 20 minutes de questions diverses. Pas d'éclats de voix comme lors des deux conseils précédents et les deux points à l'ordre du jour ont été votés à l'unanimité.

Après l'appel, Patrick Martin présente ses vœux pour 2021 à l'ensemble de la table avant de passer la parole à Véronique Pesenti-Gros pour détailler l'ordre du jour.

Le premier point concerne un avenant au contrat de délégation de service public pour l'exploitation du Centre Aquasportif. Il est proposé au conseil de prolonger d'une année le contrat d'affermage qui lie la commune et Val-d'Isère Tourisme pour l'exploitation du Centre Aquasportif. L'équipe municipale souhaite investir pour moderniser la structure. Une étude technique a été réalisée et les actuels exploitants ont été reçus par la municipalité pour discuter des travaux à effectuer pour moderniser le centre, mais la crise sanitaire, les confinements et le retard d'installation du nouveau conseil municipal ont fait prendre du retard à ce dossier. « On a pris la décision, à l'unanimité, en commission de DSP, de reporter ce contrat pour nous laisser le temps de travailler sur cette phase d'amélioration qu'on souhaitera apporter » résume l'adjointe aux finances. La SEM Sogevaldi a été informée de cette décision, mais n'a pas encore apporté son retour. Patrick Martin, qui est aussi président de Val d'Isère Tourisme, précise que ce retour sera positif. Gérard Mattis demande le calendrier des prochaines réunions afin de préparer au mieux le dossier. Véronique Pesenti-Gros acquiesce et précise que la prochaine étape consistera à allouer une somme à ces travaux dans le budget 2021 qui sera présenté au conseil en février prochain. Ensuite un calendrier sera fixé avec la commission DSP sur ce dossier. Patrick Martin apporte des précisions. Deux autres renouvellements de délégation de services publics ont été lancés concernant l'exploitation de la patinoire et du Centre de Congrès. Les investissements à apporter au Centre aqua sont sans commune mesure avec ceux des deux autres structures. Le maire nous apprend qu'un système de sonorisation est prévu sur la patinoire fin de diffuser de la musique pour les patineurs, mais que cette diffusion est interdite suite à des accords passés entre la commune et « Le Solaise et toutes les copropriétés qui sont autour » de la patinoire au moment de son installation. « Le combat continue » pour autoriser la diffusion de musique sur la patinoire en plein air. Il continue sur la DSP : « La SEM va candidater, mais il y aura d'autres candidats aussi. Ce n'est pas un appel d'offres monté de toute pièce pour satisfaire un candidat choisi à l'avance. Je me battrai pour que la SEM réponde dans de bonnes conditions. » Enfin concernant le Centre Henri Oreiller, Patrick Martin annonce que « la volonté, c'est de lui donner les capacités d'exploitation plus larges en termes de calendrier. Si on regarde bien, il est exploité à sa pleine charge un peu moins de trois mois dans l'année, et que, comme notre ambition est d'avoir des saisons estivales et hivernales qui s'allongent, il n'y a aucune raison que ces installations-là ne sont pas porteuses d'un allongement de nos saisons. Je pense en particulier au mois de juin, ça peut être au mois de septembre, il y a des tas de choses qui sont possibles à faire, on va faire preuve d'imagination. »

Le deuxième point concerne la subvention d'équilibre au budget équipements culturels et sportifs. « Un budget où l'on a de grosses charges structurelles et peu de recettes » résume Véronique Pesenti-Gros, d'où la nécessité de l'équilibrer. Cette année la subvention d'équilibre, versée depuis le budget principal, atteint 2 009 175€. Ce point n'engendre pas de longues explications ou de débats autour de la table.

Avant de passer aux questions diverses, Patrick Martin souhaite donner quelques informations sur la suite de la saison et sur l'ouverture des remontées mécaniques. « De mon point de vue ça me paraît juste incroyable qu'a trois jours de la clause de revoyure qui a été fixée, on ait pas l'ombre d'une indication [quant à une date d'ouverture des remontées mécaniques], ça me semble quelque chose d'assez négatif pour le coup. […] il faut envoyer un message positif, comme la manière dont on s'est comporté pendant ces 15 jours, en faisant du mieux qu'on a pu pour satisfaire les gens qui sont venus relativement nombreux, et qui sont repartis pour la plupart très satisfait. C'était important d'envoyer un message pour dire que la montagne se battait. C'était tenable sur un temps court, ce qu'on a fait là, on ne peut pas imaginer le faire en permanence parce que notre équilibre économique ne tiendrait plus. » Le maire rappelle à nouveau que la régie des pistes est financée exclusivement par la taxe sur les remontées mécaniques et à ce titre il affirme « qu'il faudra être extrêmement vigilants sur ce que va nous reverser notre concessionnaire [Val d'Isère Téléphériques] par rapport aux subsides que l'État a promis, je vous rappelle que c'est à peu près 50% de leur chiffre d'affaires. » Patrick Martin poursuit en affirmant que le député Vincent Rolland a beaucoup oeuvré pour aider les collectivités locales, mais rappelle que le budget de la commune allait être impacté lourdement par la fermeture des remontées mécaniques. « La première chose sur laquelle on veut se battre, c'est sur l'ouverture des remontées mécaniques. [….] Je n'ai, à ce jour, aucune certitude sur la date d'ouverture des remontées mécaniques. J'ai les plus grands doutes pour la date de jeudi, nous sommes lundi matin. Comme on l'avait annoncé dés le départ on souhaite ouvrir le plus tôt possible, mais en aucun cas plus tard que le 23 janvier, sinon se sera un signal très mauvais envoyé de ne pas avoir de dates par rapport aux prochaines vacances scolaires. […] Si on venait à ne pas faire le mois de février ce serait vraiment dur à encaisser, mais on en est pas encore là. »

Après ces annonces, Ingrid Tholmer demande ce qui est ouvert à partir d'aujourd'hui, faisant référence « aux éventuels clients qu'on a et aussi aux administrés, notamment au niveau de la patinoire ». Le maire répond que la patinoire est ouverte pour les scolaires et sera ouverte au public les dimanche après-midi. Il rappelle la piste de ski de randonnée de la Daille est maintenue ouverte, sécurisée et balisée et répète que la montagne reste ouverte et qu'il n'y a pas d'interdits, mais que la responsabilité revient aux pratiquants. La piste de luge reste en place ainsi que les VTT électrique et mini-motoneige. La navette train rouge circule toute les 40 minutes, « un bon rythme » estime le maire, qui pourrait être augmenté si besoin.

Gérard Mattis prend ensuite la parole. Il salue l'ouverture de la piste du Legettaz, affirmant que les propriétaires étaient satisfaits de pouvoir faire skier leur enfant mineur et licencié d'un Club sur cette piste. Il regrette cependant « le manteau neigeux qui n'est pas préparé pour le futur. […] Il y a un déficit de neige important, et si on veut réussir février il faut produire maintenant  » Philippe Arnaud lui répond qu'un point a été fait sur l'enneigement du domaine lors de la réunion neige de mercredi dernier. Il explique que les droits d'eau sont plus faibles en janvier qu'en novembre ou en décembre et que la production de neige artificielle est forcément limitée en cette période. « On peut aussi estimer qu'il va neiger un peu au mois de janvier » espère l'adjoint responsable de la montagne. Gérard Mattis poursuit en annonçant qu'Olivier Véran était à Tignes la semaine dernière « Il a été très clair, il ne faut pas croire que le remontées mécaniques vont ouvrir le 8 janvier, pas avant le 15 ou le 20, c'est ce qu'il a laissé entendre. […] je regrette que vous n'ayez pas été sollicités pour le rencontrer parce que c'est à ce moment-là qu'on fait passer des messages. » Il continue en évoquant le déneigement « Le Val en blanc, aujourd'hui qu'en est-il ? Je trouve que les trottoirs sont un peu glissants, hier il a fallu pousser les voitures qui patinaient sur la route ». « C'est vous Gérard qui dites ça ? » Sourit Véronique Pesenti-Gros. Patrick Martin lui explique qu'il y a deux manières d'enlever la neige. Soit on enlève tout, « soit, et c'est le choix qui a été fait précédemment, on laisse une petite couche de neige de 10 centimètres qui durcit et devient très glissante ». Il continue en affirmant qu'il n'avait pas eu l'impression qu'il y a eu de gros problèmes de circulation ces derniers jours, hormis pour les véhicules mal équipés. Pour ce qui est des trottoirs, le maire assure qu'ils seront dégagés quand il aura cessé de neiger. Il revient ensuite sur la première partie de l'intervention de l'élu de l'opposition, affirmant que le Préfet et le sous-préfet seront à Val d'Isère le 12 janvier. Il estime que s'il n'y a pas de date d'ouverture des remontées mécaniques c'est qu'à la tête de l'État ils n'ont pas la réponse non plus. Pour le premier magistrat, les décisions fortes prises à l'encontre du tourisme en montagne n'ont pas été efficaces puisque le nombre de cas positifs remonte malgré la fermeture des remontées mécaniques. Il suppose que « l'État est un petit peu perdu, car on attend toujours les chiffres. […] J'ai bon espoir qu'on ait une date aux alentours du 20, parce que, comme tu l'as rappelé Gérard, si on n’a pas une date aux environs 20, on aura pas de vacances scolaires.»

Gérard Mattis annonce qu'un bâtiment qui appartiendrait à Véolia, en face du cabinet médical, serait à vendre. Il estime que Val-d'Isère devrait se positionner. Fabien Hacquard annonce avoir été à la réunion de copropriété il y a plusieurs mois et qu'a cette époque, le bâtiment ne semblait pas a vendre.

Dominique Maire prend ensuite la parole pour évoquer l'exposition photo installée à la maison de Val et dédiée aux travaux sur le beffroi de l'église de cet été. Elle apprend aux élus que l'archiviste municipale propose de le faire visiter aux élus et que jusqu'à présent seules trois personnes se sont manifestées. L'opposition affirme ne pas avoir été conviée, mais qu'ils s'y rendraient volontiers.

L'assemblée commençait à se lever avant que Gérard Mattis ne demande « le calendrier des congés des personnes qui ont des responsabilités au niveau de la direction, de manière à ce que quand la station est ouverte ils soient là » déclenchant des regards indignés de la part de certains élus de la majorité. Le maire lui répond fermement : « Gérard, l'implication de nos chefs de service est vraiment impeccable et je trouve, pour le coup, que par rapport à la mandature précédente, ça change. Je vous souhaite une bonne journée.»