C'est en force, accompagné par Joël Chenal, Marielle Goitschell, Patrice Bianchi, Didier Schmidt et des représentants des communes environnantes, de Val d’Isère à Aime, que Daniel Payot, le président de la communauté de commune de Bourg St Maurice, a présenté à la presse le projet de Centre National de Ski de Haut Niveau. Cette initiative intervient à la suite d’un appel à candidature de la Fédération Française de Ski qui souhaite, par ce biais, donner les mêmes chances aux champions français que leurs homologues des grandes nations du ski. On le sait 3 villes se portent candidates pour avoir les faveurs de la Fédération : Chamonix, Albertville et Bourg St Maurice. La présentation du consortium des acteurs du ski et des politiques de Haute Tarentaise a permis de mieux comprendre les grands axes du projet Borain. En rachetant l’ancien centre de vacances « Le renouveau » situé en aval de Bourg, les protagonistes espèrent ainsi un réaménagement global de l’endroit avec tout le confort « comme à la maison » en n’oubliant pas les structures sportives à disposition et l’équipement numérique avant-gardiste. Mais les élus présents ont aussi beaucoup insisté sur le « projet de territoire » que représente un tel ensemble. Avec le départ du 7ème BCA, ce centre pédagogique, pouvant à long terme devenir un centre de formation des métiers de la montagne, reprendrait le flambeau d’une organisation institutionnelle au fond de la vallée. Mais, selon les initiateurs du projet, et avec la complicité de 17 stations de sports d'hiver formant un arc allant de Val Thorens à Tignes-Val d’Isère, la vraie force de cette candidature est étayée par la proximité des sites de ski, révélant même la perspective d’une piste dédiée sur les Arcs. « On pourra remplacer au pied levé une matinée de ski par une matinée de cours en cas de mauvais temps » précise Daniel Payot. Les auteurs ont aujourd’hui la conviction que leur projet est le meilleur d’entre tous. Didier Schmidt, ancien membre de l’équipe de France de ski, terminait en affirmant qu’il aurait bien aimé avoir une telle structure si proche des plus belles pistes du monde, lui qui, alsacien d’origine, a du se débrouiller comme il a pu pour trouver des possibilités d’entraînement avant de rejoindre le pack tricolore.

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