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16 conseillers étaient présents hier soir à la salle Marcel Charvin pour le conseil municipal de septembre. Petit auditoire, 3 personnes seulement. 11 points étaient à l'ordre du jour.
Le premier point concerne une délégation de pouvoir du Conseil Municipal au maire. Il s'agit de donner au maire la possibilité de prendre certaines décisions en son nom, et pas uniquement au nom du conseil. Avec cette proposition, le premier magistrat serait habilité à demander des autorisations d'urbanisme pour des biens municipaux ou encore faire des demandes de subventions. Cela n’empêche pas ces décisions de passer en conseil municipal en amont. Ce point, assez administratifs est voté rapidement à l'unanimité, ce qui n’empêche pas Marc Bauer de remercier les quatre membres de l'opposition avec humour : « Merci de me redonner encore plus de pouvoir, ça me fait chaud au cœur, merci, ma gentille opposition »
La commune à décidé de repenser son règlement local de publicité. Une réunion publique avait présenté les changements aux socioprofessionnels de la station en août dernier : http://www.radiovaldisere.com/index.php?p=infos&id=8125. Marc Bauer annonce vouloir créer une commission dédiée qui comprend le syndicat des hôteliers et l'union des commerçants en plus de la commission urbanisme. « C'est essentiel que les syndicats de sociopro' nous accompagnent. On ne veut pas que ce soit l’extérieur qui impose quelque chose, on veut que ce soit le syndicat qui décide ce qui est bon et qu'ils demandent ensuite à l'autorité de mettre en œuvre. » Le maire propose énonce aussi l'idée de mettre en place une subvention dégressive pour inciter les commerçants à changer leurs enseignes rapidement. Dominique Maire demande à ce que les typographies de tous les commerces s'harmonisent, prenant exemple sur les stations canadiennes. Le maire répond que ce sera le travail de cette future commission d'étudier la question, tout en soulignant les difficultés que certaines boutiques, liées à de grandes marques pourraient rencontrer. Patrick Martin affirme « la crainte des commerçants, c'est de ne pas être vu. En tant que commerçant et opticien la vue pour moi c'est important, et ce n'est pas parce que tu en mets un max' que tu va mieux travailler, mais c'est dur à faire comprendre ». Dominique Maire s’interroge sur la capacité à faire appliquer cette nouvelle réglementation. Marc Bauer lui répond qu'elle est forte. Philippe Borel s'en étonne : « Il me semble qu'on est à notre énième mouture et on voit que ça n'a pas progressé d'un millimètre. En tant que commerçants depuis de nombreuses années, je ne te fais pas trop confiance, ton autorité n'a pas été au niveau. » Le maire se veut optimiste et affirme que l'uniformisation des chevalets publicitaires l'été est plutôt une réussite et rajoute qu'avec le nouveau RLP, les amendes, en cas de non-respect, pourraient s'élever à 150 euros par jour. Philippe Borel sors alors son téléphone portable et montre à la salle une photo de la devanture de la galerie Jane Griffiths dont les lettres sont en métal, et non pas en bois et pierres comme prévu par le RLP. «Tu aurais pu prendre un autre exemple, car ils sont légion dans l'avenue principale », se défend l’intéressée. « Oui, mais tu es autour de la table Jane, et ta galerie qui plus est est en face de l'église» rétorque Philippe Borel. La discussion déborde légèrement sur les Champs Élysées parisiens où la mairie a réussi à imposer une harmonisation des couleurs des enseignes. La plus belle avenue du monde n'est pas à prendre en exemple d'après le maire qui critique les extensions de terrasses bloquant la vue. Dominique Maire saute sur l'occasion pour critiquer les mêmes phénomènes à Val d'Isère ce sur quoi Marc Bauer répond : « des extensions de terrasse, dans votre équipe vous avez aussi des contre-exemples. » Ce point est ensuite voté à l'unanimité.
Audrey Nalin présente le 3ème point reconduisant la convention relative aux transports scolaires et est rapidement voté à l'unanimité.
Après l'annulation de trois courses du dernier Criterium de la Première Neige, le Club des Sports se retrouve avec un déficit de 79 086€, et ce, malgré la couverture partielle par les contrats d'assurance. Le maire demande le vote d'une subvention exceptionnelle pour le Club pour combler ce déficit. Le maire assure chercher à mettre en place une « auto-assurance » de 150000 euros en économisant une partie des recettes les années sans incidents, afin de pouvoir faire face en cas d'annulation. Cette subvention est votée à l'unanimité.
La SEM Sogevaldi a fait une demande de subventions pour le remplacement de certains ordinateurs à hauteur de 17 600€. Le maire précise que la SEM ne dispose pas de budget investissement et que cette dépense rentre dans la colonne investissement. Patrick Martin demande si, sans recettes exceptionnelles liées aux ventes de terrain (voir paragraphe suivant), on aurait pu faire ses achats. Sébastien Frison lui répond qu'il s'agit d'une petite somme et qu'elle aurait été débloquée même sans recettes nouvelles.
La troisième décision modificative du budget ville 2019 arrive sur la table. La vente de certaines concessions permet des recettes exceptionnelles de 2 444 100€. Ces recettes permettraient de financer, notamment l'acquisition du chalet du Docteur Gotteland à la Reculaz. L'opposition vote contre. Ils votent en revanche pour une autre modification budgétaire modificative concernant le budget eau à hauteur de 37 000 euros.
Les tarifs des différents équipements de Val d'Isère Tourisme sont ensuite revus. Pas de changement de tarifs pour le Centre Aquasportif. Véronique Pesanti demande un retour d’expérience sur l’ouverture de la piscine en juin. Emmanuel Cordival répond que, d'un point comptable, les résultats sont les mêmes. Emma Vaudey affirme que cela était une bonne chose pour les cours de natation à destination des écoles et Gérard Mattis défend cette ouverture, nécessaire selon lui pour avoir une station ouverte du 15 juin au 15 septembre. Cette idée provoque des rires autour de la table. « Il faut avoir foi en l'improbable », répond le premier adjoint, avec un sens de la formule dont lui seul a le secret. Les tarifs de Centre des Congrès sont aussi votés, le maire rappelant que le CHO a réalisé cet hiver son meilleur chiffre d'affaires depuis son inauguration. Enfin concernant les tarifs de la patinoire, Didier Bonnevier propose, avec le sourire, une hausse des tarifs de la patinoire de 75% hors taxes. L'élu de la majorité critique en effet depuis plusieurs années le coût de fonctionnement de l'infrastructure, qu'il juge trop élevé par rapport à sa fréquentation. Ces tarifs sont tous votés à l'unanimité.
Le dernier point concerne la modification du tableau des effectifs. Une nouvelle recrue va arriver à la police municipale de Val d'Isère. Le nouveau policier, auparavant membre de la police nationale, possédait le permis de port d'arme dans le cadre de ses fonctions. Maintenant qu'il passe à la police municipale, il doit repartir en formation pendant plusieurs mois pour obtenir la même autorisation.
À ce sujet, Véronique Pesanti demande à ce que les agents soient assermentés dès le début de saison « on paye des gens pour faire un métier qu'ils ne peuvent pas faire » regrette l'élue. Plus généralement cette modification du tableau des effectifs comprend quatre changements de postes et quatre créations. L'opposition s'abstient de voter ce point et Patrick Martin explique pourquoi. Il affirme que c'est la première fois depuis cinq ans qu'autant de postes sont crée et qui est étonnant d'après lui. Le maire précise que la masse salariale n'a pas évolué sur la période.
Après seulement une heure de conseil, tous les points à l'ordre du jour sont votés. S'en suit une demie heure de questions diverses. Patrick Martin demande des informations sur la réunion de lundi dernier avec la sous-préfecture pour la création d'un parking souterrain au niveau du parking actuel de l'UCPA. Le maire répond que cette réunion était difficile. La DDT (Direction Départementale des Terrtoires) rappelle que l'emplacement est situé en zone rouge (avalancheuse) et que donc ce projet ne peut recevoir d'accord. Le maire s'étonne, car il était prévu que la sortie piétonne devait se situer plus loin, en zone bleue, comme pour le parking de la Face. « Chez les représentants de l’État, on a plus des gens qui sont là pour dire non que pour dire oui» regrette Marc Bauer. À propos de l'UCPA, les nouveaux responsables ont un projet de création d'un nouveau bâtiment en lieu et place des anciens. Les travaux devraient commencer en 2022. Le maire réitère sa volonté de créer des remontées mécaniques dans le quartier des Richardes. L'idée serait de créer un mini front de neige avec un tapis roulant afin de rejoindre le front de neige principal ski aux pieds.
Didier Bonnevie évoque la piste de luge de la Rosière qui est une réussite selon lui et demande où en est la Compagnie des Alpes dans son projet de création d'école de ski. Le maire répond « que nous ne sommes pas dans les secrets de la CDA », mais qu'il estime que le projet continue.
Le prochain conseil municipal aura lieu le mardi 15 octobre ou le mercredi 16.