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C'était lundi soir le conseil municipal le plus important de l'année puisque le vote du budget 2019 était à l'ordre du jour. Les élus ne s'y sont pas trompés, se présentant massivement à la salle du conseil. 17 conseillers étaient présents physiquement, ce à quoi s'ajoutent 2 procurations. L'ensemble du Conseil était donc représenté, ce dont se félicite le maire en introduction. 14 personnes ont assisté à cette réunion publique, ce qui est, là-encore, plus que lors des conseils précédents. Conseil très long, près de 3 heures, nous allons ici essayer d'être le plus exhaustif possible.

Après une longue introduction du maire, présentant les enjeux du vote du budget, le conseil commence par l'approbation des comptes rendus des conseils du 4 février et du 20 novembre dernier. « Est ce qu'il y a des observations par rapport à ces comptes rendus, en dehors de ceux qui vont être faits sûrement par Dominique [Maire] ? » demande le maire, donnant le ton. L’élue de l'opposition affirme : « Nous avons été un petit peu choqués par le côté lapidaire de la phrase « Monsieur Patrick Martin fait la lecture d'un manifeste à la suite des événements de Colmar. » Alors que ce n'était ni un manifeste, ni les événements de Colmar, c'est un tout petit peu court, c'est réduire les choses […] Il faut dire « que Monsieur Patrick Martin demande à Marc Bauer des éclaircissements sur ce qu'il s'est passé lors de son déplacement à Colmar et de sa mise en garde à vue » voilà, il faut être transparent Marc ». Le maire rétorque « qu'un compte rendu de conseil municipal, ce n'est pas le théâtre de Bouvard où pour se faire plaisir on met tout ce qui nous passe par la tête et les états d'âmes de chacun. C'est pour relater, après une discussion intelligente, les décisions qui ont été prises, le reste n'a pas beaucoup d’intérêt et c'est pour ça qu'on fait des comptes rendus un peu plus concis ». Dominique Maire regrette cette concision, faisant remarquer que la réponse du maire n’apparaît pas dans ce compte rendu. L'élue rappelle aussi que certains documents demandés par l'opposition n'ont pas été reçus. L'opposition vote contre l'approbation de ces comptes rendus.

Le maire présente rapidement la liste des décisions prises depuis le dernier conseil, puis présente à nouveau le budget : « On a besoin, bien sûr, de faire des économies, mais des économies intelligentes car il faut quand même maintenir le service pour nos administrés et nos clients. On a un budget qui est satisfaisant, on a réussi à garder les dépenses de fonctionnement en dessous des 23 millions d'Euros, ce qu'on s'était fixés comme objectif. On fait des investissements importants, près de 6 millions d'Euros, pour améliorer le produit Val d'Isère, le tout en étant l'une des seules communes de France, depuis 8 ou 9 ans à ne pas avoir augmenté les impôts locaux. C'était un engament de notre équipe lors des élections municipales » Marc Bauer laisse ensuite la parole à Sébastien Frison, élu en charge des finances, pour présenter l'ensemble des points concernant ce budget.

Le premier concerne le versement d'une indemnité des 2 receveurs municipaux du trésor qui se sont succédés en 2018 à hauteur de 3724 ,25€. « Autant l'année dernière, j'avais demandé de voter contre ; autant cette année le travail existant entre lui et nos services a bien avancé, je vous demanderais donc de valider cette indemnité, qui paraît toujours incroyable au jour d'aujourd'hui, mais qui est nécessaire » Le maire abonde, expliquant qu'il est toujours pénible de donner de l'argent à une personne qui est déjà en charge de collecter les impôts. Pourtant ce receveur à aussi un rôle de conseil avec les services financiers communaux. Entretenir de bonnes relations avec le recevoir peut aider à optimiser les finances et in fine, faire économiser de l'argent à la commune. « ce sont les us et coutumes de notre République, […] on s'est rendu compte qu'il valait mieux lui verser ses 3000 Euros et que ça rapportait beaucoup plus de façon indirecte à la commune, c'est pour ça qu'aujourd'hui, par rapport aux autres années, on vous demande de voter favorablement pour ce petit complément de salaire, qui est complètement anormal mais c'est comme ça. C'est pas bien pour la France, mais c'est bien pour Val d'Isère !» avoue le premier magistrat. En cas de vote contre du conseil municipal, cette indemnité n'est pas versée, mais le maire précise que l'année dernière « On a été un peu punis […] on sait pas bien si c'est un pourboire, un service.... », un « racket » propose Dominique Maire qui reçoit l'approbation de Marc Bauer « c'est un peu malsain, on est d'accord » conclut ce dernier. Patrick Martin voit trois bonnes raisons pour voter cette indemnité : Le nouveau receveur municipal, monsieur Jerez est en poste depuis avril dernier et il est important d'entretenir de bonnes relations avec lui dès le début de sa prise de fonction. Le leader de l'opposition, Patrick Martin, affirme que Val d'Isère ne bénéficie pas d'une image parfaite vis à vis des services de l’État et que cette indemnité, « c'est un peu passer de la pommade ». Enfin, Patrick Martin reconnaît lui aussi le travail « assez exceptionnel » du service financier de la commune et que verser cette indemnité permet de continuer dans cette voie. Didier Bonnevie s'abstient, le reste des élus vote pour. Dominique Maire espère que cette somme d'argent est déclarée par monsieur Jerez et le maire ironise en disant que cette indemnité n'est pas versée en liquide.

Sébastien Frison entre ensuite dans le vif du sujet avec le point 2 qui concerne la clôture du budget principal de la commune pour 2018. L'adjoint aux finances parle d'un « très bon résultat sur cet exercice qui s'élève à un montant de 3 242 850, 49 Euros ». Cela signifie, en simplifiant, que la commune à dépensé 3 millions d'Euros de moins que ses recettes. Un peu moins d'un million d'Euros du budget investissement n'a pas été dépensé et sera donc rajouté au budget investissement 2019 « Cela est dû aux bonnes surprises et au bon travail de nos services sur les droits de mutation » précise Sébastien Frison. La commune touche 1,2% de chaque transaction immobilière « ce qui n'est pas neutre » précise le maire, même si ces recettes sont difficiles à anticiper dans un budget. La commune à touché plus d'un million d'Euros au titre des droits de mutation en 2018. La commune a le droit de percevoir ses droits de mutation car elle est classée comme commune de tourisme. Patrick Martin revient sur ce classement, affirmant « qu'on a eu chaud » car le dossier de classement en commune touristique a pris du retard et aurait pu ne pas être validé par les services de l’État. « On a reçu une note du ministère de l’intérieur » Val d'Isère à été classée commune touristique », s'étonne le maire, « comme si c'était un scoop » Il prend l'exemple de Méribel qui n'est aujourd'hui plus considérée comme commune touristique et que la compétence tourisme est désormais gérée par Bozel. « Si au début, on s'est pas jeté sur le dossier, c'est parce qu'on considérait ça comme une évidence que Val d'Isère soit classée comme une commune touristique, on l'a un peu pris à la légère au départ, on a dû aller plus vite mais aujourd'hui on est tranquille, pendant 12 ans, soyez rassurés, Val d'Isère est devenue une station touristique » ironise Marc Bauer. L'opposition vote contre. Patrick Martin s'explique en disant que, n'ayant pas voté le budget principal 2018, « tout ce qui concerne ce budget, on le votera pas ». « Patrick, avoir une position doctrinaire, c'est pas satisfaisant » reproche le maire qui explique que l'opposition peut voter contre un budget , mais qu'il est plus difficilement défendable de voter contre l'approbation de ce même budget à la fin de l'exercice quand il est bon. « Sur les 36 000 communes de France, 35 500 aimeraient voter le budget de ce soir. L'opposition, ce n'est pas être que négatif, tu peux reconnaître que ça se termine bien. Autant à des endroits on n'est pas bons, autant pour le budget, celui-ci est quand même exemplaire, asseyons nous autour de la table et soyons heureux » regrette Marc Bauer qui rappelle rapidement l'ensemble des investissements de la commune. Patrick Martin se défend et pointe du doigt le fait que c'est la première fois depuis plusieurs années que la commune ne se désendette pas. En effet en 2019 le recours à l'emprunt correspond à 2 millions d'Euros alors que le remboursement de la dette s'élève à un montant de 1,2 million. « C'est dommage, regrette le maire, autant nous sanctionner quand on n'est pas bons, là, vous sanctionnez l'ensemble des services, c'est pas sympa » Dominique Maire défend son leader. Elle reconnaît « l'excellente santé » financière de la commune mais affirme qu'elle est due à la vente de nombreux terrains communaux, ce qu'elle regrette. Sébastien Frison lui répond que les recettes liées à la vente de terrains servent au budget investissement et pas au budget fonctionnement et que cela n'a donc rien à voir. « J'anticipe sur la suite » se défend Dominique Maire. « Au départ, tu peux être contre un budget, après quand tu vois que la copie, en fin de course, elle est bonne, c'est difficile de voter contre un budget ».

Le point 3 concerne spécifiquement le budget primitif 2019 de la commune. L'objectif, explique Sébastien Frison était de ne pas dépenser les 23 millions d'Euros du budget de fonctionnement. « Cela, en demandant à l'ensemble des services et des satellites, une diminution de 5% par rapport au budget 2018. Je tiens à remercier tout le monde car tout le monde à fait l'effort, c'était pas facile ». L'excédent budgétaire dégagé en 2018 de 3,2 millions d'Euros servira notamment au budget investissement dont 700 000€ iront financer des travaux au Centre des Congrès. La compétence GEMAPI, liée notamment à la prévention des risques d'inondations, est également évoquée au titre de l'environnement externe. Cette compétence intercommunale court depuis le 1er janvier 2018. « On va s'en apercevoir sur nos feuilles d'impôts puisqu'on va avoir une ligne supplémentaire GEMAPI » affirme Patrick Martin. Le maire précise que cet impôt est plafonné à 40€ par foyer fiscal. Véronique Pesanti-Gros demande la position de la commune sur le transfert de compétence eau et assainissement prévue pour 2020. Le maire lui répond qu'il est partagé. « On est favorables à ce que ce soit l'interco qui reprenne cette compétence mais on n'est pas favorable à ce qu'elle le reprenne au 1er janvier 2020 car on considère qu'ils ne sont pas structurés. Il n'y a rien sur le budget de l'interco, ils n'ont pas le personnel compétent. Ça ne se fait pas à la légère un transfert de compétence comme ça […] Ça me paraît raisonnable , lors du prochain conseil communautaire de demander un report du transfert de compétences pour 2022 […] aujourd'hui l'interco gère les gardes champêtres et l'école de musique, GEMAPI c'est déjà un gros bébé, demain le service eau et assainissement, c'en est un autre » La discussion continue, Marc Bauer affirmant, sans être contredit, que Val d'Isère est bon élève sur le dossier eau et assainissement et que l'usine de traitement des eaux fonctionne bien. Un peu plus tard au cours du débat Patrick Martin évoque la taxe d'habitation qui contribue à plus de 3,6 millions d'Euros au budget communal et évoque sa suppression. Jean Paul Orange, Directeur adjoint des services, rassure en disant que l'état s'est engagé à compenser cette perte de revenus pour les communes à prix identique. Le leader de l'opposition pointe aussi du doigt le création de 5,5 nouveaux postes, dont un à la communication et demande des explications. Le maire évoque alors le nouveau magazine de Val d'Isère qui remplacera la « Lettre de Val » et dont nous avons déjà parlé dans les infos avalines. Florence Costerg, en charge du projet affirme que la cible du magazine sera les avalins et les copropriétaires, Dominique Maire s'étonne que « la personne qui est embauchée va s'occuper des trois numéros de 20 pages, ça me semble pas un poste très complet, je peux candidater ? » « il faut avoir moins de 30 ans. » lui répond le maire avec un sourire avant de terminer en affirmant qu'il s'agira d'un poste à mi-temps. Sébastien Frison reprend les rennes du débat en évoquant le budget investissement qui sera en 2019 de 6 332 253 Euros. Le principal investissement concerne la construction du garage à chenillettes, à hauteur de 2,4 millions d'Euros. « On en parle depuis 30 ans et nous on va le réaliser » affirme Sébastien Frison. Emma Vaudey prend la parole en détaillant les caractéristiques de ce nouveau bâtiment. Situé sous la « flamme olympique » de la Face de Bellevarde, il ne se verra quasiment pas. Il servira à entreposer les dameuses et à faciliter leur réparation. Situé en zone avalancheuse rouge, le garage sera complété par un tunnel qui le reliera au parking de la Face pour évacuer le personnel en toute sécurité en cas de risque de coulées. Les travaux devraient commencer quelques jours après la fin de saison et la livraison est prévue pour l'automne 2019. Le maire évoque rapidement les investissements concernant l'avenue du Prariond pour faciliter le cheminement piéton entre le Crêt et les Richardes, ainsi que ceux pour embellir la plaine de la Daille, et les 100 000€ budgétés sous la dénomination logement des actifs. Véronique Pesanti-Gros avoue ne pas comprendre : « Vous retirez le permis de construire sur les points plus loin [elle évoque ici, l'un des derniers points du Conseil sur lequel nous reviendrons plus tard] et mettez 100 000€ au budget, ce n'est pas très cohérent ». Le maire lui répond « Nous sommes des tenaces. Nous sommes convaincus qu'il faut des logements pour les actifs, c'est indispensable. On va livrer l’Écureuil [Les Richardes 3] cette année mais ça ne suffit pas. On a travaillé sur un projet de logement dans la zone de l'Adroit. On retire le permis parce qu'il a été attaqué par des voisins, mais c'est pas pour autant qu'il faut baisser la garde, on va créer un nouveau projet ici, c'est un endroit qui s'y prête assez bien » D'autres budgets d'investissement sont évoqués, notamment l'éclairage, le parc informatique, les ouvrages paravalanches ou encore les engins et véhicules « On a plus de 150 cartes grises sur la commune » précise le maire. « On aurait bien entendu 1000 questions » affirme Dominique Maire qui s'étonne d'une ligne d'investissement « TC10 de la Daille», « Je croyais que c'était la STVI qui s'en occupait »  demande-t-elle un peu naïvement. Emma Vaudey lui répond que la commune à profité des travaux de cet été pour assainir et regrouper un certain nombre de réseaux, désormais tous centralisés dans la gare de départ. Même question pour la ligne qui correspond aux menus travaux de la Maison de Val. Enfin le désendettement est évoqué dans les grandes lignes. L'opposition vote contre ce budget.

Les autres points présentés par Sébastien Frison concernent les budgets annexes et sont rapidement votés. L'opposition s'oppose. Le point sur les investissements culturels et sportifs est l'occasion pour Patrick Martin de critiquer les déficits récurrents de la SEM. Il tempère en affirmant que la SEM n'est pas là pour faire des bénéfices mais que tout de même, il faut être vigilant. Le maire lui répond que c'est le cas « La SEM gère des activités déficitaires, quand une activité est bénéficiaire en général les privés les prennent en main et font mieux que la collectivité» le maire évoque une de ses image favorite « c'est pas la même poche, mai c'est le même pantalon », signifiant par là que ce que perd la SEM, la commune le gagne. Marc Bauer évoque ensuite les travaux d'agrandissement du Centre des Congrès, ainsi que les autres équipements de la SEM. Dominique Maire se demande s'il est « raisonnable de consacrer 173 000€ à l'arrosage du terrain de foot et de rugby à Val d'Isère. On n'est pas dans le sud ! D'autant plus que ça sert très peu de temps » La majorité lui répond que ces investissements d'arrosage et de drainage sont indispensables pour conserver un terrain de qualité dans la vallée du Manchet, que des équipes professionnelles viennent s'y entraîner l'été. « C'est un choix de riches » dénonce Dominique Maire. L'opposition vote contre.

Le point 7 concerne le vote du budget parking 2019. C'est l'occasion pour le maire d'évoquer les 2000 places de parkings souterrains et les 400 ou 500 places en plein air. Le maire souhaite aujourd'hui construire un nouveau parking entièrement souterrain, à la place de l'actuel parking de l'UCPA. Il défend ce projet en avançant l'argument de la sécurité. Pour le premier magistrat, lors des périodes de fortes chutes de neige, quand le domaine skiable n'est pas accessible, les vacanciers vont déneiger leurs véhicules sur ce parking, là où le risque d'avalanche est important. Le vote du budget parking s'est fait à l'unanimité ; ainsi que pour les budgets eau et assainissement.

Le taux des taxes locales était également à l'ordre du jour. « Le produit reçu augmente tous les ans, pas parce que l'on augmente les taux, mais parce que l'on augmente les bases. C'est pour ça qu'en été, il y a quelques grues qui sont un désagrément, elles participent à la bonne santé économique de la station, il ne faut pas l'oublier. Si on augmente pas vos impôts c'est parce qu'on augmente les bases » explique le maire. Le vote s'est fait à l'unanimité.

Marc Bauer quitte la salle du conseil du Conseil Municipal au moment du vote de son indemnité qui s'élève à 10 000€ par an. En partant il  demande, le sourire aux lèvres « si vous pouvez me mettre une petite rallonge pour Colmar, ça m'arrangerait » provoquant l'hilarité de la plupart des personnes personnes dans la salle, élus et public compris. Patrick Martin en profite et demande à quoi servent ces indemnités. On lui répond qu'il s'agit principalement de frais de déplacements et de frais de bouche, Sébastien Frison lui annonce que les sommes dépensées annuellement dépassent le montant de cette indemnité. Le chef de l'opposition termine, lui aussi avec humour « merci d'avoir satisfait à ma curiosité prospective. » On précise ensuite à Dominique Maire, qui avait posé la question, que les frais de justice liés aux événements de Colmar sont du domaine privé. Cette indemnité est votée à l'unanimité, Marc Bauer remercie le conseil en rentrant dans la salle.

La parole est ensuite donnée à Gerard Mattis pour présenter très longuement le budget de la Régie des pistes. Celui-ci est de 9 104 299€ pour 2019 dont 7,4 millions pour le fonctionnement et 1,6 million pour l'investissement. Le 1er adjoint, avec la prose qu'on lui connaît, propose un budget « maîtrisé et offensif » Le carburant, utilisé surtout par les dameuses est un poste important du budget de la Régie des pistes. Pour faire face à une augmentation du prix du litre, une rallonge de 65 370 € a été décidée. Marc Bauer « remercie les gilets jaunes, parce que si il y avait eu l'augmentation [du prix des carburants] prévue par le gouvernement nous aurions eu un surcoût de 300 000€ . » La consommation des chenillettes, représente plus de 600 000 litres par an. Côté investissements, les principales dépenses vont concerner l'achat ou la location de dameuses, d'un 4x4 et d'une motoneige, de systèmes GPS pour analyser les épaisseurs de neige sur chaque massif, facilitant ainsi le damage et la production de neige de culture. Dominique Maire évoque un « nouveau jeu qui consiste à aller dans les gorges [de Malpasset] et à se faire héliporter » et demande comment s'effectue le paiement. On lui répond que lorsque le groupe de 34 personnes s'est retrouvé coincé, un comité d'accueil composé de la Régie des pistes et de la police municipale les attendait afin de procéder au paiement. Dominique Maire affirme que les héliportages « peuvent presque devenir rentables », ce à quoi le maire lui répond que la Régie des pistes n'est pas le SAF et que son objectif n'est pas d'être rentable, mais la sécurité des personnes. Dominique Maire, toujours, témoigne d'une collision dont elle à été victime sur les pistes et demande que soit organisée une discussion sur la sécurité sur les pistes. On lui répond que la sécurité sur les pistes s'améliore, que les secours sont de moins en moins nombreux, ce à quoi elle rétorque : « ce qui compte, c'est pas la réalité, c'est ce qui est perçu » affirmant que le sentiment d'insécurité sur les pistes augmente. Les points concernant le budget de la régie des pistes ont été voté à l'unanimité.

Emma Vaudey présente ensuite cinq demandes de subvention auprès de divers organismes, toutes votées à l'unanimité.

Audrey Nalin continue en présentant les conventions d'objectifs des association Vie Val d'Is, l'association pour le développement audiovisuel de Val d'Isère et Vivre livre. Là encore ces conventions d'objectifs ont été votées à l'unanimité. Dominique Maire a souligné l'affluence particulièrement forte lors des rencontres littéraires de février. Le maire surenchérit en disant que les trois associations citées « on ne peut être que satisfaits de les avoir. Elles sont dynamiques et correspondent à une demande de la part de nos administrés ou de nos clients, ça contribue à la vie du village donc bravo à Vie Val d'Is, bravo à Radio Val et bravo à Vivre Livre. »

Le maire reprend les rênes du conseil, en présentant les tarifs du ski d'été sur le glacier du Pissaillas. Du 8 juin au 12 juillet 2019, il faudra débourser 28,50€ pour un forfait journée, et 336€ pour un abonnement saison. Ces chiffres sont en augmentation moyenne de 1,8% « Qu'est ce qui justifie cette augmentation ? Il n'y a pas de remontée supplémentaire » demande l'opposition. Le maire lui répond qu'il est favorable à ce que le prix des forfait suive l'augmentation du coût de la vie. Patrick Martin revient sur sa demande d'ouvrir le téléphérique du Fornet et le télécabine du Vallon pour permettre au public d’accéder au col de l'Iseran lors du passage du Tour de France, le 26 juillet prochain. Marc Bauer répond que la demande à été acceptée par la STVI « on sera le seul col du Tour de France où les voitures seront interdites et où on pourra y accéder par la chaîne des remontées mécaniques » Dominique Maire continue : « Finalement c'était pas si difficile Marc, parce que quand Patrick à demandé tu a dis « Houlala c'est compliqué». « Il faut bien que de temps en temps vous serviez à quelque chose » rétorque le premier magistrat du tac au tac. Patrick Martin évoque l'idée du changement d'heure, affirmant qu'il y aura des conséquences importantes en cas d'adoption de l'heure d'été. Le maire répond qu'il y aura sûrement des changements d'horaires d'ouverture des remontées mécaniques. L'opposition vote contre ces tarifs.
Elle fera de même lors du vote des tarifs hiver. Le forfait journée coûtera 54€ pour le domaine Val d'Isère, et 61€ pour Val d'Isère-Tignes. A noter des tarifs préférentiels pour les familles. Familles au sens large, dit tribu composé au minimum d'un adulte et d'enfants et jeunes entre 5 et 21 ans. Quelques remarques sont faites sur ces catégories, qui auraient pu être plus larges selon Pascal Narboni. La discussion s'écarte assez rapidement, le conseil évoquant les débordements des jeunes scandinaves d'il y a quelques semaines. Ce point n'étant pas à l'ordre du jour et relevant plus des questions diverses, nous serons ici assez brefs. Marc Bauer avoue « des ratés », surtout sur la première semaine. Corine Reversade [en tant que directrice de la Folie Douce] demande à être prévenue lors de la venue massive de jeunes, afin de prévoir un encadrement adéquat pour son entreprise. Pascal Narboni propose de demander des renforts de sécurité d'autres pays, au titre de la coopération européenne, pour que des policiers scandinaves encadrent les jeunes nordiques.

Après cette discussion d'une demi-heure le cours normal du conseil municipal reprend avec les 3 derniers points d'urbanisme, votés assez rapidement et à chaque fois à l'unanimité.

Pas de questions diverses en fin de cette séance de près de 3 heures.