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17 élus ont participé ce soir au Conseil Municipal de décembre.
A propos du compte rendu du précédent Conseil Municipal, l'opposition ne veut pas le valider dans la mesure où elle affirme que depuis un an, il y a de la « censure ».

le conseil s'est prononcé pour la cession d'une bande de terrain de 1m50 de large « sans intérêt pour le public », dixit le maire, mais qui permet une entrée facilitée au garage du chalet demandeur situé en haut de la rive droite de l'Isère au Fornet.

Didier Bonnevie précise qu'il s'agissait d'une ancienne sarrire, c'est à dire un ancien chemin communal. « cette bande est en sur-largeur de la sarrire » précise le maire. Didier Bonnevie s'inquiète « Si on commence (à vendre)les chemins, je m'inquiète ». Le maire affirme que cela n’empiète pas sur le chemin. Florence Costerg affirme qu'elle n'est « pas emballée du tout » par cette vente. Le maire invite à piqueter sur place pour se rendre compte afin d'être sûr. Michel Bobbi affirme que le chemin avait déjà été détourné par ces travaux cet été. Didier Bonnevie réclame que lorsque les travaux débordent sur les sarrires, prenant un exemple au Laisinant, celles-ci doivent être refaites après ces travaux. Le maire répond qu'il est « aussi demandeur » que Didier Bonnevie. « Si vous êtes inquiets pour ces 18 m2, on ira piqueter pour se rendre compte » conclue le maire. Le point est donc reporté en attendant une vérification sur le terrain.

Le point 4 du Conseil revient sur la relance d'un nouveau PLU. Le dossier n'est pas simple. Il expose les enjeux essentiels comme l'attractivité de Val d'Isère à l’échelle des plus grandes stations internationales. Gérard Mattis affirme que ce qui est important est le logement des actifs. Philippe Borel demande comment Gérard Mattis fait pour sa propre construction. Il répond que les logements des actifs sont résolus et que les parkings aussi : « J'ai supprimé les boutiques du rez-de-chaussée pour faire le parking » lui répond-t-il. ce projet du nouveau PLU fait aussi état des modalités de communications au public. Patrick Martin prend la parole. Il affirme que l'ancien document du PLU avait des distorsions avec la réalité. Il réclame de faire partie des groupes de travail sur le nouveau document. Il regrette de ne pas avoir été consulté pour la décision de faire appel au jugement du tribunal d'annuler le PLU. Le maire répond que ce sont les conseillers qui ont préconisé d'interjeter appel. « Il faut qu'on travaille le nouveau PLU pour trouver des solutions sur certains secteurs pour moins construire ». Sans le PLU, la commune est revenu au POS. On dépose des permis de construire sur la foi de ce document, ce qui induit un COS et donc des constructions moins grandes. « Aujourd'hui, il y a 2 possibilités. 1) la révision et cela représente un délai de 24 mois. 2) Si la commune gagne l'appel, cela résout les problèmes en 8 mois » précise le maire qui rajoute que la progression des restaurants ou des nouvelles constructions d'altitude sont une véritable plus-value pour les clients.
La commune a lancé une consultation pour le choix d'un bureau d'études pour établir le document du PLU. La dépense est estimé entre 186 000 et 192 000 Euros TTC.
Dominique Maire affirme que si le PLU a été cassé, ça n'est pas de la faute des co-propriétaires ayant déposé des recours. « On verra à la cours d'appel » termine Marc Bauer.

Le conseil s'est prononcé sur le règlement local des publicités. Marc Bauer expose qu'il avait demandé à « Melle Val d'Isère » un trompe l’œil pour masquer le bâtiment en construction sur le Front de Neige. Ce trompe l’œil fait apparaître des publicités, notamment pour Audi. Philippe Borel déclare sa totale désapprobation y compris sur le nom de l'hôtel. Le maire explique qu'il y a eu une demande officielle pour s'appeler « Melle Val d'Isère » et que, selon lui, cela cadrait avec la marque de Val d'Isère. Dominique Maire rappelle que Pascal Narboni devait s'occuper de la protection de la marque de Val d'Isère et demande l'éventuelle étude réalisée. En cette époque de l'internet, le référencement de « Melle Val d'Isère » sera automatique affirme-t-elle en rajoutant « Une marque ne se donne pas ». « C'est un point de vue » rétorque le maire. « On a autorisé car on pense que ça va véhiculer le nom de Val d'Isère dans le monde entier » précise le Maire. Philippe Borel affirme que les 4 hôteliers présents au conseil seront derrière dans le référencement numérique des hôtels de Val d'Isère. « ça fait 2 ans qu'on a donné cette autorisation » affirme le maire. Patrick Martin demande si il y a eu un bon à tirer pour la bâche et comment va-t-on l'empêcher de mettre des Audi sur le Front de de Neige ? La réponse du maire : « On a des Porsche au Yule, des Tesla au Christiania, des Maserati à l'Avenue Lodge et justement le règlement local de publicité devrait gérer tout cela ». « Aujourd'hui on peut avoir des gens qui mettent des pubs sur les balcons » affirme le maire. Véronique Pesanti-Gros intervient «  Ce chantier a débordé et la commune avait donné des dérogations. Il faut que le maire demande en contrepartie l'enlèvement de cette bâche ». Jane Griffith précise que le chantier n'est pas débarrassé et que c'est un préjudice visuel. Elle suggère l'ajout de sapins devant le bâtiment. Patrick Martin rappelle que c'est « notre marque », rappelant l'investissement global du bâtiment, il ajoute que cet entreprise« met des bâches à 50 000 Euros avec des pubs de voitures dessus, c'est nul ! ».

Didier Bonnevie souhaite voir aussi des hôtels 2 et 3 étoiles pour permettre à d'autres catégories de vacanciers de venir à Val d'Isère. Le maire répond « je te trouve bien démago ! » « Aujourd'hui la construction d'un hôtel coûte 1500 Euros le m2 dans les vallées et 5000 Euros à Val. On se fait plaisir en voulant des hôtels de ce type ».

Ema Vaudey expose le dossier du marché du déneigement sur le secteur Joseray-Legettaz. Un autre lot concerne le marché du Val en Blanc. Ema Vaudey précise que le coût de fonctionnement réalisé par la commune était aussi élevé que celui proposé par des privés. Mais si les services communaux procèdent à ces missions, cela les priverait de pouvoir intervenir sur d'autres opérations urgentes en cas de chute de neige. Le Val en Blanc ne fait pas exception à cette règle. Philippe Borel fait, selon lui, une petite « blague » : « vous avez réussi à faire le Val en Blanc et le Val en Noir à cause de l'éclairage en panne en de nombreux endroits de la station ». Ema Vaudey répond qu'elle plaide coupable mais elle affirme que les réseaux électriques sont vétustes et que cela fait 3 ans qu'il y a des renouvellements de réseaux pour résoudre le problème. Il y a des problèmes d'étanchéité dans ces réseaux. Le manque de décoration de Noël provient « d'un dysfonctionnement du service ». Philippe Borel suggère le remplacement de la police municipale par des employés communaux. Le maire tempère l'élan de Philippe Borel faisant allusion à un certain nombre de différents entre cet élu et la police municipale. Faisant appel à un prestataire, le maire précise qu'à coût égal, il y aura un meilleur service. Véronique Pesanti-Gros affirme qu'elle est contre le Val en Blanc car il est générateur de problèmes. La maire lance un débat sur le Val en Blanc en exposant que le traitement des trottoirs est adapté pour qu'ils soient blancs et termine en précisant qu'il n'y a pas une station où les trottoirs ne glissent pas. Il lance « Véronique, balaie devant ta porte ». Véronique Pesanti-Gros réclame plus d'employés municipaux pour déneiger les week-ends. Ema Vaudey annonce l'acquisition d'une machine avec un balai tournant. Gérard Mattis relance en demandant l'engagement de tous les commerçants afin de mettre du gravier devant leur échoppes.

Le conseil a une nouvelle fois déploré le manque de civisme lié aux dépôts sauvages des encombrants.

Le conseil a validé la construction d'un bâtiment de 82m2 pour 102 000 Euros sur l'aire de chaînage de la Raie afin d'avoir un lieu de stockage pour des matériels saisonniers. Le coût est supporté par la vente d'une partie du garage des Richardes.

A propos des fiches de poste du personnel communal, Dominique Maire demande une mise en évidence de l'impact financier de ces modifications de postes et promotions. Cet impact est de 3000 Euros sur 5,8 millions de masse salariale.

Certains promoteurs ayant acheté des terrains communaux pour des réalisations immobilières n'ont pas acquitté leurs dettes envers la commune. Les élus sont revenus sur ce dossier à propos notamment du bâtiment de résidence hôtelière située à côté de l'ancienne gare du téléphérique de Solaise. Dominique Maire s'interroge de savoir pourquoi ces versements ne sont pas réalisés. Le montant du est de 5,4 millions d'Euros. Sébastien Frison, élu en charge du dossier, a parlé d'un dossier complexe. Dominique Maire s'exclame « J'aurai du acheter un terrain ! ». le maire répond « on pouvait attendre mais on décalait la construction d'un an. Sur une année, ce sont pas des recettes neutres. » « Vous voulez plus de conforts et pas de recettes » lance-t-il à son interlocutrice.

Les points se terminaient par le rapport de délégation des parkings avec la SAGS. Le chiffre d’affaire a baissé de 1,2%. La redevance versée à la collectivité est de 325 059 Euros en 2017.

En question diverses :

Philippe Borel affirme que la STVI a une responsabilité dans l'annulation du Critérium Femmes « mettant tout en route à la dernière minute ». Marie-Laure Mattis répond que les températures ont empêché la production de neige. Didier Bonnevie réclame une discipline dans les travaux pour ne pas endommager les réseaux et que cet état de fait pose un problème. Marc Bauer demande de l'objectivité. « Il n'y a pas eu un jour où on aurait pu faire de la neige ». Gérard Mattis informe que « Les alimentations des canons sur le haut de la OK se fontt dans l’Isère et qu'il était impossible de prendre de l'eau dans l’Isère à cause des travaux de la plage de dépôt. Les alluvions engendrées par ces travaux pouvaient en effet boucher les buses des canons à neige. Il n'y a eu que 56 heures permettant de fabriquer de la neige. Il suggère de revoir les choses en retardant le Contrôle Neige effectué par la FIS pour décider de la faisabilité ou non des courses de Coupe du Monde . » Gérard Mattis conclue en précisant que tous les secteurs sont skiables et de bonne qualité. Marc Bauer a rappelé sa position en émettant le souhait que la Compagnie de Alpes reste dans son cœur de métier.

Le maire annonce par ailleurs que les négociations entre le Club Med exploitation et son hébergeur sont encore en cours ainsi que celles sur le prix des forfaits de la STVI accordé à cet établissement. Le maire précise qu'il soutient la STVI afin ne pas dévaloriser le prix du forfait pour cet organisme.