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13 élus ont participé au Conseil municipal du 15 octobre qui a commencé à 17h40. Le maire annonce d'emblée le prochain conseil au 20 novembre.

Marc Bauer, maire, a présenté la modification simplifiée du PLU. Après un mois d'enquête publique simplifiée, 3 observations ont été consignées. Une favorable au Joseray, et 2 autres défavorables craignant des passages de skieurs à leurs abords, au niveau des chalets au pied du Front de Neige. Constatant cela, le maire a proposé de ne pas modifier ce qui avait été défini dans l'écriture initiale n'excluant pas notamment la possibilité de faire passer les skieurs au pied du Front de Neige.
Le PLU est passé au tribunal administratif lors d'une audience il y a une dizaine de jours. Selon le maire, Le tribunal « n'a pas conclu à des annulations de délibérations » mais souhaite des modifications de « formes ». Le jugement est prévu le 06 novembre.

Le maire annonce un avenant à la convention montagne pour le projet de construction d'un nouvel hôtel, situé en contrebas de l'hôtel Bellier de surface de plancher de 2618 m2 de 38 chambres, signé avec M. Gautier Medinger. Cette signature oblige l'exploitation d'un hôtel traditionnel pendant 25 ans sans quoi des indemnités seraient reversées à la commune.

Patrick Martin, chef de l'opposition, regrette le manque de projets de logements des saisonniers. Le maire répond qu'il y a 10 ans, il n'y avait plus de projets hôteliers et il faut aujourd'hui être incitatifs pour ces projets. Val est devenue « attractive » pour ces investisseurs. Afin de régler le problème des logements du personnels, les élus constatent que la commune pourrait être de nouveau plus exigeante à propos de ces logements. Il y a peu de foncier. En termes de projets communaux, il y a l’Écureuil (Les Richardes 3) et le maire espère sortir le projet de la ZAC de l'Adroit. Il est aussi rappeler qu'il faut trouver aussi des solutions avec l'aide de l'intercommunalité. Selon Marc Bauer, la mixité en terme de répartitions de logements de vacanciers et ceux des saisonniers est nécessaire. Suite à la demande de Dominique Maire, le maire ne s'est pas dit opposé à imposer, dans le cadre de délivrance de permis de construire, un pourcentage de leurs constructions réservé au personnel. Dominique Maire rajoute que la mairie n'est pas là pour subventionner des projets de logements d'employés au profit d'entreprises privées. Patrick Martin souhaite que ces investisseurs ne se reposent pas sur la collectivité pour héberger leurs personnels.
Le maire initie l'idée d'un projet de territoire avec Tignes à propos de la carrière du barrage rive gauche de l'Isère.

Les élus ont voté la convention Montagne avec l'hôtel la Tovière afin de régulariser les pourcentages de la nouvelle construction allouée à l'exploitation hôtelière.

La commune a vendu 2 parcelles à la Daille de 3m2 et 27m2 dans le cadre de la construction d'un bâtiment de logements de personnels de la Société les Ravières au prix de 650 Euros le m2. Le maire rappelle d'une part, avec son accord, que la bâtiment est déjà construit et que le tarif de vente de ces terrains au profit des hôtels avalins est le même pour tous. « On l'a fait pour les autres on le fait pour la famille Machet » précise le maire.

Dans le cadre de la décision modificative budgétaire avec la Régie des Pistes, Marc Bauer indique que la concession avec la STVI arrive à son terme avec Bonneval qui gère le glacier du Pisaillas. Il en profite pour informer le conseil que Bonneval continue son travail sur le projet de liaison avec l'Iseran et Val. Après l'idée d'un téléphérique, il semblerait aujourd'hui que celle d'un télésiège soit maintenant plus d'actualité.

Dans le cadre des discussions sur le budget eau et assainissement, Sébastien Frison annonce l'arrivée d'eau de la ville en haut du massif de Solaise. La répartition du financement de ce projet est de 40% pour la STVI, 40% pour l'hôtel de la Tête de Solaise et 20% pour la commune. Philippe Borel, élu de l'opposition, parle au nom de son frère, exploitant du restaurant et futur hôtel en haut de la tête de Solaise, de la répartition des charges d'acheminements des canalisations. Le maire explique que le génie civil avait été pris en charge par la STVI. Philippe Borel rappelle que le restaurant de son frère est seul alors que la STVI exploite 3 restaurants à Solaise et que cela ne lui semble pas équitable.

Dans le bâtiment de la gare de départ du nouveau TC 10 de la Daille, il y aura au rez-de-chaussée des toilettes, les caisses, les parties techniques. Pour le premier étage, le maire a prévu de faire une visite de ce bâtiment pour présenter ces locaux mais il n'y a pas, pour l'instant, de projets définis quant à sa destination. L'opposition annonce qu'elle n'acceptera pas le fait qu'il n'y ait pas de WC publics en gare inférieure. La commune va se renseigner. Philippe Borel émet d'une manière tranchée des réserves sur les « capacités » de la direction de Val d'Isère Téléphériques. Le maire répond qu'on ne peut pas avoir des avis aussi affirmés sur le personnel pour un délégataire. « C'est compliqué avec tous les délégataires » précise le maire.

Dans les questions diverses :

Patrick Martin s'interroge sur le départ du directeur du Club des Sports Vincent Jay. Il demande si le Club continue tel quel ou si la commune envisage d'autres solutions. Le maire explique que Vincent Jay a été sollicité par la Banque Populaire pour un job intéressant. Marc Bauer affirme qu'il faut mener une réflexion sur le fond. C'est peut-être une façon aujourd'hui de « récupérer certaines prérogatives du Club ». Sur le papier, il y a une évidence de regrouper les compétences, mais « il ne faut pas casser l'image du Club de Val d'Isère ». « Soit on reste et on reprend un champion, soit on rentre dans la SEM l’événementiel sportif » et le club garde l'associatif. Mais il ne faut pas se précipiter. Michel Bobbi rappelle l'importance d'une bonne coordination entre la Régie des pistes et le Club. « On va regretter Vincent Jay » conclue le maire. Marie Laure Mattis ne souhaite pas une fusion avec la SEM.

Dominique Maire demande où en sont les chantiers ?
Ema Vaudey répond « que l'on s'occupe au quotidien ».
Le maire se dit préoccupé par 3 chantiers, le Brussel's (NDLR : Le futur Hôtel Melle Val d'Isère), l'hôtel au pied du départ de l'ancien téléphérique de Solaise (Notre Photo) et l'hôtel de la Tête de Solaise. S’inquiètant sur des entreprises qui viendraient pendant la production de neige, le maire a convoqué les maîtres d'ouvrages. Un calendrier précis a été demandé. « Il y aura un débordement, c'est le Brussel's » affirme le maire en précisant que ces chantiers ont des exigences techniques hors normes. Pour le Brussel's, il explique qu'il n'y a eu aucune défaillance. Le maire explique qu'il faut construire les étages pour ancrer les fondations qui sont assimilées à un bateau dans un terrain gorgé d'eau. « Il faut au moins 2 étages ». De ce fait, les responsables des travaux feront tout pour proposer une meilleure solution à l'ouverture de la station et une dérogation est accordée par la commune jusqu 'au « 5, 6 décembre ». Pour l'enneigement du Front de Neige, les camions passeront le long des chalets pour éviter d’abîmer la neige. Il y aura d'autre part des trompes-l’œil sur les murs en construction.

Pour la Tête de solaise, la grande grue sera démontée à la fin du mois. Les cabanes de chantiers seront rangées.

Selon Marc Bauer, « les travaux de la plaine de la Daille se passent bien ». Les travaux sont réalisés et la commune est plus sereine. Le protocole avec le consort Marchand est, selon le maire, chez le notaire. Le petit lac construit le long de la route sera vidé l'hiver pour accepter le circuit de glace et accepter de la neige et rempli l'été. Le maire affirme que cette plaine sera un bel aménagement.
Il rappelle aussi le très bon travail de remise en état de la carrière du Manchet.
Le maire informe en fin de séance que les services de l'état affirment qu'il y a un problème de structure au niveau du tunnel du centre qu'il faut régler avant l'hiver. La commune cherche des solutions.

Benoit Launay