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En montagne, notamment dans la réserve naturelle de la Bailletaz qui s’étage de 2050 mètres à 3602 mètres d’altitude, les plantes ont dû trouver une parade pour s’adapter au climat et se développer. Il existe beaucoup de contraintes pour elles tel que l’altitude (le froid, la neige), l’exposition et la situation géographique du lieu où elles poussent…
Pour s’adapter au froid, au vent et au manque de nutriments dans le sol, les plantes réduisent franchement leur taille.
Par exemple, il existe des saules herbacés, qui sont des arbres de la plus petite taille qui soit. Pour certains, ils ne dépassent pas quelques centimètres de haut. Ils se présentent sous la forme de petits arbrisseaux rampants avec de toutes petites feuilles, ce qui leur permet d’utiliser au mieux la chaleur du sol, ou en hiver de bénéficier de la protection de la couche neigeuse et d’éviter l’effet désséchant du vent.
Lors de votre promenade, vous pouvez rencontrer sur les rochers de jolis coussinets roses, la silène sans pédoncule. La forme en coussin permet de mieux retenir l’eau et l’humus (terreau créé par les plantes elles-mêmes), et de créer une couche d’air afin de concerver une température relativement élevée.
Soumises à l’action du vent et à la sécheresse de l’air, les plantes de montagnes se déshydratent. Afin de concerver l’eau, les plantes grasses stockent ce précieux liquide dans leurs feuilles charnues. Les plus caractéristiques de ces végétaux sont les joubarbes grace à leur feuilles imbriquées.
Les orpins ou sédums, ainsi que certains saxifrages, ont également adopté cette forme efficace pour s’adapter aux lieux les plus secs.
Les génépis et edelweiss sont typiquement velus sur les feuilles, ce qui leur permet de retenir une partie des rayons solaires, et de réduire leur perte en eau.
Article réalisé par les gardes de la réserve naturelle de la Bailletaz