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Frédéric Monneret a été élu ce matin par le Conseil d'Administration, nouveau président du Syndicat des Cafés, Hôteliers, Restaurateurs et Discothèques de Val d'Isère. Il remplace Renaud Mattis qui n'avait pas souhaité se représenter. À 37 ans, le patron charismatique de l'hôtel Avancher, prend les rênes de cet organisme syndical avec une vision affirmée qu'il a développé lors de sa profession de foi. Le nouveau président souhaite fermement devenir tout d'abord une force de propositions auprès des décideurs du tourisme avalin « Je veux être la voix progressiste de l'ensemble de la profession » nous dit-il. « Mon objectif est d'apporter une vision des choses corporatiste sur les actions globales de la station ». En cela, le discours de Frédéric Monneret est clair. Il veut du monde pour remplir les hôtels mais aussi les cafés et métiers de bouche. Et pour cela, il souhaite apporter des idées pour redynamiser l'été et les ailes de saison d'hiver. « Val d'Isère fonctionne bien mais c'est maintenant qu'il faut travailler pour l'avenir ». En voulant « bouger les choses », il donne comme exemple le fait que les hébergeurs n'ont pas encore tous les moyens de commercialiser l'été prochain car des flous persistent sur le prix des remontées mécaniques pour accéder au Bike Park. Il rappelle aussi que l'osmose totale entre la commune et Val d'Isère Tourisme n'est pas le meilleur moyen pour faire avancer les choses en terme de satisfaction de la clientèle : « Si les organisations syndicales avaient un relais de concertation plus avéré avec les services de promotion de la station, il y aurait eu une meilleure compensation d'accueil des clients au niveau de la gare routière qui a été démolie ». En disant cela, Frédéric Monneret ne s'inscrit pas du tout dans une philosophie de combat mais, au contraire, de réflexion commune permettant d'apporter une meilleure offre et expérience de vie des vacanciers au pays. En concertation avec ses pairs, le syndicat mènera aussi un réflexion sur l'ouverture « précoce » du ski au 23 novembre. Rappelant l'obligation de résultat des entreprises, il émet un doute sur un creux de vague pendant les 15 premiers jours de saison. En cela, il souhaite être apporteur d'idées pour valoriser cette période. « On fait aussi du business » affirme-t-il sans se voiler la face. « Je ne suis pas un révolutionnaire » précise-t-il mais on sent déjà dans l'attitude de Frédéric Monneret la volonté de rassembler les acteurs de son syndicat afin de défendre au mieux leurs intérêts étant convaincu qu'en le faisant, il défend aussi ceux de Val d'Isère. « Je veux trouver des solutions pragmatiques car je ne suis pas un utopiste » conclut-il.
Benoit Launay