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Autant une Coupe du Monde de ski peut attirer des milliers de spectateurs, autant une course FIS ne semble pas intéresser le grand public. Et pourtant, à y regarder de plus près, les 2 compétitions FIS qui se sont déroulées ce week-end à Val d'Isère méritaient un peu d'attention de la part des amateurs de sensations fortes, qu'ils fussent du pays ou qu'ils soient en villégiature dans la station. Car une course FIS, si elle n'a pas l'aura de ses grandes sœurs que sont les Coupes d'Europe et Coupes du Monde, mérite un peu d'attention. Tout d'abord, la qualité des compétiteurs. Lors des 2 slaloms, les piquets tapent aussi fort sur la neige au passage des athlètes que lors des courses plus prestigieuses. Les meilleurs envoient « sévère » dans les courbes au point, souvent, de déraciner les jalons. Ensuite, l'exigence d'organisation. Une telle course demande une compétence quasi aussi exigeante que pour les rendez-vous de premiers plans. Rien que pour les slaloms de ce week-end, plus de 40 personnes ont été mobilisées. 3 personnes au chrono et son doublage manuel, un juge au départ et à l'arrivée, 7 personnels du Club, 8 pisteurs, 10 moniteurs, les personnels des remontées mécaniques qui ouvrent plus tôt, 10 bénévoles et des contrôleurs de portes. Ajoutez à cela plus de 100 compétiteurs et 30 coaches et vous obtenez une jolie communauté qui a bénéficié de surcroît de très belles conditions météo et une qualité parfaite de neige, surtout le dimanche. De quoi satisfaire le public qui aurait pu s'arrêter au bord du tracé pour regarder les coureurs s'engager avec puissance et détermination dans la pente. Et cela aurait pu être aussi, pour les locaux, le plaisir de voir une athlète du pays, Lucy Yates Smith, monter sur le podium. Après une deuxième place samedi, elle remporte la course dimanche.

Benoit Launay