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17 sur 19 conseillers municipaux présents. On nous avait promis un conseil haut en couleurs, ce ne fut pas le cas, les débats ont été normaux, certes défendus mais sans effet de manchettes.
Pour commencer, certains élus s'interrogent sur la présence de banderoles sur le nouveau garage mécanique de la Daille ainsi que la présence d'une station de lavage devant ce garage. Certains élus, Philippe Borrel et Florence Costerg, estiment que ces banderoles et la station de lavage sont des pollutions visuelles qui ne respectent pas les règles. Le maire et Jean Charles Boraso précisent qu'ils seront vigilants.
Le maire s'est plaint du manque de civisme de la population et des commerçants à propos des encombrants.
Patrick Martin demande des explications sur le budget du musée. Le maire précise que la somme d'un peu plus de 100 000 Euros est celle qui avait été votée et qu'il n'y a pas eu de dépenses supplémentaires.
Dans les décisions du maire, Marc Bauer a pris la décision d'accorder la réalisation de la tourne de l'Adroit car « il y avait urgence ». Il annonce un projet de constructions à logements sociaux.
Le premier point de l'ordre du jour faisait état de l'avenant n°1 au protocole d'accord entre la commune et les consorts Marchand-Maillet. En 2015, un protocole avait été signé entre le maire et le Consort précisant que la « plage de dépôt » de la plaine de la Daille, engendrant des échanges de terrains, devait être réalisée par la commune en 2017. Du fait de complications administratives, la commune n'a pas tenu la date et un nouveau protocole devait donc être signé. La famille a accepté ce retard sans compensation financière alors que le protocole prévoyait des indemnités en cas de retard. Le maire précise néanmoins que, à partir du 1er janvier 2018, ce type de travaux revient à la communauté de commune et l'administration, ce qui alourdirait les démarches. À priori, la commune restera maître d’œuvre et il n'y a pas selon le maire de risques financiers. À propos du concassé sur la plaine de la Daille (NDLR : posé sur le terrain du propriétaire des matériaux) pour lequel Didier Bonnevie s'inquiète : « Pour cet hiver c'était gênant, mais on a trouvé un accord pour que le circuit de glace puisse fonctionner. On n'a pas pu faire autrement » explique le maire. Philippe Borrel s'inquiète des engins de travaux publics en place à cet endroit.
Les élus ont ensuite acté la mise en œuvre de l'opération de la Zac du Coin. Le maire précise que l'UTN avait été validée le 20 décembre 2013 et que sa durée est de 4 ans. Il fallait donc démarrer la tranche 1 de la zone afin de conserver cet UTN (Unité Touristique Nouvelle). Le maire sait que cela peut porter un préjudice visuel mais selon lui : « La démolition était plus importante pour garder l'autorisation UTN » valable 4 années de plus grâce à cette démolition. Patrick Martin estime que l'on était dans l'urgence et se demande qui a démoli. C'est Sotarbat qui a démoli et la commune avance les coûts cette démolition. Son montant est de 70 000 Euros. Le leader de l'opposition interroge le maire sur ce qui va changer pendant les 4 années à venir considérant que l'on vient de passer déjà 4 années. Le maire répond que c'est le jeu des négociations. Les propriétaires sont plus à l'écoute et les démarches administratives sont plus longues que prévues. « C'est un peu une discussion de marchands de tapis et il y aura encore de nouvelles modifications ». « Je pense que la démolition de la gare routière a été un signal fort. On a repris des rendez-vous et on va s’asseoir autour de la table. Il n'y a pas de freins ni de barrières insurmontables. C'est un bon projet pour Val d'Isère. » « Pour la DUP, si il y a un barrage par rapport aux propositions, on se posera la question si elle vient. Je suis prêt à aller à la DUP » (Déclaration d'Utilité Publique permettant notamment l'expropriation). Gérard Mattis réclame un conseil municipal lié comme une cordée. Patrick Martin répond que le guide donne les informations à ses clients, ce qui ne semble pas, selon lui, être le cas dans le conseil municipal. L'opposition regrette avoir appris par Radio Val la démolition de la gare routière.
À propos du parking du Crêt, le maire affirme qu'il connaît tous les reproches faits autour des travaux liés à la commune, quelque soient les travaux. Mais les « travaux personnels ne sont pas meilleurs », on a « 6 mois pour les réaliser ». Philippe Borrel répond qu'il se demande pourquoi la route a démarré si tard, la réponse provient des réponses de marchés plus longues que prévues. Marc Bauer répond que « l'on déplore aussi la livraison en saison de matériel dans les travaux de privés et ce sont les mêmes qui nous reprochent les retards. Mais c'est bon signe, quand il y a du bordel, c'est que ça marche. Quand il n'y a personne, les rayons sont bien rangés. Ça ne sera jamais parfait. Il n'y a pas tant de gens qui se plaignent. À 98%, les clients venus pour l'ouverture étaient satisfaits ». Gérard Mattis rappellent que ce qui est important est la satisfaction du client, ce qui a été le cas pour l'ouverture. 99% de clients satisfaits dixit Gérard Mattis. Patrick Martin répond que 99%, « ça fait un peu Union Soviétique ». Le maire revient sur certaines difficultés liées à la construction donnant en exemple la présence de « quelques plants de sirses (fleur protégée) » empêchant le remblaiement du chemin d'accès au bâtiment. Le maire annonce l'inauguration du parking le 15 décembre et une ouverture probable le 08 décembre. La toiture du chalet attenant ne sera pas construite cet hiver à cause de retards de fabrication et de livraison de charpentes. Le maire a jugé bien de remettre une bâche de promotion à ce niveau juste à côté du bâtiment neuf du parking.
Le maire a demandé de « régulariser » des travaux qui ont été faits « au coup par coup » notamment en sous-sol de la Folie Douce. Ces travaux ne débordent pas de la concession. Didier Bonnevie se demande s'il est bien de valider après coup des travaux déjà réalisés. Le maire affirme que c'est une « pratique connue » à Val d'Isère. Le maire de Val précise qu'il y a des précédents et qu'il n'y a pas d'infractions autour de ces pratiques. Didier Bonnevie acquiesce en précisant qu'il connaît des privés ayant réalisé des extensions non déclarées qui seraient encore gagnants même s'ils avaient 20000 Euros d'amende. Didier Bonnevie ne voit pas d'objections à la régularisation pour la Folie Douce.
Les élus ont ensuite parler du projet du Chalet construit par la SARL Holdispan appelé le « Montana » qui serait construit à droite de la gare du téléphérique de Solaise quand on la regarde d'en bas. Le conseil qui avait déjà validé ce projet de construction sur la parcelle communale a autorisé la SARL à déposer le permis de construire. Cette bâtisse sera une résidence hôtelière 5 étoiles. Le maire a souhaité rabaisser à 11 mètres au lieu de 14 mètres la partie amont du bâtiment.
Les élus ont planché sur le dossier de la convention d'occupation précaire du Club House de la Face. Le maire explique qu'il y a actuellement une convention avec un exploitant. « Pour rester dans la même logique. Il y a un projet de rénovation globale du bâtiment. Aujourd'hui, on est dans la continuité du bâtiment. On souhaite prolonger cette concession » en attendant un appel d'offre en 2020 lors de la rénovation probable du lieu. Il faut attendre la vente de parcelles pour obtenir des financements permettant ces rénovations. Philipe Borrel insiste sur le fait qu'il avait « raison de dire qu'au départ cette concession était de 6 ans au lieu de 2 ». Le maire répond que « l'on travaille sur les Richardes 3, et ça fait 5 ans que l'on a commencé » affirmant ainsi que les projets sont toujours plus longs que prévus. « Le club house de la Face est sympa, ce qui compte est la finalité ». L'opposition a voté contre.
Audrey Nalin a demandé de valider la convention de mise à disposition d'un agent de la communauté de communes de Haute Tarentaise auprès de la mairie de Val. Le coût de cet enseignant de musique est de 6 787 Euros pour 193h d'enseignement.
Les élus sont revenus sur le transfert du centre d'exploitation routière de Val d'Isère. Le maire se demande si le local rive gauche de l'Isère est libre cet hiver auquel cas, la commune pourrait récupérer des logements sociaux. Le centre d'exploitation sera transféré aux Boisses.
La commune a régularisé les loyers de location du terrain privé sur lequel était construit la gare routière publique. Le montant de ce retard de paiement locatif était de 82 942 Euros. Le maire annonce que la billetterie des services trains-bus et conciergerie seront assurées à l'office du tourisme. Michel Bobbi s'élève à haute voix contre le fait que la circulation des piétons est très difficile voire impossible et même « dangereuses » à ce niveau. Le maire a répondu qu'il fallait d'abord régler les problèmes qui existaient depuis longtemps avant de prendre d'autres décisions. La barrière a donc été montée en bordure du terrain privé. Marc Bauer annonce néanmoins une rencontre jeudi matin avec les propriétaires pour en reparler.
Dans les questions diverses :
Philippe Borrel rapporte que les restaurateurs du Fornet n'étaient pas prévenus que le Fornet ne serait pas skiable à cause du fait que, selon lui, les enneigeurs n'ont pas fonctionné. Gérard Mattis répond que lundi « on était inquiets sur l'ouverture et que la priorité des priorités étaient de renforcer le domaine de Bellevarde pour assurer la liaison. Il faut être fier du travail réalisé. Le service d'enneigement a fourni un bon travail, la preuve étant que les skieurs de Tignes sont venus sur Val d'Isère. Le tempête d'il y a 15 jours avait tout détruit au Fornet. Le vent a emporté la neige au delà du domaine. Il faudra améliorer le réseau de canons à ce niveau». Philippe Borrel affirme que plus personne n'a confiance en la STVI. Tollé de la part des interlocuteurs en face qui s'insurgent contre cet affirmation. Marie Laure Mattis précise que les personnels des canons à neige travaillent jour et nuit pour assurer le service et que Philippe Borrel ne peut pas avoir de telles affirmations. Patrick Martin s'étonne que les promesses de 1200 m3 heure ne permettent pas un enneigement total en 4 jours. Gérard Mattis répond que l'Isère est cette année très basse et que les personnels de l'enneigement ont fait un travail remarquable. Les 25 exposants de l'ouverture ont écrit qu'il souhaitaient revenir à Val d'Isère l'année prochaine car c'est dans cette station qu'ils effectuent le plus grand nombre de tests.
Véronique Pesanti Gros affirme que Val Thorens a mieux communiqué que Val pour l'ouverture. Le maire répond, par opposition, que « l'on communique peut-être moins mais que le monde vient quand même » !
Didier Bonnevie revient sur la promesse du maire lui ayant été faite à propos de la construction des chalets à droite du Portillo comme promis lors du précédent conseil. Le maire affirme que c'est en cours et lui promet de fournir ce document.
Les questions diverses ont été ensuite très difficiles à suivre tant le bruit généré par des conversations extérieurs ou privées couvrait les débats.
Le prochain conseil se tiendra le 18 décembre à 18h.
Benoit Launay