Les organisateurs de la 4ème édition de l'Alsaco-avaline ont eu le nez fin. En déplaçant la fête de la place de l'Office du Tourisme à la salle abritée du Club des Sports, ils ont échappé à la pluie de vendredi soir, donnant ainsi le plaisir aux convives de manger de délicieuses tartes flambées à la crème et non... à l'eau. Comme son nom l'indique, l'Alsaco-Avaline est le fruit d'une union sacrée entre les jeunes avalins plongés dans le monde associatif et leurs homologues alsaciens, expatriés de leur région natale pour vivre dans la station. On imagine aisément que le choc entre ces générations séparées par une culture de plusieurs centaines de kilomètres donne un cocktail positivement explosif qui réunit dans un premier temps le sens de la fête, puis l'amour de la bonne chair et le plaisir de la convivialité. Ces 2 peuples ne pouvaient donc que s'entendre et depuis 4 ans, la montée en puissance de l'événement prouve la générosité des 2 camps. Résultat, jamais la salle du Club des Sports, pourtant bien grande, n'avait été aussi remplie pour une festivité populaire où la simplicité, la gourmandise et la félicité du verre partagé sont les locomotives de la réussite de ce rendez-vous. La pluie, finalement, n'avait qu'à se remettre à autre jour, car ça n'était pas son jour pour gâcher cette belle rencontre d'hommes et de femmes. Les organisateurs sont ravis, et le terme est encore faible. L'amicale des Pompiers et l'association Lu Pic à Bouic n'ont pas chômé pendant cette soirée servant 410 Flàmmeküeches. Un record. Le partage entre des cultures différentes a du bon. Il rallie les hommes et perpétue des actions qui vont devenir des traditions à Val d'Isère.

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