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Le Collectif « Ecomove » rattaché à l’Association Vie Val d’Is a procédé à son inspection pédestre annuelle afin de nettoyer l’une des montagnes de Val d’Isère. Après Bellevarde l’année dernière, ce fut au tour de Solaise d’être examinée par la trentaine de bénévoles qui avaient répondu à l’appel éco-citoyen. Parmi les volontaires, une équipe issue du comité d’organisation 2009 avait pris part à cette journée de nettoyage. Au final d’une matinée et un après midi sur le terrain, 250 kg d’objets en tout genre étaient récupérés. En tête du classement du hit parade des pollueurs, les fumeurs détiennent la palme. « On est allé parfois à 4 pattes sous le télésiège des glaciers entre les pylônes, pour bien nettoyer la zone de tous ses mégots » nous dit Emmanuelle Vaudey, conseillère municipale qui avait pris part à l’action. Pas mal d’objets métalliques étaient aussi ressortis dépassant à peine de terre. Câbles ou objets de fer d’anciens travaux ou d’anciens équipements. Nadège, du comité 2009, retrouvait quant à elle un tuyau d’aspirateur, en pleine nature, à …2500 mètres d’altitude. La folie du ménage de la part, sans aucun doute, d’une fée du logis en mal d’espace ! Bref, on trouve de tout quand on se penche pour regarder de près nos montagnes. Mais, selon les observateurs, il semble néanmoins que la situation soit moins dégradée qu'elle ne l'était il y a quelques années. Après un bon repas réparateur, Fredéric Monneret, initiateur du projet et très actif dans le domaine de l’écologie à Val, réunissait en public le maire accompagné par Luc Reversade, restaurateur d’altitude et Pascal Narboni, conseiller municipal qui propose en ce moment à Val d’Isère l’établissement d’une étude permettant d’établir le bilan carbone de la station. On retiendra de ce mini-Grenelle de l’environnement à l’échelle avaline une volonté affiché de Marc Bauer de commencer un processus raisonné de nos dépenses énergétiques et de nos attitudes. « J’encourage une circulation douce » précisait-il faisant allusion notamment à cette fâcheuse habitude qu’ont les avalins à se déplacer en voiture pour de tout petits trajets.