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15 sur les 19 élus se sont présentés à la session de décembre du Conseil Municipal.
Le conseil a adressé ses remerciements à tous les services pour le bon déroulement de l'organisation du Critérium de la 1ère Neige. « On fait de belles choses à Val d'Isère ».
En premier point le Conseil a validé les dates d'ouvertures de la station :
Pour l'été 2017, le glacier ouvrira du 10 juin au 16 juillet. L' ouverture de la station est prévu le 1er juillet et sa fermeture le 27 août.
Saison 2017/2018 : ouverture le 25 nov 2017 et fermeture le 1er mai 2018. A noter que les vacances de Noël courront du 23 décembre au 07 janvier 2018.
L'opération TGV prévue en décembre a été annulée. Véronique Pesanti-Gros a demandé pourquoi ? Gérard Mattis précise qu'il n'y a pas eu le retour espéré, ce qui explique l'annulation de Noël. Un projet commun avec Tignes est en cours pour organiser conjointement ces trains.
Dominique Maire s'interroge sur la priorité de packages proposés pour ces trains par rapport à des places sèches. Gérard Mattis précise qu'il fallait rechercher le transport et les réservations de lits. Les places sèches doivent se faire en fin de disponibilité. « La conclusion : 1ères Traces un succès, TGV un échec » a précisé le maire. Patrick Marin est convaincu de l'utilité du TGV spécial mais se dit favorable aux TGV avec places sèches. L'annulation des 2 premiers trains a coûté 35000 Euros annonce Patrick Martin. Le maire rajoute que le système de « place de marché » est trop compliqué et espère qu'il sera plus facile à utiliser en avril pour le prochain TGV. Corine Reversade précise qu'il y a beaucoup de clients parisiens qui souhaitent venir et que les TGV soient au départ de Paris plutôt que de Lyon. Pascal Narboni souhaite aussi étendre les packages à des clients hors packages. Le maire renforce l'idée de créer des TGV spéciaux avec les clients de Tignes. Jane Griffith remarque que les britanniques viendront plus tôt en décembre 2017.
Le Conseil a statué sur le fait qu'il répprouvait la modification des statuts de la Communauté de commune afin de garder la compétence locale de l'Office du tourisme. D'autre part, le conseil a voté contre un certain nombre de points de transferts de compétences vers le conseil communautaire. Dominique Maire se demande s'il ne faudrait pas arrêter tout cela, pensant que le « budget de 17 millions » était trop important pour que la communauté en profite pour faire de la « Com ». Patrick Martin rajoute que d'un point de vue autant économique et géographique, « on n'a rien à voir » avec cela et que un rapprochement avec Tignes est plus évident. Le maire répond que cela est devenu obligatoire et qu'il n'y a pas toujours le choix. D'autres élus rappelaient aussi que des compétences comme les Ordures Ménagères sont à la charge de la Communauté de Commune.
Les élus se sont prononcés sur l'approbation du PLU lequel avait été recalé le 14 octobre 2014 et qu'il a fallu remettre aux normes pour permette à la commune d'avoir un Plan Local d'Urbanisme. Cette décision conditionne le développement de l'aménagement urbanistique local et il est normal qu'il ait été à l'origine d'un certain nombre de discussions. Le maire a parlé des enquêtes et de leurs observations. Face à ces observations, la commune a apporté des propositions de modifications. Veronique Pesenti-Gros entame les discussions : « La commune a beaucoup travaillé et investi mais on va voter contre car vous avez choisi de favoriser certains particuliers et vous avez fragilisé le PLU». Philippe Borel « On sait d'avance pourquoi les gens vont attaquer le PLU demain matin ». Le maire s'y attend : « on sait que le « petit r » va faire débat dans les co-propriétés. Le petit r veut dire réalisé ; Le PLU avait été recalé à cause de ça ; On est donc obligé de l'enlever. Le PLU aura sa durée de vie pendant 2 ou 3 ans. On pense qu'il n'y aura pas d'annulations complètes mais possiblement des annulations partielles. Il y a des projets qui attendent la sortie de ce PLU pour délivrer les permis de construire. Le 8 décembre le SCOTT a été arrêté avec un maxi de 45000 m² de construction ce qui représente 2000 ou 2500 lits et qui ferait revenir Val au niveau de lits d'il y a 20 ou 25 ans. Le PLU a pris en compte tout cela. Le PLU est dans cette direction » a précisé le maire. Didier Bonnevie précise qu'il fa penser aux jeunes qui voudraient s'installer à Val. « On en est bien conscient » précise le maire « On a fait le Tremplin, il y aura des locations dans le nouveau bâtiment des Richardes. On a prévu dans la zone du Coin que l'on va rapprocher la crèche et pourquoi pas un programme d'accession à la propriété ». Nicolas Moriano annonce qu'il pourrait avoir un projet personnel hôtelier dans le cadre du PLU. À ce titre il ne souhaite pas prendre part au vote. Le maire, ne voyant pas d'objections à ce que Nicolas Moriano participe au vote, répond que, dans ce cas, le frère de Philippe Borrel devrait lui aussi s'abstenir, ce dont il n'est pas question. Le maire précise que Val est un tout petit village est qu'un jour ou l'autre il peut y avoir des conflits d'intérêts. Puisqu'il était question du projet hôtelier de Solaise mené en partie par le frère de Philippe Borrel, ce dernier annonce que « le projet ne se fera pas car la STVI change d'avis tout le temps » et que le « maire ne l'a pas assez défendu ». Le maire répond qu'il a, au contraire, beaucoup œuvré pour ce projet. L'opposition vote contre, Le projet est donc validé.
Les élus ont ensuite fait le point sur la ZAC du Coin :
Ce dossier a démarré en 2010. Si tout se déroule normalement la première phase commencera en septembre 2017. Les élus de la majorité ont fait passer un premier jet de ce que sera l'orientation globale du projet et des plans architecturaux. Patrick Martin remarque qu'il faudra être vigilant sur les flux, il remarque aussi que « l'accueil public des clients est de 100 m² et de 2200 m² pour les enfants de la crèche et du village des enfants », cela lui paraît surdimensionné. Le maire répond qu'il s'agit de surfaces normalisées mais que tout évolue. Au mois de mai 2017, on saura quel est le plan définitif. 4 commissions ont été créées pour ce projet, celles-ci travaillent sur ces dossiers. Ema Vaudey précise que les 100m² ne comportent que le bureau d'accueil décentralisé de l'Office du Tourisme mais qu'à cela il faut rajouter d'autres salles publiques d'une surface de 350 m². Didier Bonnevie demande quel type de transport de skieursest prévu entre la Zac et le Front de Neige. Il n'y a pas de réponse pour le moment à cette question. Le maire affirme que la dernière signature du nouvel avenant avec la STVI a permis d'augmenter de 4 millions l'enveloppe d'investissements et que cet argent servira à construire un appareil dans cette Zac. Michel Bobbi s’inquiète de la Gare routière avec le trafic des bus devant les chalets. Un boni de 13 millions d'Euros versé par l'aménageur à la commune permettra, lorsque les 3 tranches seront terminées, de compenser l'engagement financier de la commune lors, par exemple, des achats des bâtiments d'état. Cette somme couvre, sauf mauvaise surprise, l'ensemble des équipements. L'opposition a voté contre
A propos des encombrants, Ema Vaudey s'inquiète de l'augmentation du gisement anarchique avalin. NDRL les 3 derniers mois de 2015 ont exigé 921 heures pour un coût de 33 426 Euros. En 2016 pour la même période, ce ramassage a occupé 1020 h pour un coût de 41 118 Euros.
Les élus ont effectué la régularisation du taux de rémunération de 15% du maître d’œuvre des travaux de la nouvelle cuisine centrale. L'opposition affirme qu'une telle rémunération n'existe pas. Ema Vaudey précise que sur le technique, cela est réaliste. Dominique Maire demande le coût final. Ema Vaudey répond qu'il n'est pas encore connu mais qu'il le sera prochainement.
À propos des travaux de la Maison de Val : Ema Vaudey annonce que le coût des travaux est de 1,8 millions. L'opération globale, avec l'aménagement, atteint 2,34 millions d'Euros auxquels il faut rajouter 114 000 Euros d'équipements supplémentaires. Le dépassement par rapport au budget initial est de +5%. Si on enlève les 350 000 Euros de subvention, le coût final de la Maison de Val est de 10% inférieur à la prévision.
La commune confirme qu'elle a acheté des jumelles cinémomètres pour la police municipale et 2 panneaux de 30 km/h maxi.
Patrick Martin s'interroge par rapport à la Taxe de séjour et notamment des organismes comme Airbnb. Le maire répond qu'un point a été fait il y a 2 ans que Val a un « bon rendement » pour la taxe de séjour, souvent supérieur aux autres stations. La taxe pour AirBnB n'est apparemment pas mise en place. Patrick Martin affirme que AirBnB est prêt à régler cette taxe mais pas à diffuser la liste de ses clients.
Dominique Maire a félicité Marc Bauer pour une ligne inchangée sur les compte de la commune de ses frais de missions personnels. Elle remarque que d'autres lignes sont en augmentation. « Tout est regardé, tout est serré, on est la seule commune à ne pas augmenter les impôts » répond le maire. Sébastien Frison répond à Dominique Maire que cela « n'est pas vrai ». « Le budget est quasi exemplaire au niveau de la France » affirme Marc Bauer.
En questions diverses :
Dominique Maire demande si il y a eu des retombées de la soirée de promotion de St Tropez. Véronique Pesenti-Gros a précisé qu'il n'y avait que des gens de Val sur les photos de Radio Val. On fera début janvier un point sur l'opération BHV.
A propos de la gare supérieure du TC 10, le maire affirme que, pour conserver l'image premium de la station, c'est lui qui a demandé de faire un petit corner servant des viennoiseries et du café afin d'assurer un accueil et le ménage. Il affirme qu'il n'y aura pas de restauration dans cet établissement. L'opposition répond qu'elle n'y croit pas.
Pour terminer, l'opposition s'est interrogée sur une élue de la majorité exploitant un local commercial dont les murs appartiennent à la mairie. Il leur semble juste que cette élue démissionne de son poste. Le maire répond que la procédure d'attribution de ce local s'est faite dans la stricte légalité. In fine, malgré de nombreux contacts avec d'éventuels exploitants, cette personne n'étant plus que la seule à faire une offre, elle ne pouvait dans ce cas n'être que la seule à pouvoir occuper cet espace. Des courriers de désistements de la part des autres candidats en font la preuve. L'opposition est restée sur sa position, faisant par ailleurs allusion aux absences répétées au Conseil municipal de cette élue, sous entendant un certain opportunisme. La maire, au ton plus ferme, a précisé qu'il ne fallait pas voir les choses comme ça et que cette élue s'était engagée dans des missions de relations avec la communauté britannique comme ça a été le cas la semaine dernière avec l'infanterie britannique ou avec les TO. « On ne vous y a pas vu » disait-il en s'adressant à l'opposition. Patrick Martin a soutenu fermement son point de vue en employant un terme peu élogieux.