« Oui M. Mattis, je le veux », c'est en ces termes qu' Antoine Dionisi a dit oui à Juliette Salitot devant Gérard Mattis, le 1er adjoint qui prononçait civilement ce mariage. Le moins que l'on puisse dire est que cette réponse hautement positive ne fut pas une réponse de Normands. Pourtant nos 2 tourtereaux sont arrivés à Val d'Isère, valises à la main, de leur Haute-Normandie natale. L'arrêt au stop de Val d'Isère est définitif, foi de Normand. « Ils ne viennent plus à Rouen » nous dit le père d'Antoine « C'est nous qui descendons » rajoute-t-il « Tout petit déjà, il nous disait d'aller à Val d'Isère ». Le mariage a commencé par la cérémonie civile. Pour une fois, c'est le marié qui a eu besoin d'un petit mouchoir discret pour sécher quelques gouttes de larmes de bonheur. Puis la cérémonie religieuse du Père Geoffroy fut chantée comme il se doit... puissamment. Il est vrai que le marié a conquis le cœur de sa belle en lui chantant une chanson, une sorte de sérénade qu'un Roméo nommé Antoine a fredonné à sa Juliette. Les voilà donc mariés. La sortie de l'église fut riche en joie, riz et applaudissements. Lunettes et fleurs oranges pour tous, « la couleur de la communication » selon Antoine, le cortège résonnait à l'unisson, s'osmosant dans le bonheur du jeune couple. Antoine et Juliette étaient fiers de recevoir leur livret de famille « On va tout faire pour le remplir vite » ont clamé les amoureux aux invités. Après le carnet blanc, un carnet rose en perspective.

 

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