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En inaugurant hier matin à 11h la foire l'Avaline, le maire de Val d'Isère, ses adjoints et les personnalités du département et du canton ne s'attendaient pas à une affluence record de fréquentation. Ce soir, soleil aidant, les allées étaient encore noires de monde à 19h au moment même de la fermeture de la 1ère journée. De nombreux exposants ont prolongé les échanges avec leurs clients dans une ambiance festive et particulièrement réussie. La Foire l'Avaline est en effet le jus concentré des savoir-faire de montagne. Un nectar au bon goût des alpages, qu'il s'agisse des artisans ou des producteurs. Et, en cela, la palette est si variée qu'elle fait l'étonnement des vacanciers ancrés trop souvent dans l'image stéréotypée d'une montagne faite d'edelweiss et de raclettes. À l'Avaline, on découvre tant d'autres choses. Du producteur de vin dont la qualité a tellement progressé, à celui de glaces bio faites à partir de fruits du jardin, en passant par l'ancien webmaster devenu forgeron de lames ou par le découpeur de papier faisait des silhouettes si fines que l'on croirait de la dentelle ; la palette des savoir-faire régionaux dessine un nuancier aux couleurs infinies. En cela, outre la bonne météo indispensable de ce week-end, les exposants ont, en plus de leurs produits, une histoire à raconter. C'est cela la force de l'Avaline. On y apprend par exemple que la salaison du Père Rullier date de 1920 et qu'elle se transmet de générations en générations. On y découvre aussi que les gaufres à l'ancienne sont confectionnées dans un gaufrier datant de 1930 alors que, pas très loin, Benoit Vidal, 2 étoiles Michelin, offre ses spécialités à l'occasion de dégustations très prisées. Aujourd'hui, l'Avaline continue avec ses saveurs, ses jeux et sa bonhomie qui reflètent bien la patine de Val d'Isère, une station haut de gamme à dimension humaine.