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15 conseillers ont assisté au Conseil municipal du 25 juillet.

Philippe Borrel (opposition) demande si le Brexit avait une inscidence sur la présence de l'élue britannique (majorité). La réponse fut négative et qu'il n'y avait pas eu de consignes à ce niveau.

Le Conseil a validé l’autorisation de survol pour les travaux de rénovation du télésiège de la Datcha. Les fûts et gares de l'ancien télésiège de Solaise express resserviront pour cette rénovation. Véronique Pesanti-Gros regrette de ne pas avoir été sollicitée. « Sur le principe, ça aurait été pas mal que le Conseil valide plutôt que la commission Montagne » car le montant de ces travaux est intégré à l'enveloppe d'investissement au titre de l'avenant n°9 du contrat de concession. Selon le maire, le coût de ces travaux est de 1,5 millions. Le montant d'investissement inclus dans l'enveloppe serait de 1,3 millions.

L'essentiel du Conseil était centré autour du dossier UTN (Unité Touristique Nouvelle) relatif au projet d'aménagement d'un hôtel sur la tête de Solaise, en lieu et place de l'ancienne gare d'arrivée du Téléphérique de Solaise. Ce projet comprend un restaurant de type brasserie, un restaurant gastronomique, un hôtel, un espace aquatique, des salles de séminaires ainsi que des locaux pour le personnel, techniques, de stockage, de livraisons et les cuisines. L'emprise du projet sera de 1584 m² pour une surface de plancher de 6464 m². « C'est un projet que l'on soutient » précise le maire mais qui exige un dossier UTN. Les élus se sont rendus à la DDT afin de faire réagir les administrations sur ce dossier. Quelques observations ont été effectuées exigeant une correction légère du projet présenté. La seule crainte de l'administration est que ce projet crée un précédent. « Mais c'est un bon précédent » affirme Marc Bauer. « L'endroit est l'un des plus sûrs de Val, sans chutes de blocs ni avalanches ». Des questions liées aux secours devront être affinées. Dominique Maire se dit très positive mais se questionne sur les accès en dehors du fonctionnement des remontées mécaniques. À priori, des négociations doivent se faire entre l'hôtel et Val d'Isère Téléphériques pour 3 rotations à heure fixe le soir et sinon, en cas d'urgence, une chenillette serait mise en place. Véronique Pesanti-Gros se demande comment se passe les négociations d'occupation des locaux. Une négociation est en cours entre les futurs exploitants et Val d'Isère Téléphériques lequel a une convention d'occupation des locaux avec la commune jusqu'en 2032. Cette négociation porte sur le rachat du départ de la STVI de ces locaux. La commune aura ensuite une convention pour le restaurant et le maire a parlé d'un bail emphytéotique pour le bâtiment de l'hôtel. Il faudra trouver un montant des loyers que le maire pense modéré. Patrick Martin souhaite que le STVI fasse un effort sur la reprise des loyers et se demande si cet emplacement ne deviendrait pas une friche industrielle en cas d'impossibilité de négociation.
Philippe Borrel n'a pas pris part au vote car son frère, Jean Claude, est à l'initiative du projet avec Jean Charles Covarel.

À propos des travaux pour la réhabilitation de la Maison de Val pour lesquels des ajustements financiers ont été nécessaires. « il y a des plus et des moins », « On est dans l'enveloppe » précise Ema Vaudey en charge du dossier.

Michel Bobbi est allé au congrès national des maires. Il y a rencontré les autres maires des stations où la CDA exploite les remontées mécaniques. Ils se sont dits qu'une représentation de ces stations au capital de la CDA pourrait être une bonne chose. « ça coûterait très cher mais on y réfléchit » précise Michel Bobbi. Marc Bauer répond : « Les chinois, aujourd'hui actionnaire de la CDA, enverront les skieurs chinois dans les stations où ils sont actionnaires plutôt qu’ailleurs».

Les tarifs de la garderie périscolaire,étude du soir et contribution TAP ont été présentés. Une augmentation de 1% pour l'année scolaire de 2016/2017 a été validée. La garderie du soir de 16h40 à 17h30 passe de 2,63 à 2,65 Euros, la garderie de 16h40 à 18h45 de 5,24 à 5,29 Euros, les heures d'études de 1,60 à 1,62 Euros. La contribution TAP passe de 40,40 à 40,80 Euros pour un enfant et de 60,60 à 61,20 Euros pour 2 enfants. Un nouveau service de garderie sera mis en place à partir de la Toussaint de 8h à 8h30 pour 1,50 Euros.
Le repas du restaurant scolaire augmente de 1%. Le tarif enfant passe de 4,44 à 4,48 Euros. Le tarif de ce repas est dans les prix normalement constatés ailleurs.

Le sujet revient sur les modifications de tarification cet été du Club des Aiglons : Véronique Pesanti-Gros précise qu'elle a entendu dire qu'il y avait une désaffection des avalins par rapport à l'année dernière. Audrey Nalin répond « qu'il faut attendre la fin de saison pour le savoir ». Comparativement à l'année dernière Patrick Martin affirme que cela coûtait 300 Euros et 520 Euros cette année. Il remet par ailleurs en cause le tarif calculé selon le coefficient familial. Audrey Nalin précise que cette année, les familles payent au consommé et non plus au forfait. Ema Vaudey se demande s'il est normal que 50% des familles qui laissent leurs enfants aux Aiglons sont des familles dont un parent ne travaille pas. Elle demande si la collectivité doit payer un système afin de garder des enfants qui pourrait l'être par les parents. Dominique Maire répond que les Aiglons sont aussi un lieu d'éducation.

À propos de la fourniture des repas pour Tignes à 3,80 Euros, Tignes n'a pas eu de réponse à son appel d'offre car le tarif est trop peu élevé pour garantir une qualité de repas. Tignes est donc revenu vers Val d'Isère qui déménage sa cuisine centralisée et qui sera à même de pouvoir répondre à cette demande de fourniture de repas mais à un tarif supérieur que celui initialement proposé.

Dans les questions diverses, hors conseil :

Dominique Maire demande quelle sera décision de l'occupation de l'ex-médiathèque. Le Maire répond qu'il y avait 2 candidats. Les visites ne sont pas terminées.

Philippe Borrel se plaint de la propreté : « La station ressemble à une poubelle ». « On change des poteaux carrés pour mettre des poteaux rond à la place et ça ne sert pas à grand chose ».
Il se plaint du déballage devant un magasin de sport en contrebas de l'Office du Toruisme. Le maire répond que l'Union des commerçants s'occupe de ce dossier mais que cela correspond à la clientèle d'été. Gérard Mattis rétorque qu'il y a de nombreux vacanciers qui pensent qu'il y a des choses qui se sont améliorées.

Véronique Pesanti-gros réclame des places de stationnements. Le maire demande quelles sont les places qui restent à utiliser ?

Didier Bonnevie affirme que les visiteurs du Col de l'Iseran ne peuvent pas se garer. Il rajoute qu'il faut retravailler sur les chemins et l'authentique. Il s'interroge sur le test de stationnement au Col de l'Iseran qui  le « fait bien rigoler », « qu'est-ce que c'est que ce chantier ? » « C'est hallucinant ». Le maire répond que c'est un projet non définitif qui rentre dans le cadre de l'aménagement du Col. Gérard Mattis affirme que le Col sera une arrivée d'étape du Tour de France après cet aménagement. De nombreuses discussions se sont enchaînées pêle-mêle à l'occasion des questions diverses. On a pu ressentir quelques divergences de points de vue entre certains membres de la majorité.