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Coup de soleil sur l'Iserane. Après la tempête orageuse de la veille ayant quelque peu surpris les motards du « Chamois Reborn », le Col de l'Iseran s'est réveillé ce dimanche de très bonne humeur en gratifiant les cyclistes de la 8ème Iserane d'un magnifique soleil et d'une lumière limpide. Tout pour satisfaire le pédaleur et le photographe. Le temps du premier dimanche de juillet, une fois par an, le Col s'offre exclusivement aux amateurs de la petite reine et autre engin sans moteur thermique. Dépourvue d'une promotion venant précédemment de Savoie Mont Blanc ayant abandonné l'opération « Un jour, un Col », cette 8ème édition n'a pas attiré autant de public que l'édition précédente. Ils étaient 750 l'année dernière, ils ont été 500 environ cette année. On estime en effet à 300 le nombre de cyclistes côté Val d'Isère et 200 celui venant de Bonneval. Et c'est bien dommage, car combien de cyclistes pestent le temps d'une grimpée de la cohabitation obligatoire avec les voitures. La réciproque est aussi souvent vraie. L'Iserane est donc organisée pour optimiser le plaisir d'un effort physique ou d'une flânerie contemplative en évitant les contraintes liées à la circulation, le chant des oiseaux et les sifflements des marmottes en prime. Mais ceux qui étaient là n'ont pas été déçus. Un pur bonheur d'osmose avec la nature fraîche du matin. On a pu retrouver quelques fidèles comme ceux de l'association ACDC de Courchevel, dont l'un des membres a fait une chute dans la descente à Bonneval et a du être secouru par les pompiers. Parmi les cyclistes avalins, Léo Taillefer, l'une des sommités mondiales de freeride en ski, en short et basket, a loué un vélo pour grimper la pente, ce qu'il n'avait plus fait depuis 12 ans : « ça assèche ». Fabrice , tétraplégique habitant dans la région de Bourg St Maurice est monté avec un engin à 4 roues permettant la propulsion à bras et à jambes. 2 habitants des Alpes du Sud sont venus tester le pourcentage de pente avec un vélo elliptique. On retiendra néanmoins 2 choses. La percée incontestable du vélo électrique qui devient aujourd'hui un objet de consommation courante et la présence de très nombreuses cyclistes dames, notamment dans la montée côté Bonneval où elles étaient plus nombreuses que les hommes. Côté Bonneval, de nombreux motards attendaient avec impatience l'ouverture de la route. Un groupe de Briançon avait projeté de venir à la concentration moto de Val se plaignant d'un manque d'information de la fermeture de route en aval de leur itinéraire. À part ces quelques marques d'impatience, la journée fut splendide et totalement réussie.