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Infatigable bande de copains que celle de ce groupe bien connu à Val d'Isère constitué d'avalins de souches et de co-propriétaires intimes qui organisent leur vie de gens heureux autour de la ripaille, de la douceur de vivre, des plaisirs de l'existence. Comme chaque année, ils sont là, fidèles au poste. Certains manquent à l'appel, partis au paradis des semeurs de joie. D'autres ont rejoint le groupe, reprenant le relais des bonheurs simples se servant de l'amitié pour cimenter l'édifice. Ce dimanche, cette joyeuse bande s'est retrouvée sur l'un des vertigineux murs improvisés du Villaret du Nial. Une bosse de 10° de pente au moins, longue de 70 mètres au plus. Vous l'avez compris, on est loin des exigences d'une coupe du Monde de Ski. L’essentiel n'est pas là. Mais comme le défi est de franchir ce slalom autour de vieux piquets de bois en tenue de ski d'époque, la course prend alors une tournure inattendue de compétiteurs qui, pour la plupart, ont mesuré la difficulté de l'effort au goût de la neige que les chutes ont permis d'apprécier. Car plonger dans le passé à la manière d'Henri Oreiller n'est pas donné à tout le monde. Ce n'est plus la pente qui fait la difficulté mais bien le matériel qui, au dire de ceux qui l'ont testé, ne fait que grandir les performances de nos champions d'autrefois. Cette bonne suée sportive a mis tout ce petit monde en état de déshydratation. Normal, le soleil était de la fête et avec lui la tiédeur desséchante qui l'accompagne. Quelques bonnes bouteilles baignant dans le bachal voisin attendaient patiemment les champions. La fin de course fut, comme il se doit et à la manière d'une bande dessinée célèbre, couronnée par un joyeux buffet ou le barbe luthier s'était transformé en accordéoniste local. Jean Pierre Bazilix, le rassembleur de cette confrérie, pouvait alors goûter sans vergogne à la potion magique.