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18 conseillers sur les 19 élus étaient présents au Conseil Municipal du 25 mars 2016, lequel a accueilli un tout petit public.

Le Conseil municipal a planché sur le budget 2016, ce qui représente la décision la plus importante du Conseil dans la mesure où il permet de financer les projets établis par les conseillers.
Le budget total de la commune est de 55 311 092 Euros.
Le budget de fonctionnement est de 34 966 823 Euros, et le budget d’investissement est de 15 804 107 Euros (Hors budgets logements). Globalement, l'évolution des charges de fonctionnement est supérieure à celle de la hausse des prix. Les produits de fonctionnement augmentent en raison du résultat de fonctionnement des jardins de la Balme et du résultat de l'office du Tourisme versé à la commune pour un montant de 330 705 Euros suite à sa dissolution du 30 septembre. Le volume des investissements atteint 8 952 349 Euros. Parmi ces investissements, le programme des nouvelles Richardes est estimé à 1 million d'Euros, l’assainissement à 1 563 050 Euros. L'aménagement du Centre technique avec la cuisine centralisée et les différents déplacements représente un montant de 867 268 Euros. Il s'agit là des principaux investissements à prévoir cette année. D'autres sont consignés comme une enveloppe pour l'enrobé à hauteur de 450 000 Euros. Pour tous ces investissements, la commune effectuera un emprunt de 2 millions d'Euros. Le stock de dettes de la commune s'élève à 39 Millions d'Euros pour une annuité de dettes en 2016 de 3 976 034 Euros.
La structure budgétaire se décompose de cette manière : Budget principal 31 776 303 Euros ; Budget équipements culturel et sportifs 4 220 512 Euros ; Budget eau et assainissement 3 583 004 Euros ; Budget logements 4 540 162 euros ; budget parkings 2 710 247 Euros et Régie des pistes 8 480 864 euros.
Didier Bonnevie revient sur le dossier de la patinoire. Il pense qu'il faut étudier une possibilité pour revoir son fonctionnement trop coûteux voir son désarmement.
Dominique Maire demande à quoi correspond l'augmentation des installations sportives d'été. Gérard Mattis parle d'un réaménagement du toit du centre aquasportif, la réfection de tennis, etc... L'opposition a voté contre le budget principal sans donner d'explications.
« Ce budget est acceptable cette années, les dépenses sont maîtrisées, les recettes sont raisonnables. Tout cela sans augmenter les impôts. On s'en sort pas trop mal » a précisé le maire.

Les élus ont validé le budget de la Régie des pistes. Son montant est de 8 480 864 Euros. Ce budget est en augmentation en fonctionnement de 5,73% par rapport au réalisé de l'année précédente, ce qui représente un coût réel de 365 798 euros. Dominique Maire annonce une hausse de personnel de plus de 8%. La maire fait le point en annonçant une augmentation 30 points à compter du 01 03 2016 et de +9 points +2,5% d'au au 01 décembre 2016. L' augmentation est de 10% sur 4 ans. +3% au 1 décembre 2017, +3% au 1 décembre 2018, +1,5% au 1 décembre 2019. Cela représente une augmentation de 120 000 Euros. « Il faut revoir le dossier de primes, revoir les primes de logements, le règlement intérieur, ce sont des discussions de fond, c'est un gros chantier, il faut s'y atteler. Il y aura, à terme, une diminution d'embauches. Il y aura 4 départs à la retraite remplacés par des saisonniers » précisent le maire et Gérard Mattis. Didier Bonnevie demande si cela peut avoir des conséquences sur d'autre secteurs de la commune. Non, répond le maire, car les employés communaux sont dans la fonction publique mais pas ceux de la Régie des pistes. « On travaille aussi sur un nouveau plan de damage. On réfléchit à damer mieux à 16 machines plutôt qu'à 17, ce qui ferait une économie de 100 000 Euros ». Philippe Borrel demande à réfléchir sur la possibilité que la STVI soit repreneuse de la Régie des Pistes. Patrick Martin remercie le maire pour le règlement de ce conflit en rajoutant que l'opposition est prête à aider la majorité dans ce dossier. Il demande si tout cela va tenir jusqu'en 2020. Le maire précise que « les 2 parties sont plutôt satisfaites de cet accord ». «  Le rapprochement avec la STVI n'est pas synonyme d'économie ». Didier Bonnevie et Véronique Pesenti signalent la vétusté de certains matériels médicaux. « Il ne faut pas stigmatiser sur ce dossier car je ne veux pas que l'on dise que les finances de la commune vont mal à cause de ce dossier, ce n'est pas vrai » conclue le maire.

Les élus ont voté le choix du candidat d'un restaurant d'altitude à venir sur le massif de Solaise entre les pistes Plan, M et S. Laurent Treffot et Philippe Casci ont remporté cet appel d'offre. Il s'agira d'un restaurant de petite capacité d'environ 40 places. Ce restaurant sera situé en bas du Plan.

Les élus ont décidé de démolir l'ancien garage attenant aux Richardes. La commune reconstruira un bâtiment brut de béton qui aurait pour vocation l'accueil de la société IDEX en lieu et place de l'ex Sacoval. Ce bâtiment aura une surface de 105m² au lieu des 420m² actuels. La surface libérée permettrait l'accès au futur bâtiment des Richardes 3 et de l'envers du nouvel Hôtel l'Avancher.

Véronique Pesenti estime exorbitant le coût du transfert de la cuisine centrale de la commune pour un montant de 790 000 Euros. Dominique Maire rajoute que ce projet a du sens si Tignes est desservie par ce projet. Ema vaudey répond que cette décision a du sens dans la réorganisation générale des bâtiments communaux en rappelant que la cuisine centrale actuelle, située au village des enfants, est un local technique situé sur le Front de Neige. Il y aurait eu 200 000 Euros de travaux à l'emplacement actuel de la cuisine pour la remettre aux normes.

Les élus ont voté la convention d'objectifs avec Vie Val d'Is pour un montant de 48 500 Euros. Patrick Martin regrette de ne pas avoir le montant exact de ce que représente l'engagement de la commune pour Vie Val d'Is. Selon le leader de l'opposition, le montant est de 100 000 à 150 000 Euros entre les logements, l'hébergement et les créneaux déléguant. Il a précisé que cette remarque n'avait rien à voir avec l'essentielle utilité et prestation de Vie Val d'Is. Le Maire a précisé par ailleurs que « ça se passe très bien » au niveau de la co-habitation à la Maison de Val entre Vie Val d'Is et les autres services.

Les élus ont débattu à propos de la convention d'objectifs avec l'association pour le développement audio-visuel et musical de Val d'Isère. Dominique Maire précise qu'elle est membre de cette association et qu'elle aurait bien voulu avoir une assemblée générale avant la demande de subvention. L'opposition s'est donc abstenue à ce vote.