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17 conseillers municipaux étaient présents au Conseil de Jeudi soir, veille de compétitions des épreuves dames du Critérium de la Première Neige. On aurait pu imaginer que le surplus d'activités qu'engendrent les périodes de Coupe du Monde allait freiner la venue des élus et du public, et ce ne fut pas le cas. Il est vrai que certains points à l'ordre du jour étaient importants, notamment le deuxième point à l'ordre du jour avec la convention des Consorts Marchand-Maillet.

Mais avant d'aborder ce point, et pour commencer les débats, les élus ont validé le rajout de requalification du secteur de la Daille dans le cadre du nouveau PLU en cours de rédaction. Cela permet de signifier que des projets d'aménagements pourraient être envisagés à ce niveau.

Les élus ont ensuite débattu sur le protocole d'accord avec les consorts Marchand-Maillet, « un histoire ancienne » précise le maire en rajoutant : « il faut maintenant trouver une solution. Nous ne sommes pas là pour faire la guerre aux administrés ». La volonté de la commune était de nettoyer la plaine de la Daille dans ce dossier datant des années 80, permettant d'obtenir un aspect plus « sympathique » (dixit) à l'entrée de Val d'Isère. La commune a repris les discussions avec les consorts Marchand-Maillet en ayant la volonté de « tirer un trait sur le passé », a précisé le maire. L'histoire est longue et se perd en conjecture, aussi est-elle un peu compliquée aux yeux des novices qui n'ont pas la connaissance approfondie du dossier. La famille Marchand-Maillet est propriétaire de son terrain à la Daille, à l'endroit où se trouvent actuellement le long de l'Isère des engins de terrassement et divers dépôts. À l'époque, à la fin des années 80, la commune avait obtenu l'expropriation de ce terrain et de ce fait la cessation d'activités de travaux publics. L'échange prévu à l'époque avec un autre terrain n'avait pas pu se réaliser. La justice redonnait raison alors à la Famille Marchand en cassant le jugement et en redonnant ses droits et propriétés. Aujourd'hui la commune veut clore ce dossier dans le but de purger ce problème et de procéder à des perspectives d'aménagement de la Plaine de la Daille, ce qui permettrait de donner une nouvelle approche visuelle à l'entrée de Val d'Isère. Cet aménagement commencerait par des travaux d'un plage de dépôt servant de sécurité en cas de crue de l'Isère. L'accord entre la famille Marchand-Maillet est en phase de signature, les 2 parties semblant être d'accord sur les termes. Nous le préciserons dès qu'il sera validé. Il prévoit entre autres un échange de ce terrain avec celui où est actuellement placé le bâtiment d'accueil du circuit de glace. L'idée est d'y construire un Club House. L'obtention du permis de construire est l'une des conditions à la signature du contrat, la famille souhaitant obtenir la garantie du permis, l'état répondant que ce permis est subordonné aux travaux de plage de dépôt. À ce stade de l'avancée des négociations, il est clair que toutes les parties veulent aujourd'hui trouver une solution finale allant dans un sens positif de l'histoire. « Mon souhait est que l'on tire un trait sur le passé. Au quotidien, on règle de vieux héritages. Il y a encore des choses comme la construction de la gare de routière et la cabine chrono construites en partie sur des parcelles privées» a précisé le maire. Patrick Martin, leader de l'opposition, s'est dit satisfait de ces avancées dans des dossiers difficiles qu'il a comparé à des « casseroles ».
Le conseil a voté à l'unanimité l'autorisation donnée au maire pour signer le protocole.

La commune a échangé le terrain de l'ancien jardin du curé contre une partie appartenant au Consort Mattis afin de permettre la réalisation d'une partie de la construction d'une résidence à ce niveau. En contrepartie, La famille Mattis redonne un terrain le long de la voie publique qui permettra de créer un cheminement dans le vieux village allant de la place de l'église à l'avenue Olympique avec l'aménagement d'une petite placette financée par la famille Mattis.

Les élus ont écouté Sébastien Frison à propos du budget supplémentaire dont le budget principal augmente de 644 164 euros, soit 2,02% du budget total. La section de fonctionnement augmente de 177 074 euros et de fonctionnement de 467 090 Euros.  Ce budget supplémentaire est une remise à niveau du budget initial en faisant état des dépenses mais aussi des recettes nouvelles.
Le maire, du fait de profits dus à des droits de cessions inattendus, a précisé qu'il constituait une cagnotte permettant de financer des dépenses imprévues comme un sinistre du à l'annulation du Critérium qui n'avait pas, cet année, de police d'assurance. Le montant déposé cette année dans cette cagnotte est de 113 000 Euros.
Il a aussi rappelé les montants de financements de la nouvelle Maison de Val. La maison de Val hors cinéma a coûté 1 917 938 Euros TTC et 675246 Euros HT pour le cinéma. La commune a part ailleurs touché 330 000 euros venant d'aides diverses pour cette Maison.
A noter que certains élus se sont étonnés du fait que le budget supplémentaire faisait état de l'achat de gilets pare balles pour la police municipale. « C'est de l'argent jeté par les fenêtres. Les policiers ont une nouvelle voiture et ils devraient prendre le bus pour donner l'exemple » a dit Philippe Borrel. Le maire a précisé qu'il serait attentif à tout cela.

Dans le budget, les élus ont examiné le rapport budgétaires 2013-2014 de la SEM Sogevaldi du Centre Aquasportif. Le coût final total pour la collectivité est de 327 176 Euros. La fréquentation est en baisse avec 127 961 passages (vs 140 875 en 2012-2013), ce qui veut dire que la commune paye 2,56 Euros par passage. Il faut néanmoins constater que la participation communale est en baisse puisqu’elle était de 359 930 euros en 2013.
La patinoire a accueilli 3580 patineurs en 2013/2014 contre 3149 l'année précédente. Le coût par jour exploité est de 880 Euros portant le coût final d'exploitation de 117 068 euros. Le coût d'acquisition est de plus de 3 millions et le crédit court jusqu'en 2032. Il avait été question lors de précédentes discussions sur cet équipement de savoir si il était opportun d'en continuer l'exploitation. Le coût de démolition est estimé à 1,5 millions.

Le maire est revenu sur le dossier du Val en Blanc. La commune a remis du sel sur la voie et il en resulte la formation d'une saumure noirâtre. Le maire rappelle à ce titre le bien-fondé d'un Val en Blanc : « Le Val en blanc est bien plus beau » affirme-t-il. Pas d'autres commentaires à ce propos.

Dans les questions diverses :

Dominique Maire demande pourquoi la « Cabane est ouverte ». « Je trouve ça sidérant » précise le maire.

Les membres de l'opposition ont regretté l'opération BMW sur un trottoir de Val devant la Baraque affirmant que cela prend des places qui sont peu nombreuses dans ce secteur.

Didier Bonnevie demande à connaître l'emprise au sol de la nouvelle remontée mécanique de la Daille.