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Marie Bochet avait l’année dernière fait une apparition remarquée sur la piste de descente dames du Critérium de la 1ère Neige. La championne de ski paralympique avait réalisé un chrono qu’elle n’avait pas voulu dévoilé mais dont on sait qu’il fut tout à fait honorable par rapport au reste des compétitrices. Alors que la 60ème édition de la Coupe du Monde de Ski bat son plein à Val d’Isère, plusieurs événements sont venus, en marge de ces festivités, remplir le calendrier des rencontres insolites qui sont légions dans la station. On a pu voir à ce propos en début de saison une démonstration d’un appareillage simple pour grand public, le Ski-Mojo, d’aide à la pratique du ski. Cet exosquelette soulage les muscles des jambes des personnes n’ayant pas la condition physique. Il améliore les performances et la durée de l’effort des personnes valides sur les pistes. Juste avant les épreuves masculines hommes du Critérium et avec l’ESF de Val d’Isère, La Fondation Ski2freedom, qui encourage la pratique de la glisse auprès des ressortissants britanniques ayant un handicap, a organisé une journée permettant de montrer que les personnes à mobilité réduite peuvent aujourd’hui pratiquer d’une manière facilitée les sports de glisse et ainsi en connaître les sensations sur la neige. Il existe à ce propos une qualification chez les moniteurs qui permet ce type d’approche auprès de leurs clients présentant un handicap, quel qu’il soit. Il peut en effet s’agir de personnes ayant subi, par exemple, un traumatisme du à un accident ou de personnes atteintes de maladie comme Halzeimer. Philippe Pouchkine, l’un des meilleurs moniteurs français référent en la matière, est clair : « Nous avons aujourd’hui des matériels qui s’adaptent de plus en plus aux différents handicaps ». La réunion des moniteurs spécialisés qui s’est produite à Val d’Isère avait pour but de créer un échange de compétence entre les différents enseignants-accompagnateurs et d’échanger des informations à propos des matériels que chacun peut indépendamment utiliser. Benjamin Dubois, responsable technique de l’ESF nous explique que « certains matériels ne sont pas fait que pour les personnes présentant un handicap. Des mamies, des personnes désireuses de tester de nouvelles sensations, et tant d’autres personnes peuvent utiliser ces matériel comme les chaises sur ski ». Il n’est pas rare de voir aujourd’hui ces engins glisser sur les pistes au côté des skieurs. Les remontées mécaniques sont étudiées pour transporter ces machines avec leurs clients. Une nouvelle frange de clientèle, pour laquelle on n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse l’être il y a quelques dizaines d’année, commence à fréquenter assidûment les stations, témoignage que le plaisir de la glisse se décline à son rythme et selon sa propre méthode.