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Pour les avalins, le « Critérium de la Première Neige fait partie de notre ADN », une expression très utilisée par les leaders de la station. L’image de Val d’Isère s’est construite autour des valeurs du sport et de ses champions. Pas question donc pour la communauté avaline de se dérober sur la qualité de l’événement porteur de sa propre identité. Le Critérium occupe l’équipe du Club des Sports une bonne partie de l’année. Vincent Jay, le champion olympique et directeur du Club, consacre minutieusement l’essentiel de son emploi du temps à la préparation de ces compétitions. Depuis septembre, c’est quasi 110% ( !) de temps. Il est là très tôt sur le terrain et repart très tard de son bureau. A fond, voire en sur-régime mais ça lui va bien… « Tout est calé » nous dit-il. « Ce n’est plus une course, c’est l’événement du début de saison pour nous tous et l’ensemble des stations françaises » « C’est the place to be » rajoute-t-il. De fait, le Critérium est le coup de projecteur des premières traces de ski donné par la presse nationale et internationale. Un tel événement ne peut pas vivre sur ses lauriers sans innover. Vincent a inventé le Critérium 2.0. Quelques belles innovations dues au monde de plus en plus connecté. Pour exemple, l’organisation va proposer des bracelets connectés permettant de consommer dans les bars partenaires sans avoir à sortir son porte-monnaie. A celka s’ajoutera le concert de Cali, et le lancement des 60 ans du Critérium en compagnie de chefs représentants 11 étoiles Michelin. Mais le « Crit », c’est aussi une grande logistique collective réunissant tous les services de la station. En chiffres, cela représente 17km de filets à poser, 180 canons à neige, une superbe piste dame longue de 3km et des dizaines de réunions de coordinations. La station a d’ailleurs mis en place une « cellule neige ». Chaque semaine, un point est fait sur la météo, l’enneigement et les capacités de réactions par rapport à ces événements naturels. « Nous sommes immédiatement prêts à intervenir à 100% de nos capacités sur les pistes de compétitions et sur l’ensemble du domaine skiable » nous disent les nivoculteurs de Val d’Isère Téléphériques, surveillant les moindres fenêtres de froid pour produire de la neige. Le Critérium, et c’est comme cela pour l’ensemble des compétitions de Coupe du Monde de Ski, se joue en effet sur un manteau de neige de culture, froide et dure. Il n’y a de ce fait pas besoin de neige naturelle pour garantir la faisabilité des courses. Ce qui compte pour les organisateurs est donc le froid, plus que les chutes de neige. La Face de Bellevarde qui accueillera les épreuves masculines a besoin de 3000 m3 de neige pour assurer le slalom et l’idéal serait d’atteindre -7° à -10° sans vent pour les produire, ce que le début de ce mois de novembre a refusé d’offrir pour le moment. Bernard Ferrando, l’ancien président du Club des Sports, nous le confiait : « Le temps de novembre ensoleillé et doux que nous avons en ce moment… j’ai toujours connu ça ! ». Les avalins restent donc confiants par rapport à la perspective de froid à venir. Les premières tribunes sont, quoiqu’il en soit, arrivées sur le terrain au pied de la Face. Et le 04 décembre, la FIS, la Fédération Internationale de Ski » viendra tôt le matin inspecter les pistes de compétitions pour donner ou non son aval sur la faisabilités des courses dont on nous promet une bataille avec une équipe de France remontée à bloc pour gagner sur ses terres.