14 sur les 19 élus communaux ont assisté hier soir à la session de septembre du Conseil Municipal. En voici les extraits parmi les plus significatifs.

Les élus ont commencé le conseil par les discussions relatives à la dissolution de l'Office du Tourisme, notamment sur le plan financier. Le maire précise que le quorum n'était pas atteint lors de la dernière AG extraordinaire de l'Office du Tourisme. Une nouvelle AG est convoquée le 18 septembre. Sous réserve que cette assemblée générale confirme la décision des membres du conseil d'administration de l'Office, le conseil municipal entérine le fait que l'Office cède son actif au profit de la commune, soit, selon les élus, 400 000 Euros environ. « Cela prouve que l'Office était bien géré » précise le maire. Patrick Martin, s'inquiétait que l'Office ne devienne une compétence de la MIHT. Sur le point de vue des économies annoncées dans le cadre de la fusion SEM-OT, il affirme : « On est comme sœur Anne, on ne voit rien venir ». Le maire répond que la nouvelle structure, la SEM, démarre au 1er octobre avec un contrat d'objectif. « On sait qu'il n'y aura pas d'économies sur le premier exercice. Les règlements intérieurs des 2 structures rapprochées ne sont pas les mêmes. Le premier effet n'est pas un effet d'économies…Après un temps, il n'y aura plus qu'un règlement intérieur permettant des économies…On réfléchit au niveau de l'accueil de toutes les structures. On fait de l'accueil partout, on pourra regrouper. Ça fera partie du contrat d'objectifs mis en place courant du dernier trimestre 2015 » précise le maire. Véronique Pesenti-Gros demande si il y aura un nouveau conseil le 15 septembre pour la fusion de la SEM. La réponse est oui. Dans cette nouvelle structure, il y aura un président qui est le maire et 12 membres dont 7 élus avec la volonté d'augmenter le nombre d'administrateurs afin de représenter autour de la table l’ensemble des représentants des socio-professionnels de la station. Dans la foulée, Dominique Maire demande le montant du financement du film promotionnel de l'Office du tourisme et s'interroge sur le nombre de marques qui apparaissent sur ce film. Le maire répond que l'on est « cohérent avec la plateforme de marques ». Dominique Maire rajoute « on pourra en discuter à l'infini ».

Les élus ont abordé le point sur le vote de la Charte du Parc de la Vanoise. « On nous avait promis que la charte allait évoluer. Il y a eu des avancées mais à la marge » dit en préambule le maire en rajoutant « On a eu la visite des représentants du Parc au Conseil municipal avec le préfet qui n'était pas tout à fait dans son rôle ». « On travaille sur le POS et on nous impose une évaluation environnementale pour les surfaces de terrain dans le centre, 10 parcelles de 300 m² et cette évaluation doit partir du Col de l'Iseran » s'est étonné le maire. « C'est plus de 90% du territoire locale qui est concerné par des mesures environnementales. 60% dans le cœur du Parc de la Vanoise,  2 réserves naturelles, des zones APPB protection du biotope,  3 sites Natura 2000,  55 zones humides,  4 tourbières,  une ZICO (oiseaux), 11 ZNIEFF (Zone naturelle d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique, plus une autre de type 2. La barque est bien chargée, ça suffit » affirme le maire. Il rappelle que le Parc National des Pyrénées  est dans la même situation et lit un sujet de presse dans lequel la population locale pyrénéenne est méfiante après 50 ans de Parc. Il y a une contrainte partout.  « Le 28 décembre 2012, la charte est devenu un décret loi ». « Le Parc se trompe de cible, notre première richesse est notre environnement naturel. On veut travailler avec le Parc sur des projets concrets, sur la réfection des refuges et celle des sentiers». Le maire a invité à ne pas adhérer à cette charte. Patrick Martin, leader de l'opposition : « il n'y a pas un iota d'écart entre vous et nous. On a subi des petites pressions lamentables » sans préciser lesquelles. Les élus ont voté contre l'adhésion à l'unanimité.

Le conseil a validé les dates d'ouvertures de saison d'été de la station. Le ski d'été ouvrira du 12 juin au 17 juillet. Le Centre Aquasportif ouvrira du 25 juin au 28 août et la station ouvrira du 02juillet au 28 août 2016.

La commune va faire l'acquisition d'une nouvelle fraise à neige pour un montant de 300 000 Euros HT permettant un déneigement plus fin de la station dans le cadre du Val en Blanc pour lequel l'opposition a rappelé avec humour son aversion.

Les votes autour des décisions modificatives budgétaires  présentées par Sébastien Frison ont permis de lancer un débat sur les priorités d’investissements. Parlant du nouvel aménagement en cours de la maison de Val, Patrick Martin précise que « les investissements de cette année ne nous paraissent pas pertinents ». Le maire rappelle à Patrick Martin que, lors d'un précédent mandant, il était contre le Centre Aquasportif et « c'est aujourd'hui une réussite ». Patrick Martin répond qu'il n'était pas contre le projet à l'époque mais qu'il l'était parce qu'il était trop cher rajoutant « Tout ce qui est fait aujourd'hui, moi je ne m'en sent pas responsable... Une opposition existe et c'est hyper-constructif... Vous avez enclenché un manège en déplaçant la crèche, la cusine, le cinéma, etc..  Qu'est-ce que nos clients auront de plus ? ».
A propos du cinéma, Emma Vaudey précise que l'auditorium du Centre des Congrès n'aurait pas pu accueillir le cinéma car il faut un exploitant agréé par le CNC. Elle affirme aussi que des espaces gratuits comme la médiathèque sont indispensables et que la nouvelle géographie des services va permettre de réaliser des économies.
L'opposition vote contre ces décisions mdificatives de budget.

À propos de la Résidence des Jardins de la Balme, les élus précisent que les appartements non vendus seront destinés à la location.

S'agissant des parkings, le maire a annoncé l'intégration dans le POS de la construction d'un nouveau parking sans préciser où. Les élus estiment aujourd'hui devoir étudier les avantages ou non à changer de délégataire au profit d'une gestion communale. La commune s'est adaptée à la nouvelle loi Macron en votant de tarifs de parkings au ¼ heure. L'augmentation des tarifs des parkings est de 0,63%.

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