« Retour aux Infos Avalines
Le ciel est resté pourtant bien gris. Et malgré cela, la nébulosité importante n’a pas été suffisamment mesquine pour apporter la pluie. La fête du lac de l’Ouillette a pris place dans un décor de rêve, fait d’un lac isolé du monde à 2550 mètres d’altitude, dans les 50 nuances de gris qu’ont offert ces lourds nuages. Qu’à cela ne tienne. Les plus téméraires étaient là. Les autres, envahis par le doute d’une météo fragile, ont décliné l’invitation. Dommage. Ils ont raté un grand moment de convivialité, de celui que seuls les hommes du pays ont envie de partager en ces instants rares, déconnectés des réalités du quotidien, où les adultes retrouvent une âme d’enfants. Autour des grillades préparées par les membres de la société de pêche ou au bar à partager le verre de l’amitié, tous les présents ont dégusté ces quelques moments de bonheur qu’une magie collective allait engendrer. Une note au dessus de l’autre, celle de l’excellent trio « Sugar Lady », et tout s’est enflammé. Les convives ont « allumé le feu ». Un groupe de jeunes parisiens est monté sur scène pour accompagner les musiciens en chantant des standards de Johnny. Le banquet gaulois était en route et, au contraire de la bande dessinée, les bardes étaient au centre des réjouissances. Chacun y a laissé sa voix et tous sont revenus ravis d’avoir passé un petit de bout de vie qui restera gravé longtemps dans les mémoires. Les 19 aînés à être montés à l’invitation de la société de pêche n’ont pas été en reste. Ils ont aussi apprécié cet après festif. A l’abri sous les pentes du toit du petit chalet, ils ont joyeusement suivi l’onde positive qu’a dégagé cette incroyable journée.