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La 7ème édition de l’Iseran a battu cette année son record de fréquentation. 750 cyclistes se sont présentés au départ de Val d’Isère et de Bonneval pour partir à la conquête du Col de l’Iseran sur une route momentanément dégagée de toute présence automobile. Un pur bonheur. La chaleur idéale, ni trop chaude ni trop froide, a été une alliée de poids pour ces amateurs de tout ce qui peut se mouvoir sans l’aide d’un moteur à explosion. Les températures suffocantes dans les vallées ont fait monter les pédaleurs de tout poil en quête d’émotion sportives et d’un peu d’air pour mieux respirer. Certains sont spécialement venus de Chambéry ou de Serre Chevalier. Là haut, à 2770 mètres d’altitude, l’atmosphère était si douce que le T-shirt sans coupe vent était largement suffisant : « Je n’avais jamais eu cette sensation de tiédeur » nous dit un cycliste. L’Iserane change. Et avec elle les évolutions technologique. Les vélos carbones côtoient les vélos électriques devenus des alliés précieux pour ceux ayant les jambes encore lourdes. « J’ai 60 ans et je n’aurai jamais pensé avoir pu monter à vélo un jour le Col de l’Iseran » nous dit Claude, hôtelier à Méribel et venu spécialement pour la circonstance : « C’est magnifique » rajoute-t-il. Cette technologie est aujourd’hui presque commune et elle permettra à la station de capter des marchés de personnes plus âgés qui, grâce à ces bolides à 2 roues, vont pouvoir s’offrir une activité de randonnée cycliste sans trop d’efforts. Et puis, nouvelle constations, la présence féminine à ce rassemblement s’étoffe de plus en plus chaque année. On atteint sans aucun doute la parité avec la présence masculine. Le ressenti général de cette nouvelle édition est que l’Iserane, lentement mais sûrement, fait chaque année revenir les fidèles et conquiert de nouveaux adeptes. Depuis 7 années, cette progression est perceptible même si au vu de l’offre gratuite de profiter d’un des cols les plus hauts d’Europe sans voiture pendant une demi journée pourrait séduire bien plus d’adeptes en quête de plaisir de rouler, de fournir un petit effort et de s’abreuver de panoramas exceptionnels et rares.