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Mardi, 13h30 : une fumée se dégage du tunnel du funiculaire de Val d’Isère. Un incendie s’est déclaré en gare amont du « Funival », le funiculaire de Val d’Isère partant de la Daille à 1800 mètres d’altitude pour arriver, après avoir traversé la montagne, 2600 mètres plus haut. Cet incendie bloque net les 2 wagons de la ligne. 40 personnes se retrouvent bloquées dans le wagon coincé dans le tunnel et 12 dans celui arrêté sur le viaduc. Les services locaux et départementaux sont immédiatement alertés, car l’opération de secours est considérée comme étant à caractère exceptionnel. Pas de panique malgré tout, l’opération n’est qu’un exercice.  Cette simulation exige néanmoins les conditions de la réalité : fumée dans le tunnel, des blessés pris de paniques, une mise en place d’un poste de commandement, celle d’un regroupement des victimes et la présence de tous les services opérationnels idoines. Devant l’ampleur d’un tel événement, c’est le service de la préfecture qui prend la direction des opérations. Dans son sillage, on retrouve tous les services compétents : Val d’Isère Téléphériques, la Régie des Pistes de Val d’Isère, le SDIS avec 38 pompiers, le SAMU, la CRS des Alpes, La gendarmerie et son détachement aérien, le PGHM, la mairie de Val, le Service technique de la commune, la police municipale, la Direction départementale des territoires. Au total plus de 100 personnes.  L’opération est spectaculaire. Sur le wagon immobilisé sur le viaduc à 20 mètres de haut, les secouristes accèdent à l’engin par les rails, s’introduisant ensuite par l’avant du véhicule. Les personnes sauves sont évacuées par une corde. Une personne, gravement blessée, sera quant à elle évacuée par les airs en hélicoptère. Dans le tunnel, les personnels encadrant accompagnent les skieurs coincés en les évacuant par les marches de secours le long de la paroi du tube. La descente est lente, 50 minutes au total dans une chaleur étouffante, car, contrairement à ce que l’on croit, il faut chaud dans le tunnel.  A 16h, toutes les victimes sont évacuées et se retrouvent au poste de commandement situé au départ de l’appareil. On recense ce petit monde, on leur offre une collation. Opération terminée. L’heure est maintenant au bilan. Avant sa publication, on sait que ce type d’exercice d’envergure permet un entraînement dans les conditions du réel mais aussi d’établir les processus de secours dans ce genre de sinistre, ce qui permet une meilleure coordination et une meilleure gestion des assistances, le but étant de secourir dans les meilleures conditions d’éventuelles victimes d’un tel scénario.