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Le conseil municipal s’est réuni le 30 avril dernier de 19h30 à 21h45. 17 membres sur les 19 que compte le conseil étaient présents.
Dans les décisions du maire non soumises au conseil : Le maire a pris la décision de refaire 2 courts de tennis en gazon synthétique au Manchet.
Les élus ont pour commencer débattu sur les dossiers d'urbanisme.
Le maire a annoncé une réécriture de la loi Montagne afin d’être plus en adéquation avec les réalités du tourisme moderne. Les 20 et 21 mai prochains une écriture sur ce projet sera réalisée à Paris. Les élus locaux comme le maire de Val y sont conviés. Ce qui est intéressant est le travail à réaliser au niveau des sentiers de VTT pendant l’été, précise le maire.
L'hôtel Le Savoie a signé une convention avec la commune afin que l'hôtel puisse travailler avec des Tours Operators. La commune a retiré de la convention l'alinéa 8 qui interdisait à l'exploitant de négocier avec les Tours Operators. Le Savoie a signé avec Hôtel Plan qui est un Tour Operator haut de gamme. Patrick Martin exprime son souhait d'imposer des dates d'ouvertures et de fermetures des hôtels. Le maire estime que cette demande est recevable. Le maire exprime aussi le souhait de prolonger de 18 à 25 ans l'obligation des hôtels à rester tels quels avant, si ça devait être le cas, de les transformer en résidences ou appartements de type « lits froids ».
En ce qui concerne les dates, le maire constate que lorsque les hôtels sont fermés avant la fin de saison, l'offre de Val d’Isère reste valable car on ne manque pas de chambres quel que soit la catégorie d’hôtel. Dans la lignée de cette discussion, Dominique Maire estime que ce n'est pas un bon exemple de fermer la boulangerie du Val Village « ce n'est pas un exemple » dit-elle. Le maire répond que le propriétaire a eu des arrêts de travail à répétition de son personnel ce qui a empêché la continuité d'exploitation : « Quand on a un commerce, on n'a pas le même discours ». Corinne Reversade demande s'il serait possible de conserver l'ouverture minimum d'un certains nombre d'hôtels selon les catégories. « Je crois qu'il ne faut pas noircir le tableau. On est le 30 avril » répond le maire. Corinne répond « il ne faut pas se démunir pour les années à venir ».
A propos de l’hôtel Le Savoie, le maire annonce un projet de reconstruction du restaurant « La perdrix Blanche » qui change de propriétaire (Mic Killy en reprend les reines). Le projet prévoit une étendue de surface en hauteur et la construction d'une aile mixte entre l’hôtel et le Kandahar ayant en partie pour vocation une extension de l’hôtel et pour l’autre celle de la création d’appartements.
La commune a vendu aux exploitants actuels le local servant de maison de la presse pour un montant de 84000 Euros. Il y a des travaux importants à réaliser au niveau de ce local. Selon le coneil, cela donne aussi une garantie d'ouverture. Philippe Borrel rappelle « qu'il n'y a pas eu d'appel d'offre ». « On a déjà pris la décision de vendre les locaux éparpillés dans ces résidences aux commerçants exploitants » répond le maire. « Le commerce est difficile dans ce secteur » précise-t-il. Gérard Mattis estime important de maintenir la maison de presse et il est normal d'envisager de garder les commerçants dans leur cœur d'activité.
Le maire informe que le deuxième ascenseur prévu lors de la construction des Carats n'est pas réalisable car celui-ci arriverait dans un lot privé. De ce fait, car ne respectant pas les accords à l’époque, la commune doit indemniser les Carats pour une somme de 213 000 Euros. Une négociation est en cours pour construire à la place un tapis roulant pour skieurs. La commune a trouvé un accord de paiement sur 2 ans, si le tapis est construit cette somme irait dans la construction du tapis sinon elle serait répartie entre tous les co-propriétaires. « On n'a pas de marge de manœuvre » explique le maire pour un contrat signé en 2002. « La municipalité de l'époque a pris les recettes de droits à construire en nous laissant les dettes » rajoute-t-il. « La somme n'est pas indexée ».
A propos du sinistre des Jardins de la Balme. Certaines entreprises étaient déficientes. D'autres entreprises reprendront ces travaux.
La commune a demandé une subvention au Conseil Départemental pour remplacer une fraise à neige au service technique.
Les élus ont débattu sur la convention d'objectif de l'association pour l'animation audio-visuelle et musicale de Val d'Isère. Cette convention est obligatoire. L'association assure l'information de la station de Val d'Isère. L'ensemble des événements, sur le site internet toutes les infos, reportages et entretiens avec les acteurs sociaux économiques de la station. « Je considère que c'est un bon service » affirme le maire.Patrick Martin demande combien coûte exactement ce service considérant le local mis à disposition. Michel Bobbi demande comment fonctionne cette association.
Le conseil a examiné les décisions modificatives du budget. « On prend d'un côté pour remettre dans l'autre » précise le maire en préambule. Le conseil a validé la signature d’une prestation avec Thierry Hesse pour représenter le Salon du Véhicule électrique pour 72000 Euros. « C'est une dépense pas prévue qu'on a engagée » dit le maire.
Les bords de la Calabourdane doivent être renforcés. Selon la loi, les riverains sont propriétaires jusqu'au milieu du cours d'eau. Lors d'une délibération lors de la mandature du docteur Pétri, le conseil de l'époque avait décidé de financer les travaux de rives. Un jugement du tribunal a donné raison à cette décision. La commune va faire appel mais cet appel n'est pas suspensif.
Gérard Mattis a annoncé que le sentier des 7 chapelles serait sur les applications smartphones pour mieux guider les promeneurs. Les travaux du sentier vont commencer sur certains secteurs permettant la liaison entre les chapelles. « On espère avoir le financement grâce aux droits à construire » entend-on.
Patrick Martin demande combien coûte le Salon du véhicule électrique de cet été. « Ça ne veut pas dire qu'on est pour ou qu'on est contre ». Combien coûteraient les locaux si on devait les louer. « On le fait sur l'ensemble des événements, les services techniques évaluent les montants des coûts » répond le maire.
A propos de ce que l’on appelle les « emprunts toxiques » contractés lors des précédentes mandatures, notamment ceux contractés sur le taux du Franc Suisse, Patrick Martin demande « Combien coûtent les emprunts fait en franc suisse ? » le maire répond que c'est l'ancien conseil qui a fait ces emprunts. « Depuis 3 ans, on rachète ces emprunts. On gagne un petit peu sur le rachat. Il reste 1,8 millions d'emprunts toxiques. Cette année, ça s'est aggravé avec le Franc Suisse ». Chaque année, on ne connaît pas l'échéance due, car éditée au mois de juin, alors que le budget est établi bien avant. C’est pourquoi, cette question est inscrite au budget supplémentaire.
Didier Bonnevie demande s’il est possible d'estimer le montant des travaux vers la voie romaine qui est en mauvais état..
Véronique Pesenti Gros demande pourquoi la commune paie l'habillage du bâtiment Gunié alors que le budget était prévu par l'Office du tourisme. « On estime que ce problème est celui de la mairie et il est normal que la commune paie cet habillage » répond la majorité.
Dominique maire précise « que l'Office du tourisme redemande des subventions et ce n'est pas sain. Il y a un planning toute l'année et on se débrouille avec ». Le maire répond « raison et tort. Quand on signe par exemple avec Thierry Hesse, ce n'était pas prévu et il est normal qu'il y ait une subvention supplémentaire pour cela ». Dominique Maire répond que « On est nombreux à être au conseil d'administration de l’Office du Tourisme et on ne valide pas le budget ». Gérard Mattis affirme que non et que le Conseil d'administration expose le budget en juillet.
Corinne Reversade demande « pourquoi on ne vendrait pas ces bâches à l’entrée de la Daille comme espace publicitaire. Elle précise qu'il faut arrêter « d'assassiner » l'Office du tourisme : « On a opté de faire le choix d'économiser. Je pense que si on continue à assassiner l'office, on va où ?. On en a tous besoin car on a besoin de clients» rajoute-t-elle.
La commune va modifier et élargir l'entrée du service technique afin de permettre la circulation des camions et notamment ceux des ordures ménagères, obligés pour l'instant de rentrer en marche arrière.
Le conseil a du délibérer le montant des assurances dans le cadre du sinistre des Jardins de la Balme pour un montant 3 440 000 Euros TTC. La compagnie d'assurance MMA propose un montant de 3 400 000 qui couvre la totalité des frais et une grande partie du tunnel d'accès qui n'existait pas auparavant. « Ce qui nous aidé est qu'on a été exemplaire dans la reconstruction de ce bâtiment. Un bon travail a été fait par le service financier » a précisé le maire.
A propos du nouveau cinéma, Dominique Maire précise qu'il sera difficile d'aller au cinéma l'hiver prochain. « Si le train rouge été est moins intéressant l'été que le train jaune hiver, on pourra basculer » précise le maire.
Les travaux de la réhabilitation de la Maison de Val commencent le 4 mai. Les élus en charge de ce dossier ont examiné les lots et ils estiment qu'ils peuvent être revus. La commune a fait appel à une décoratrice pour la médiathèque notamment le mobilier sur mesure et l'éclairage. L'enveloppe globale des travaux est difficile à estimer. Le budget passerait de 2,1 à 2,3 millions Ht en fonction des nouvelles orientations. La commune espère récupérer 200 000 Euros auprès des différentes administrations et services dont le CNC. Le nombre de places dans le cinéma est de 156. « On a cherché à faire quelque chose de qualité » exprime Emma Vaudey en charge du dossier. « Ce n'est pas un dérapage, c'est une volonté de faire mieux » dit le maire.
En questions diverses :
Philippe Borrel demande pourquoi la station est « très sale avec des campings cars dans tous les sens »? On voit les ¾ des zones piétonnes occupées par les voitures ». Le maire répond qu'il a vu 0 camping car, en revanche il n'est pas opposé à récupérer des touristes en camping car lorsque les risques d'avalanches n'existent plus.
Didier Bonnevie se dit préoccupé de la demande de l'Hôtel le Savoie passant en Tours-Opérators et s'inquiète que cette pratique se généralise.
Marc Bauer a remercié Damien Gaucherand, le Directeur Général des Services qui quitte ses fonctions au début du mois de mai. Les élus ont applaudi Damien Gaucherand pour le travail réalisé.