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C’est dans une salle comble que s’est déroulée en cette fin d’après la cérémonie d’Ouverture de la 19ème édition du Festival Aventure et Découverte juste avant la projection du premier des 11 films en compétition.  Pas de surprise à ce niveau, on savait que le Festival avait un bon goût d’enthousiasme populaire. Toutes les places disponibles avaient été en effet pré-réservées par le public dans les jours et heures précédents l’ouverture.  Dans un décor plus dépouillé que les années précédentes où le jeu de lumière habille la scène, les spectateurs en quête d’émotions ont, pour commencer, fait la connaissance du nouveau présentateur et des membres du jury. Se remettant de ses blessures dues à sa chute de toit pendant l’été dernier,  Sylvain Tesson a cédé momentanément le micro à Laurent Bignolas lequel n’a pas manqué de marquer son admiration pour ce joueur de mots et manieur d’humour.  L’ancien présentateur de « Faut pas rêver » relève donc ce défi avec un ton différent, certes, mais avec un sens du contact simple et complice avec le public. Puisqu’il fallait bien commencer ce festival par un ordre logique des choses, Laurent Bignolas invitait les 3 membres du jury sur scène, histoire, si il en était besoin de mettre un visage à ceux qui devront primer 4 films dont l’aigle d’or du meilleur film. Le public n’en est pas jaloux puisqu’à son tour, il devra lui aussi proclamer son chouchou en décernant le prix du public. Sur scène, le président du jury, Antoine de Maximy,  a donné le « La » de la partition à jouer pour ce Festival. Il faudra se laisser bercer sans a priori par la magie des images, des émois et de l’ensemble des documentaires  en compétition. Une manière en somme de ne pas se retenir dans le flux des émotions que distilleront ces films. Celui qui avait été primé en 1997 pour son film sur les gouffres de glace sait pourtant à quoi il s’attend. L’homme de « J’irai dormir chez vous » connaît la délicieuse saveur de l’adrénaline que procure l’aventure. Et pourtant, il assure qu’il s’émeut toujours de la conquête humaine. La championne de ski cross Ophélie David plongera quant à elle dans le monde nouveau des jurys de Festival. Manuel Herrero avoue quant à lui une forme de nostalgie bienfaisante. Son père, Daniel, avait été lui-même membre du jury en 1997. Voilà, le décor est aujourd’hui planté. Les festivaliers vont maintenant partager leurs emplois du temps entre les animations, les projections et les rencontres avec le jury et les aventuriers. 4 jours d’immersion dans le monde décalés des gens qui osent ou assouvissent une passion. Comme pourrait le dire Laurent Bignolas : Il faut bien rêver…