Le temps est à la pluie. C’est le moins que l’on puisse écrire. Ce sont en effet des trombes d’eau qui sont tombées dans la nuit de mardi à mercredi avec des pics de précipitations sous les orages vers 23h et à 3h du matin. Avec la fonte de la neige, les rivières et ruisseaux sont envahis par les eaux. L’Isère gronde fortement. Les avalins l’entendent grogner si violemment que, même fenêtres fermées, son bruit se discerne encore de l’intérieur des habitations. Son niveau frise maintenant les berges mais les bassins de rétentions, évitant son débordement, ne sont pas encore touchés. Les ruisseaux de montagne sont tous en effervescence. L’un d’entre eux, celui des « Roches Blanches » situé juste avant le petit village du Fornet est sorti de son lit. Il a envahi la chaussée, emportant avec lui de nombreux cailloux et une eau noire, remplie de terre. Par 2 fois, le courant d’eau de ce ruisseau a traversé la route, faisant d’ailleurs décrocher quelques pans de terre sur les berges de l’Isère située en contrebas.

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