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15 élus ont assisté ce vendredi soir à la session de Mars-Avril du Conseil Municipal. Un conseil mené par le jeu des questions-réponses entre la majorité et l’opposition.
Avant l'ouverture des débats et pendant la lecture des décisions du maire, Marc Bauer précisait qu'il avait pris la décision d'aider l'instruction du dossier UTN (Unité Touristique Nouvelle) monté par Bonneval sur Arc pour la liaison mécanique permettant une liaison à ski avec Val d'Isère. On y a donc appris que le dossier continuait à être étudié.
Le maire informait aussi de la décision d'un projet d'aménagement de voirie passant devant la mairie puis derrière la résidence des Andes, supprimant le parking aérien les remplaçant par une quarantaine de places supplémentaires dans le parking couvert. Ce nouvel aménagement pourrait de ce fait permettre l’aménagement de petites boutiques. Mais « ce sera long » a précisé le maire.
Patrick Martin interpelle le maire sur le fait que de nombreux employés de la commune sont logés par la commune et s'interroge sur ce nombre de personnes logées. « C'est un sujet de fond » a précisé le maire mais « si on ne loge pas le personnel, on ne trouve personne ». La commune loge aussi les gendarmes et les pompiers, face à leurs restrictions de budget, demandent une aide à ce titre.
Le conseil a débattu sur la construction d'un bâtiment d'accueil du Circuit de Glace et Club House sur la Plaine de la Daille. « Dans nos négociations avec la famille Marchand et le transfert de terrain, le but était de créer un Club House. Ce projet prévoit de construire en dur là où est le chalet du circuit de glace. Dans les négociations avec le RTM (Restauration des terrains de montagnes), il était fait état de regrouper tous les bâtiments de ce secteur en un seul bâtiment. Dominique Maire demande qui construit, qui paye, qui gère. La réponse du maire « Le but est d'avoir le permis. On reviendra ensuite au Conseil pour exposer un protocole de négociation avec la famille Marchand. Si ce protocole aboutit, il y aura un transfert de compétences sur ce permis ». La limite de construction est de 220 m². Le maire a précisé qu'à ce moment, tout le dossier depuis 1986 avec la famille Marchand, serait repris et ainsi clos. Le but est de finaliser ce protocole d'accord. « C’est une chance de débloquer cette affaire, ce qui serait bien pour tout le monde et cela permettrait de lancer l'aménagement de la plaine de la Daille » précise le maire. Pascal Narboni s'interroge sur l'apparence et l'impact visuel du bâtiment « un bâtiment pseudo moderne qui va se démoder ».
Le conseil est revenu sur le bâtiment d'accession à la propriété du Tremplin derrière Médival. Le PLU avait été annulé suite à un recours. Le permis est tombé automatiquement car la commune est revenue au POS qui définissait à l'époque cette zone non constructible. Le maire propose de repasser la partie de la zone du bâtiment en zone constructible, comme c’était le cas avec le PLU, dans le cadre d’une procédure de PLU allégé afin que le bâtiment recouvre son permis par le biais d'un recours à la procédure d'annulation du PLU. Véronique Pesenti préconise de proposer de mettre ce permis en accord avec le bâtiment. Le maire répond que les avocats ont précisé que la bâtiment était conforme et que l'objectif est d'obtenir une révision allégée permettant de passer d'une zone NC à une zone UC.
Le Conseil a autorisé la démolition du téléski de la Terrasse, télécorde de Solaise et Télésiège du Lac en vue de l'aménagement effectué cet été par la STVI qui coimmencera le nouvel aménagement de la tête de Solaise. L'opposition a voté contre.
Le Conseil a autorisé la construction d'un chalet accueillant sanitaires, abri, local de rangement en haut de Solaise. Ce chalet sera géré par la STVI. Michel Bobbi s'interroge sur la gestion d'un jardin d'enfants à ce niveau : « Quand il y aura des jeux d'enfants là haut comme c'est prévu, qui va gérer la chose ? ». « Aujourd'hui, on construit une télécabine et tu me demandes qui va gonfler les bouées ! On en parlera au Conseil municipal et dans la commission Montagne, ce n'est pas aujourd'hui le moment d'en parler » a répondu le maire. Pascal Narboni estime ce chalet « tarabiscoté » et se plaint de la disparité d’un bâtiment « compliqué ». Il s'inquiète sur l'aménagement global de la Tête de Solaise. Patrick Martin vote contre et affirme « qu'une fois que la balle est dans le canon, elle part » précisant qu'il n'était pas possible de revenir en arrière. Le maire précise que « les autres stations avancent » et qu'il faut maintenant avancer et boucler le projet : « Ça fait 5 ans que ça dure et ça suffit ». Florence Costerg s'interroge sur la complexité du bâtiment encourageant la construction d'un chalet plus simple. Le maire s'engage à revoir l'architecte avec les élus intéressés pour étudier les aménagements possibles, s'il y a lieu. Patrick Martin assure que le projet sortira tel qu'il est exposé. « Pour l'instant, on n'a pas à rougir des permis qu'on a accordés » a précisé le maire. L'opposition a voté contre.
Le conseil a examiné le projet d'aménager un restaurant et un hôtel avec une vingtaine de chambres haut de gamme sur la tête de Solaise, puisque le téléphérique de Solaise sera désarmé. Marc Bauer précise qu'il semblerait qu'il y ait une clientèle pour ça. « Ça me paraît intéressant » précise le maire. Le conseil doit se prononcer sur la sortie anticipée du bien du périmètre de la convention de délégation de service public de la STVI, d'acter le bien de retour puisque déclassé, le passer de bien public en bien public privé et d'établir un bail emphytéotique pour l'exploitation de cet hôtel. « La doudoune a été faite dans cet esprit » a-t-on entendu. Jane Griffiths demande comment montent les clients, réponse avec les tapis mis en place rejoignant la nouvelle télécabine. Dominique Maire, que se passe-t-il en cas d'urgence ? « On a commencé à en parler avec les services compétents. Le fait que le bâtiment existe depuis longtemps, le côté patrimonial est plutôt bien vu, les pompiers demanderaient un bâtiment de sécurité isolé. Il y a aussi les problèmes d'eau. C'est un bon projet privé et notre rôle est de l'accompagner » a précisé Marc Bauer. « C’est la première marche d'un long escalier dans lequel on s'engage volontiers » a précisé Patrick Martin.
Gérard Mattis a exposé le projet de construction pendant l'hiver du snowpark sur le secteur de Bellevarde. La régie des pistes assure actuellement la gestion. Un marché sera lancé pour assouplir le fonctionnement de la régie faisant appel à un prestataire externe pour assurer la construction du snowpark. Le prestataire devra avoir sa propre machine à modeler le snowpark. Le coût annuel estimé pour ce marché est de 140 000 euros par an sur 5 ans. Patrick martin regrette de ne pas avoir entendu parler de ce projet en commission Montagne : « ce système permettra de contourner les lourdeurs administratives, comme donner la possibilité de préparer sur des horaires rallongés la surface en cas de grosses chutes de neige. Si ça nous permet d'être meilleur et moins cher, tant mieux ». Aujourd'hui le snowpark coûte 230 000 Euros en entretien précise Gérard Mattis. Dominique Maire demande si ça ne pose pas de questions par rapport à la régie. Le maire répond que l'appel d'offre fait état du montant de 140 000 Euros et qu'il espère qu'il sera tenu. Il faudra que le privé retenu soit courageux, estime le maire.
A propos de la réhabilitation de la maison de Val (Entre le centre aquasportif et le centre des congrès), Michel Bobbi a exposé le point de vue de l'association du Musée de Val n'étant pas favorable au déplacement de celui-ci dans ce bâtiment. Emmanuelle Vaudey précise que l'école de musique sera dans ce bâtiment. Le Conseil a fait une demande auprès de l'APTV, l’Assemblée du Pays de Tarentaise Vanoise issue du Conseil départemental et des 43 communes de Tarentaise-Vanoise, pour lui demander des subventions pour ce projet. Patrick Martin précise qu'il est pour la demande d'obtention de subvention de cet aménagement. À propos du Musée, Emma Vaudey précise que « les professionnels affirment qu'il faut voir le musée autrement avec des aménagements de lumières et des thématiques. On sait que le musée tient parce qu'il y a des gens qui se sont engagés mais ça ne pourra pas durer. Mon but n'est pas de faire disparaître le musée mais de savoir comment on pérennise ce musée qui a une très belle collection ». Il y aura du personnel permanent avec notamment les gens de la médiathèque qui ont des compétences sur le patrimoine. Jane Griffiths précise que la collection permettra de faire plus d'animations pour ce musée qui a été formidablement géré jusqu'à maintenant.
À propos de la convention d'objectif de l'association Vie Val d'Is, Patrick Martin précise que sur les 48500 Euros de subventions, on ne compte pas la mise à disposition du local et des logements. Emma Vaudey, précise qu'elle défend le principe de logement des personnels communaux et para-communaux : « Effectivement c'est un budget colossal pour la mairie mais c'est autrement impossible de se loger ». Dominique Maire précise qu'en province, les employés se logent eux-mêmes. Emma Vaudey « C'est pas simple quand on connaît la vie en montagne de trouver des compétences. Si on offre pas un petit plus on aura du mal à trouver du personnel qualifié ». Michel Bobbi affirme que les chiffres sont corrects mais « il ne faut pas être trop gourmand pour la demande de bureau, car les budgets ne sont pas extensibles ». « Si chaque personne payait 10 euros de plus pour permettre des projets plus ambitieux, cela permettrait de récolter 20000 Euros » précise Patrick Martin. Gérard Mattis dit que « l'on peut se féliciter d'avoir un certain nombre d'associations à Val d'Isère ».
Dans une décision modificative du budget le conseil a eu la bonne surprise de percevoir 103 287 Euros de produit fiscal supplémentaire. Cette somme sera allouée aux dépenses imprévues comme l'assurance du Critérium.
Le conseil a fixé les nouveaux taux liés à la taxe d'habitation, les taxes foncières et cotisations foncières. Ces taux restent fixe par rapport à ces 4 dernières années. Il n'y aura donc pas d'augmentation de ces taxes.
Dans les questions diverses :
Véronique Pesenti demande la suite donnée à la concession du bar situé au Téléphérique de l'Olympique. La concession s'arrête le 3 mai. Le maire pense qu'il est « mieux de laisser la concession au même exploitant pendant l'année qui reste avant le début des travaux du bâtiment ». Selon le maire, il paraît difficile de trouver un exploitant qui réaménagerait pour un an un tel local.
Suite aux différents discous prônant une attitude solidaire entre les avalins, Patrick Martin pense que la solidarité ne se décrète pas. « Ne soyez pas surpris que les gens ne se mobilisent pas au niveau de l'assemblée générale de l'Office du tourisme ». Emma Vaudey demande au leader de l’opposition quelle proposition faire pour amener du monde à l'AG de l'Office du tourisme. Patrick Martin répond qu'il faut donner juste l'impression que cela serve à quelque chose. Gérard Mattis constate qu'il est très difficile pour mobiliser les commerçants. « La solidarité, ça se construit, aimer son village et s'engager ». A ce titre, Gérard Mattis demande à Patrick Martin pourquoi il n'y a que très peu de commerçants au ski débrief de fin de saison.