Il n'aura pas fallu plus de 4 jours pour mettre la main sur les agresseurs de la première attaque à main armée qu'a vécu Val d'Isère samedi dernier. 2 malfaiteurs, encagoulés et avec une tenue de peinture jetable, avait pris en otage pendant 20 minutes et à la fermeture du magasin, 4 vendeurs de la pâtisserie Chevallot pour cambriolé la caisse et le coffre fort. Près de 8000 Euros avaient été dérobés. Cette affaire sans précédent et qui avait mis en émoi la communauté avaline, a trouvé un dénouement rapide. Grâce à la précision des témoignages, les gendarmes allaient retrouver les 3 malfaiteurs, les 2 agresseurs et le chauffeur qui attendait dans la voiture. la brigade de Val d'Isère, le brigade de recherche d'Albertville ainsi que la brigade de répression du banditisme et le commissariat de Versailles allaient remonter la filière jusqu'à un ancien employé de la pâtisserie, ayant travaillé cet hiver pour le compte de la maison Chevallot. Les choses ne s'étant pas bien passées, cet employé, après avoir quitté son travail sans préavis, avait précisé "qu'on allait entendre parlé de lui". Les gendarmes allaient mettre la main sur les 3 malfaiteurs, âgés pour l'un de 22 ans et pour les 2 autres de 26 ans et tous domiciliés dans les Yvelines, au petit matin de mercredi. Pendant leur garde à vue, ils avouaient les faits. Au domicile du protagoniste du coup, on retrouvait une grande partie de la somme dérobée. Les 3 brigands étaient connus des services de la police puisque déjà impliqués dans une autre affaire. Cette affaire avait créé une véritable onde de choc à Val d’Isère et un véritable traumatisme pour les employés ayant subi cette agression violente. Le fait d’avoir trouvé ces malfaiteurs, animés par un esprit de vengeance, va, sans aucun doute, permettre de calmer la psychose qui s’était depuis emparée chez les avalins.

---