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« Impressionnée » : voilà ce que la presse professionnelle de freeski a conclu dans ses reportages. Les journalistes de « Downdays », journal de référence pour les freestylers pur souches, ont décrit le Frostgun comme l’événement parmi les événements. En vedette, la bosse. Un bébé de neige de 12 mètres de haut et de 28 mètres de long. Difficile de voir plus grand.  Les premiers à s’élancer dans ce monument de neige devaient avoir le cœur bien accroché. De l’avis des pros présents, ce fut l’un des meilleurs Big Air de l’histoire de ce sport permettant des tricks improbables dont 2 n’avaient jamais été tentés auparavant. Le Frostgun a su, cette année, se professionnaliser. Plus de moyens, plus de rigueur, on a mis l’esprit « Freestyle » de l’organisation de côté afin d’obtenir un résultat plus abouti. Pas question d’être « border line », les TV présentes étaient pour la première fois en direct. Pas question donc d’être en retard, une constante pourtant dans ce genre de compétition. Au total de toutes les chaînes, les images live ont permis de couvrir 200 millions de foyers. Si le plateau sportif était sûrement l’un des meilleurs du monde, le plateau d’artistes n’était pas mal non plus. Michael Fuggman, quadra bonnet-baggy, est le père spirituel du Frostgun. Ce danois ramène dans ses valises 1600 jeunes compatriotes venus d’abord faire la fête puis profiter du spectacle. Parmi eux la moitié au moins de jeunes filles qui, pour certaines, étaient venues spécialement applaudir Christopher, un jeune chanteur, certes inconnu en France, mais élevé au rang de méga-star au Danemark. Incroyable scènes d’hystéries à la Beatlesmania avec, au moins, 5 rangées de demoiselles fans occupant tout le devant de la scène pendant le concert. Sous l’œil complice de Candide Thovex, venu en voisin assister aux épreuves, le Frostgun a trouvé cette année une vitesse de croisière, où le sport est roi mais à condition que la fête en soit sa reine. Loin de la rigueur des habituelles compétitions de ski alpin, le Frostgun opère une magie  entre la nonchalance virale du freestyle et l’obligation de résultat imposée par la présence des médias. En ce début de semaine, les organisateurs rencontreront les élus locaux afin de connaître les perspectives que veulent donner les uns et les autres à cet événement dont certains n’hésitent pas à dire qu’il a été plus fort que les Xgames en ski freestyle.