Bon, dans le monde des freestylers, on n’a pas avalé une horloge. Le grand test de la Bosse de 12 mètres de haut et 28 mètres de long aurait du se faire dimanche à 18h, il s’est finalement déroulé le lendemain à 19h. Pas de stress au bord du saut, c’est ça « l’esprit Freestyle ». Un brin de nonchalance, la fierté de faire partie d’une communauté et pour le reste, la vague du plaisir de la glisse et des sauts qui vous envoient chatouiller la lune du bout de la spatule. Il faut préciser que la bosse devait être réglée aux petits soins pour être sûr qu’elle soit opérationnelle. Parce que la plus grosse bosse d’Europe le vaut bien... Et la formule plaît. 1600 danois sont venus cette semaine spécialement à Val d’Isère pour assister aux 3 jours de compétitions.  Ça promet du ski, ça promet aussi d’intenses moments de fête… Beaucoup de Fête. Dimanche soir, la file d’attente à la Doudoune, le club branché de Val,  était longue de plus de 40 mètres. Petits yeux le lendemain matin. Mais qu’à cela ne tienne, le Frostgun, c’est une conjugaison d’intenses émotions et de fortes sensations. Vous rajoutez à la présence de médaillés olympiques quelques pincées de forts décibels de musiciens internationaux et vous obtenez une mixture détonante, à la saveur décalée et partagée. Le Frostgun qui fête ses 10 ans, est devenu le pendant des Xgames américains qui boudent l’Europe depuis l’année dernière. La différence est néanmoins palpable, l’esprit cool d’une grande compétition retransmise en direct sur les TV du monde entier est resté comme à ses débuts : fortes sensations le soir,  après midi de glisse et petits matins embrumés.

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