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L’endroit est si propre qu'il ne serait pas indécent de s'y promener en chausson. Nous sommes dans le gigantesque hall de la nouvelle salle de « L’Atelier de la Neige », une cathédrale enterrée dédiée à la fabrication de la neige de culture. En compagnie de Pierre Mattis, l’inépuisable homme des neiges de culture de Val d’Isère, nous visitons cette impressionnante installation : « à Val d’Isère, il y a une quinzaine d’installations de salle de pompages gérées par 9 salles des machines principales ». Elles alimentent 65 km de réseaux lesquels sont équipés de 650 regards permettant d’installer les canons à neige. Rien que cela ! Le nouveau joyau de cet équipement  est cet « atelier de la neige » : un bassin tampon de 600 m3, 6 énormes filtres à eau alimentant 6 moteurs de compression faisant passer la pression de l’eau de 1 à 80 bars et d’énormes compresseurs d’air à vis entièrement insonorisés. Chaque compresseur d’eau fournit 860 chevaux de puissance. Au total, cette installation est capable de fournir 2000 m3 de neige par heure. De quoi enneiger les pistes du Joseray, du stade Olympique, de la Rhône-Alpes, du Plan, de la Légettaz et du Front de Neige. Ces moteurs sont à haut rendement. A puissance égale, ils consomment moins que leurs équivalents. Plus chers, certes, mais mieux adaptés à l’économie d’énergie. Tout comme le filtrage électrique : un système spécifique qui filtre le courant afin d’éviter les parasites engendrés par l’énorme puissance consommée et qui évite de polluer le réseau EDF en supprimant les « harmoniques  électriques ». Mais cette machinerie ultramoderne ne serait rien sans les hommes qui l’entretiennent. 17 personnes pendant l’hiver sur l’ensemble du service « Neige » de « Val d’Isère Téléphériques »  dont Pierre Mattis, restant modeste quand il s’agit d’affirmer que c’est toute  son équipe qui a imaginé, étudié, planifié et construit cette usine, jusqu’au développement du système informatique qui gère l’ensemble des machineries. Chapeau !