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Val d’Isère fait partie cette année des villages à recenser cette année 9 agents recenseurs ont été diligentés par la commune pour comptabiliser les 11 secteurs identifiés pour ce comptage. Commencé le 15 janvier dernier, il se terminera le 14 février. A mi-parcours, les retours font état de 350 personnes enregistrées soit à peine le quart de la population recensée au 1er janvier 2014. Selon les observateurs, il ne peut s’agir d’un effondrement du nombre d’habitants dans le village. Nous nous sommes entretenus avec les agents recenseurs et ils analysent ces chiffres d’une toute autre manière. Passant à toutes les portes des immeubles d’habitations de la station, ils se heurtent à plusieurs problèmes. « On n’est pas toujours bien accueillis » nous dit l’un des agents « certains ne nous ouvrent même pas leur porte » rajoute-t-il. De plus ces agents vont expliquer le principe du formulaire de remplissage une première fois puis doivent retourner récupérer les formulaires ou de vérifier que les citoyens l’ont rempli sur internet. Il faut donc retourner là où les agents sont déjà passés, être sûr qu’il y a bien quelqu’un au moment de cette vérification, et tout cela prend un temps infini. De plus, les habitants font l’amalgame entre ce questionnaire et les services fiscaux. L’INSEE, collecteur de ces infos, affirme qu’il ne peut y avoir de pont entre les différents services de l’état. Tout cela fait que le recensement local n’a pas trouvé sa vitesse de croisière. Et cela risque d’apporter des modifications importantes dans la vie de village au quotidien. Le nombre d’habitants dans un village détermine beaucoup de choses comme le nombre d’élus au conseil municipal ou le montant des subventions allouées par l’état à la commune. Ce n’est pas une paille. La commune a donc appelé la population à prendre conscience de l’importance du recensement en demandant de bien vouloir jouer le jeu et en précisant qu’il n’y a pas d’autres risques que d’améliorer les services à la population par le biais de subventions équitables allouées par l’état.