La Coupe d’Europe de ski alpin est l’antichambre des Coupes du Monde de ski. C’est le creuset des futurs champions internationaux de demain.  Parce que l’esprit sportif est ancré dans « l’ADN de Val d’Isère »,  et après le Critérium en décembre,  la station renoue en chaque mois de janvier avec les épreuves internationales de ski. La Coupe d’Europe est donc un événement inscrit à son calendrier habituel. Elle permet aussi de garder un contact positif avec la Fédération Internationale de Ski, laquelle reconnaît aisément l’expertise de Val d’Isère dans sa capacité à organiser des compétitions internationales de vitesse. La chose n’est pas si simple. Préparer une piste de 2km800 exige une logistique particulière placée sous le patronage de Vincent Jay, le nouveau directeur du Club des Sports. Pour les 3 Coupes d’Europe, il aura fallu 23 pisteurs, les chauffeurs dameurs, autant de moniteurs, 11 bénévoles, tout le staff du Club et la complicité de Val d’Isère Téléphérique et de la commune. Une cinquantaine de personnes dont l’activité commence juste après le petit déjeuner de 6h30 le matin. Ce n’est qu’à ce prix que les descentes, techniquement très difficiles à organiser, sont une réussite. Et cette compétence fait l’unanimité chez les 110 compétiteurs représentant 15 nations. Tous ont reconnu un tracé exceptionnel alliant les talents des glisseurs, avec des parties plates où les chances d’y perdre des secondes sont réelles, à ceux des techniciens, avec 3 bosses vertigineuses donnant des sauts de 30 mètres où il faut une assurance totale dans son équilibre. La partie était belle et le spectacle magnifique. Malgré un public pas assez nombreux, ceux qui passent un moment derrière les filets ne sont pas déçus. Et, en plus de l’aire d’arrivée, la Télécabine de la Daille, l’intermédiaire de la Daille et l’arrêt au restaurant le Trifollet longeant la piste donnent des possibilités de panoramas uniques sur la piste de compétition. Avis aux amateurs.

 

Benoit Launay

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