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17 des 19 élus de la commune se sont présentés au Conseil municipal du vendredi 19 décembre dernier. Une belle assiduité, ce qui n’a pas toujours été le cas, alors même que les points à l’ordre du jour n’étaient pas d’un intérêt crucial, chacun pensant qu’à ce titre les débats lors des questions diverses allaient être plus passionnés. Cela dit, les échanges entre la majorité et l’opposition ont pu parfois être « aigres-doux », s’éloignant des attitudes polies du début de mandat, chacun restant sur la fermeté de ses positions, se taclant au passage en employant l’humour comme arme de défense.
Avant d’entamer le conseil proprement dit, le maire, Marc Bauer, faisant suite aux discussions du précédent conseil relative à l’effectif de la Police Municipale, s’était engagé à donner les chiffres de ce service. Il a annoncé un budget de 646000 euros avec 25 agents dont 6 titulaires et 19 ASVP.
Revenant sur le dossier de la transformation de la gare routière en conciergerie confiée à un acteur privé, l’opposition a fait remarqué qu'à l'occasion de l'ancien conseil municipal, il avait été précisé que la commune n’engagerait aucun investissement. Or une ligne apparaît dans les décisions du maire pour la réalisation de travaux. Il s’agit de travaux d’entretiens normaux précisait le maire. Au cas où le contrat serait cassé avant les 5 ans signés, la commune paierait le différentiel des investissements réalisés. Le maire a précisé que ce projet est bon dans la mesure où il apporte un service au client et qu’il a aussi permis la restructuration des permanences des taxis.
L'opposition se plaint de ne pas avoir d'informations concernant les décisions qui avaient été prises lors du séminaire de l’ensemble de élus du mois d'août dernier. Gérard Mattis précise que chacun tient compte des avis de l'autre. Cette discussion a été initiée par le projet du réaménagement de l'ancien gymnase de la maison de Val pour lequel des études d'un montant de 27924 Euros TTC ont été nécessaires. Ema Vaudey, en charge du dossier, devait préciser que ces études sont obligatoires pour pouvoir présenter par la suite un projet viable incluant notamment les études de faisabilité comme, par exemple, celle de l'acoustique. Ce projet contiendrait en effet une salle de cinéma de 150 places et des salles pour l’école de musique.
A propos de la nouvelle piste de randonnée. Les élus ont parlé du statut de celle-ci. Cela inclurait une réglementation égale à celle des pistes de ski alpin. Cela pose le problème de la pratique de nuit des randonneurs dont on sait que cela est habituel dans ce sport. Le maire a précisé qu'il allait se rapprocher de la régie des pistes pour étudier un tarif de nuit en cas de secours.
La lecture du rapport de la SEM Sogevaldi a fait état d'un coût final pour la collectivité de 359 930 euros avec une fréquentation de plus de 140 875 visiteurs au Centre aquasportif et 250 000 au total des insfrastructures.Didier Bonnevie a rappelé la différence entre le chiffre d'affaire de la patinoire et son coût d'exploitation. La patinoire coûte 123 426 Euros par an pour un chiffre d'affaire de 47 203 Euros. Chez les élus, les avis sont partagés entre la volonté d'arrêter son exploitation et celle de la continuer. Le maire a constaté qu'en cas de manque de neige comme c'était le cas en ce début d'hiver, cette patinoire occupe les vacanciers. Selon le maire, un patineur coûte 16 Euros à la collectivité.
Le vote de l'indemnité de conseil du receveur municipal a suscité de nombreuses remarques. Comme pour les années précédentes, les élus se sont étonnés de cette pratique d'indemnité en contrepartie des prestations de conseil et d'assistance en matière budgétaire, économique, financière et comptable. Les élus ont pensé que cette pratique était de nature à fausser les rapports avec le receveur en cas de refus du conseil à accorder cette indemnité. Celle-ci, calculée à partir de données objectives, s'élève à 3408 Euros.
En questions diverses :
Didier Bonnevie a demandé s'il était vrai que certaines communes ont fait des demandes aux remontées mécaniques d'autres stations manquant de neige pour monter à Val d’Isère. Le maire répond qu'il n'y a pas eu de demandes officielles de la part d'autres stations. Mais on suppose que des bus vont monter.
Philipe Borel s'est plaint des rues et trottoirs très glissants. Le maire affirme que Val en Blanc restera Val en Blanc.
Dominique Maire revient sur l'affaire de la cabane. Elle demande le point de vue du maire. Marc Bauer répond que sa position est simple. La Cabane est un héritage de l’ancienne mandature. On a considéré qu'elle était en infraction car sans permis de construire. Le maire affirme avoir écrit une lettre au procureur en janvier 2009 puis un autre. « Cette infraction est grave. L'autorité est bafouée». En septembre, le vice procureur a décidé de classer l'affaire sans suite car s'agissant selon lui d'un « délit mineur ». À partir de cette décision, le maire a repris contact avec le propriétaire. La position du maire est de réunir le propriétaire et le propriétaires de « Neige et glace » afin de trouver un code de bonne conduite. « Pourquoi ne pas faire un sous sol pour rendre propre, des toilettes publics et supprimer les transats publicitaires ». Neige et Glace a attaqué la maire en pénal pour avoir laisser l'exploitation.
L'opposition s'interroge sur l'arrêté municipal de l'arrêt de travaux du Yule. Le maire affirme «que la commune a été claire ». Dans son long exposé sur le déroulé de cette affaire, il affirme aux élus avoir reçu un courrier de fermeture début avril pour commencer les travaux. Refus du maire attendant le 03 mai correspondant à la fin de la saison d’hiver. En Mai-juin « il n’y a pas beaucoup de travaux » précise Marc Bauer rajoutant que « le chantier de l'extension a été très difficile avec des plaintes tous les jours ». « On a été facilitateur en fermant la route pour eux ». « Mi-septembre, toujours pas de béton ». Le maire a convoqué le maître d'ouvrage début octobre pour connaître les raisons des dysfonctionnements. Le patron de « Construction Savoyarde » affirme les difficultés de travaux en demandant une dérogation pour étendre la durée quotidienne des travaux. Le 14 novembre une prolongation de travaux est accordée. Vendredi 12 décembre, Marc Bauer précise qu’il y avait des camions de tous les côtés représentant un danger avec des personnes tombées sous les camions. L'arrêté municipal d'arrêt est pris dans ces conditions le vendredi soir. Le lundi suivant la commune convoque les responsables du chantier. « Le maître d'ouvrage est absent ». Le maître d’œuvre affirme aux membres présents à la réunion pouvoir terminer les travaux en 4 jours. La commune décide une visite sur place et Marc Bauer précise que le bar, la réception, les luminaires n’étaient pas en place et que les salles de bains étaient « dépareillées ». La commune laisse un nouveau délai exceptionnel de 8 jours. Depuis, le maire a reçu un message du responsable de l’hôtel, lequel a précisé que l’arrêté pris le vendredi avait coupé l’élan et qu’il n’était plus possible de rattraper les équipes après leur avoir donné leurs congés.