L’idée était dans les circuits depuis quelques semaines. Mais, à la suite du séminaire des élus de la majorité et de l’opposition du 20 août dans la région annécienne, celle-ci avait réellement pris forme. A l’unanimité des membres présents, les élus avaient alors validé le fait qu’une fusion entre la SEM et l’Office du Tourisme allait permettre une gestion plus simple et cohérente entre ces 2 services. La SEM gère les équipements touristiques comme le centre aquasportif, le circuit de glace, le centre des congrès, la patinoire, le village des enfants et le parc des sports d’été du Manchet. L’Office du tourisme a en charge la promotion et la communication de la station, les relations presse, ainsi que le marketing consistant à vendre la station auprès, notamment, des Tours Opérators. « Aujourd’hui, on doit réduire les frais de fonctionnement pour mettre plus d’argent sur la commercialisation. Il faut être sur l’opérationnel » nous a dit Marc Bauer, le maire de Val d’Isère, en rajoutant « Cette réflexion va dans le sens de Val d’Isère, pour mieux servir Val d’Isère, pour essayer d’être plus performant sur les marchés à venir ». Un tel projet n’est pas anodin. Il nécessite une approche fine des situations sociales, fiscales et financières de chaque entité. La mairie se donne tout d’abord jusqu’au mois de novembre pour connaître la meilleure forme juridique adaptée à ce projet dont la mise en fonctionnement se ferait vers le mois de mai 2015. S’il est trop tôt pour savoir quelles seront les têtes dirigeantes de cette nouvelle structure, le maire donne néanmoins une orientation sur la philosophie de choix de direction : « Il n’y aura plus qu’un président. On verra la personne qui sera la plus motivée. Il y a aussi une volonté de resserrer les rangs autour de la mairie. C’est légitime que celui qui paye soit le donneur d’ordre. Ce n’est pas pour que la mairie reprenne le dessus mais on peut regrouper tout ce qui est administratif, financier, et relation humaine. On a besoin aujourd’hui d’être très réactif au niveau des marchés et d’avoir des vrais commerciaux et que les gens aillent vendre Val d’Isère plutôt que de rester dans les bureaux à faire de l’administratif».

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