X (FERMER)

« Retour aux Infos Avalines


C’est en présence des représentants des 8 communes de l’intercommunalité que s’est déroulé lundi soir le Conseil communautaire dans la salle d’accueil de la maison Charvin à Val d’Isère. Si les questions administratives ont été rapidement débattues, d’autres ont permis des présentations et des discussions plus approfondies qui ont exigé au total 2h30 de débats. Tout a commencé par une présentation du Service Etoile s’occupant des personnes âgées dans le canton. Celui-ci a déménagé dans un appartement plus grand et plus confidentiel à la Roselière à Bourg St Maurice. Cet appartement assurera un meilleur accueil des services et permettra aussi à Pôle Emploi d'organiser des formations pour des aides à domicile. Au niveau de l'ADMR, L’aide à domicile pour les personnes âgées, « ce n'est pas encore parfait » précise Gaston Pascal Mousselard, le président de la MIHT. Un travail a été effectué à Val et à Tignes mais n'a pas encore abouti du fait de la difficulté à conserver les emplois sur place. Pour éviter le désintérêt de la fonction, il faudrait pour cela, précise le président, un personnel résidant dans les stations.. Jean Claude Fraissard, maire de Monvalezan et élu en charge du dossier, a fait un bilan à propos du SMITOM pour lequel la communauté de commune partage un quart des voix avec les autres cantons allant jusqu’à Moutiers. Guidées par les nouvelles normes, dont on peut préciser qu’elles ne cessent d’évoluer, les décideurs du devenir du traitement des ordures ménagères mènent actuellement une étude sur l’avenir de ces traitements. Selon ces études, il est aujourd’hui clair que l’usine des Brévières à Tignes devra arrêter son incinérateur ne laissant que l’activité d’un quai de transbordements ainsi que la décharge sélective. La deuxième usine, celle de Valezan, devra continuer son activité d’incinération mais avec une capacité maximale de 20000 tonnes par an contre les 35000 tonnes que produisent comme déchets la Haute Tarentaise. Le surplus sera acheminé par camion à Chambéry. Les déchets seront au préalable compactés afin d’optimiser la capacité de transport. La communauté de commune souhaite néanmoins attendre la fin des travaux d’études avant de se prononcer définitivement sur le scénario à suivre. Mais cette solution devrait être inévitable dans la mesure où des mises aux normes exigerait des dépenses de plusieurs millions millions d’Euros rien que pour un four, obligatoirement plus grand à tel point qu’il ferait prendre le risque d’une sous exploitation d’utilisation, ce qui rendrait largement déficitaire l’opération. Bref, entre la valse supposée des camions et une rénovation des outils déjà existants, le conseil n’aura probablement pas beaucoup le choix. . Les élus ont ensuite abordé le redondant dossier de la charte du Parc de la Vanoise. Selon leur président, le rapport des commissaires enquêteurs de l’enquête publique du début de l’année en cours, a permis au Parc de retenir une grande proportion des formulations issues de ces conclusions. Il précise que ces orientations restent très axées vers l'écologie. « Selon le rapport de 30 pages, on ne parle que 2 fois de tourisme» précise le maire de Villaroger. Gaston Pascal Mousselard a précisé que la Parc allait proposer des modifications sur la cartographie, non pas sur le coeur de la zone qui ne change pas, mais sur les zones d'adhésions. Le conseil d'administration du PNV devrait donner ses propositions la semaine prochaine à Champagny et le calendrier prévoit les 27 et 28 novembre le document définitif du Parc. Ce document partirait au conseil d'état puis au ministre avant un vote auprès des élus des conseils municipaux. Gaston Pascal Mousselard propose une réunion spécifique afin de donner un avis fédéré. Mais le président a souhaité pour l'instant un statu quo en attendant une avancée des 2 parties. « Il ne faut pas fermer la porte » affirme Gaston Pascal Mousselard qui attend le retour des rencontres entre le Parc et les professionnels du tourisme réalisés cet été. « On souhaite que le Parc ait une stratégie touristique, avec notamment le maintien des hôtesses qui n'est pas garanti, la qualité d'accueil des refuges etc. Pour que cette proposition soit intéressante, il faut des choses concrètes et des actions et on verra si le Parc a les moyens de ses ambitions » a-t-il affirmé. Gilles Flandin, le maire des Chapelles, présente l'évolution du SCOT. Ce Schéma de Cohérence Territorial doit être bouclé au début de l'année 2017 sans quoi l'état imposera son dictât. Le conseil a fait l'analyse que ce schéma devait trouver un juste équilibre entre l'activité touristique et la vie locale comme, par exemple, les exigences agricoles. Mais, puisque le Conseil était présent à Val, l'essentiel de la présentation a porté sur le besoin avéré de la quantité et de la qualité des lits touristiques. Les objectifs sont de pérenniser le parc marchand, de favoriser la rénovation et de régulier les lits neufs. Pour développer les politiques propriétaires, le conseil réfléchit à des opérations VIP : « Very Important Propriétaires ». Michel Giraudy souhaite sensibiliser les propriétaires suivant la conjoncture locale. Si les stations baissent, la valeur des appartements baissent. En cela, les propriétaires doivent louer pour remplir et faire partie des acteurs maintenant le marché. Un encouragement envers cette orientation est nécessaire. En cela, le conseil a précisé le danger de la transformation des lits marchands en lits diffus. Il faut trouver les moyens de re-transformer les lits froids en lits chauds mais le Conseil doit continuer sa réflexion pour trouver des solution à cette incitation. Pour favoriser la rénovation de l’habitat touristique, le Conseil réfléchit à différents axes. Cela pourrait être la révision des PLU tendant à permettre l'obtention de surfaces supplémentaires ou la création d'un fond issu des acteurs économiques locaux. Tout cela est en gestation et ne représente qu'un embryon de réflexions à propos desquelles le Conseil devra trouver des solutions. Le Conseil a demandé de réorganiser une réunion avec le Conseil Général pour l'équipement numérique. Selon la MIHT, il semble que la compétence d'équipements soit maintenant relayée par le Conseil Régional. Cela concerne notamment la TNT avec l'émetteur de Bourg St Maurice qui pose des problèmes qui retentissent jusqu'à Val d'Isère. Le haut débit est devenu une priorité précise Gérard Mattis « Tout le monde gagne du temps en faisant rêver les personnes et on oublie la clientèle ». Le conseil a souhaité la mutualisation des efforts des intervenants extérieurs pouvant assurer des prestations dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires qui seront mis en place dès la rentrée prochaine. Une demande a été faite auprès de l'école de musique pour connaître son potentiel afin d’assurer des accompagnements périscolaires. Gérard Mattis a résumé une réunion interne sur le tourisme et le bilan de l’été datant du 18 septembre. Le constat est, selon le représentant de Val d’Isère, que l'été offre 150 km de liaison à pied et qu'il faut maintenant les faire vivre. Pour valoriser les Cols de Haute Tarentaise, il faut renforcer la clientèle de cyclistes et motards. 55 hébergeurs se sont engagés à offrir des services spécifiques aux 2 roues. « Il y a un potentiel » à conforter. «On souhaite un accès meilleur mais cela avance lentement » Précise Gérard Mattis. «Les transports ferroviaires ne sont pas satisfaisants car ils ne respectent pas les activités d'ouverture précoce et fermeture tardive des stations ». « Nos accès ne répondent pas à des besoins de courts séjours ». « Les trains de nuit sont de plus en plus obsolètes ». Michel Giraudy affirme que les thèmes développés par l'APTV sont les mêmes que ceux du Conseil communautaire. « Il faut réunir tout le monde, mutualiser les services et se répartir les compétences ». Constatant que tout le monde se réunissait sur les mêmes dossiers, cela n'encourageait pas la présence des acteurs économiques représentant les grandes stations dans les réunions des Pays de Tarentaise. En fin de séance, Jacqueline Polleti a précisé que l'hôpital de Bourg St Maurice n'est pas déficitaire et qu'il est le plus aux normes parmi les hôpitaux régionaux. Une étude propose de fermer définitivement la chirurgie à Moutiers et de renforcer l'hôpital de Bourg, devenant un centre de traumatologie, équipé de 20 lits supplémentaires. Moutiers a réagi contre cette étude initiant une nouvelle étude. L'hôpital de Bourg a un projet de maison médicale supprimant les parkings, lesquels seraient construits sur de nouveaux terrains. Le poste de dialyse serait agrandi et le laboratoire d'analyse médical y serait transféré. Cela représente un budget de 7 millions d'Euros en partie financés par les exploitants. Au total 3 millions, dont 900000 Euros pour les parkings, ne sont pas financés. Jacqueline Polleti a demandé si la communauté de commune pouvait aider ce financement en complément du contrat du 7ème BCA. Elle demande 400000 Euros sur les 900000 nécessaires à la construction du parking. Sur le principe, la communauté de commune se positionne assez favorablement. Ces nouveaux investissements donneraient une pérennité à l'hôpital local.