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Lorsque les avalins avaient vu sur le programme de l’été, certes il faisaient confiance à l’organisation du Club des Sports pour être rassurés, mais il n’avaient pas idée de ce que pouvait être ce rendez-vous. Très habitués aux « classiques » que sont les Coupes du Monde et Coupes de France de VTT, ils étaient loin d’imaginer que « L’Enduro World Series » jouait lui aussi dans la cours des grands. Au programme, 350 compétiteurs et parmi eux des champions comme Anne Caroline Chausson, championne olympique et 12 fois championne du monde, rien que cela. Elle s’est d’ailleurs offert le luxe de remporter l’étape avaline. Côté paddock, on joue aussi la grande classe. Des cars flambant neufs pour accueillir les ateliers et lieux de détentes. Les marques misent sur cette nouvelle formule ludique, rapide, pendant laquelle les compétiteurs n’ont pas eu un seul moment de répit durant les 2 jours de compétitions. Rien que pour Val, ce fut « programme complet ». Au menu des réjouissances : 3 « spéciales » faisant chacune 1000 mètres de dénivelé. 3 passages à fond dans la première spéciale, 2 sous la pluie pour la deuxième manche avant un troisième le lendemain les pieds dans la neige et 2 passages pour la dernière « Spéciale ». Bref, pas une seconde de libre pour les forçats de la poussière et de la boue. L’étape avaline, la première au pays, laissera un vrai souvenir sportif. Les 4 saisons y sont passées. C’était l’été samedi matin en haut du massif de Bellevarde, l’automne pluvieux le samedi après midi, l’hiver au petit matin de dimanche et le printemps ensoleillé mais froid l’après midi d’hier. Pour le public, ce fut un vrai régal, un émotion, une surprise, une révélation. Pas le temps de voir passer les meilleurs dans les pentes accrochées à la montagne on ne sait pas comment. Et malgré cela, les roues tiennent le chemin. Incroyable défi à la gravité. Samedi après midi, sous des trombes d’eau, ils étaient tous là, à s’élancer dans la boue. Au moins 300 gamelles pour 350 coureurs, c’est dire l’état du terrain, une vraie patinoire. Pour ce qui est des résultats, l’alsacien Jérôme Clementz confirme sa forme de leader. S’il s’est laissé marcher sur les roues samedi matin, il a remis les compteurs à zéro dès le samedi après midi en écrasant de sa supériorité le chrono. Un bel événement qui va, sans aucun doute, prendre sa place dans l’échiquier mondial des sports une peu « fun » que les avalins ne devront pas perdre de vue.