"On n'avait pas vu autant de neige depuis 2002" nous dit l'un des membres de l'équipe routière du Conseil Général en charge du déneigement du Col de l'Iseran. Les Choses avancent sûrement, c'est vrai, mais aussi lentement. Les quantités de neige sont impressionnantes. "Ce matin, il y avait 25 cm et on a du redéneiger la partie de route qu'on avait déjà déneigée cette semaine!" précise Lionel, qui conduit un tracto-pelle. Dans son godet, ce sont des dizaines de mètres cubes de neige qu'il évacue, notamment la neige située sur le bas côté du flanc de la montagne. 2 "fraises à roues" sont devant, évacuant la neige de la route. "On déneige la largeur d'une largeur de fraise. C'est moins large que la route car on ne veut pas prendre le risque d’abimer les murets du bas côté. Le temps qu'on monte et la neige qui reste sera fondue" nous disent les chauffeurs rajoutant "Cette année, il y a beaucoup de neige, mais on ne retrouve pas la même neige que les autres années. Elle n'est pas dure en sous couche. Elle est l'accumulation de gobelets. Elle est pourrie en dessous". De ce fait, les plus grandes interrogations sont à l'ordre du jour en ce qui concerne la partie supérieure du col. "Un géologue va venir pour connaître ces risques quand on sera là-haut, en attendant on continue notre progression!" précisent les hommes sur le terrain. Ce jeudi, la "fraise à chenille" arrive en renfort. Ayant terminé son travail au Col du petit St Bernard, elle sera bien précieuse pour l'équipe en place à Val d'Isère. "Une Fraise équipée de chenilles et non de pneus est beaucoup plus stable sur la neige, et ça avance beaucoup plus vite". Les hommes de la routes recevront aussi dans quelques jours une machine équipée d'une fraise à neige flambant neuve. une bonne nouvelle pour ces équipe qui travaillent sur des machines datant pour certaines des années 50. En attendant, aucune perspective de date d'ouverture du Col n'est en l'état possible à préciser.

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