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C’est sous une matinée maussade avec de jolis flocons de neige que les 55 concurrents du 28ème Mémorial des pisteurs de Val d’Isère se sont présentés au portillon de départ du Géant en 2 manches. Sur une neige plutôt moins rapide qu’en altitude, la course fut engagée. L’accroche était moins nette que sur une neige glacée. Le Mémorial représente pour les pisteurs de la région un moment intense pour la corporation. 83 pisteurs étaient inscrits. Les chutes de neige dans les stations ont fait qu’une trentaine d’entre eux durent rester à leur travail afin de préparer et sécuriser les pistes de leurs stations respectives. Mais les « pointures » étaient là. Et comme à son accoutumée, c’est Christian Crétier des Arcs qui s’est brillamment imposé avec 1 seconde et 54/100 centièmes sur son rival immédiat Laurent Bazile, de Val d’Isère. Le duo se connaît bien. Quand l’un réalise le meilleur temps une année, l’autre reprend le dessus l’année suivante. Dans ce classement, on observera une très belle performance au scratch de Sandra Vuillermoz, première dame, et qui, en se classant 17ème, fait un meilleur temps que pas mal de garçons. Le challenge, c'est-à-dire le classement par équipe, est revenu à la station des Arcs, le raflant ainsi à Val d’Isère qui l’avait remporté l’année dernière. Dans l’aire d’arrivée, les directeurs de la Régie des Pistes étaient là pour servir la petite collation aux compétiteurs mais aussi aux familles venues rappeler l’un des leurs, disparu. Car le challenge des pisteurs est aussi un mémorial. C’est l’occasion, une fois par an, de rappeler le souvenir des ceux qui sont partis, au paradis des professionnels de la neige. Pensée émue envers Mariac, Charrier, Lacoque, Bazile, Chaudan, Mattis, Neel, Grosset, Duperrier, Burgal, Costerg, Comboroure. Tous ces noms résonnent encore comme s’ils étaient toujours au sein de cette grande famille des pisteurs qui exercent un métier où le plaisir du contact avec la nature et la neige s’associe aussi à la prise de risque et au danger que cette nature peut révéler parfois. La journée s’est prolongée très tard autour d’un repas dans la salle du Club des Sports.