Une centaine de personnes est venue ce matin dans la salle de l’amphithéâtre du Centre des Congrès afin d’assister à l’assemblée générale de l’Office du Tourisme. Comme il s’agissait d’une assemblée sans vote de nouveaux membres du conseil d’administration, on s’attendait à une présentation normale des actions et des comptes de l’organisme promotionnant l’activité touristique de la station. C’était sans compter sans l’effet de l’annonce surprise de son président, Gérard Mattis, déclarant sa volonté de ne pas se représenter comme président à l’occasion du bureau de juillet prochain. En place depuis 1997, la nouvelle a créé une émotion perceptible dans le public, Gérard Mattis proclamant cette décision avec la voix chancelante et les yeux rougis par quelques larmes qu’il ne pouvait contenir. « J’ai 65 ans, tous les indicateurs de l’Office sont dans le positif. Val a aujourd’hui une clientèle diversifiée et le taux de renouvellement est important avec une clientèle plus jeune. Ma décision est une anticipation de l’organisation pour créer de nouvelles vocations. Je le fais avec le sentiment du devoir accompli et en confiant une structure solide, organisée et efficace» nous dit Gérard Mattis après la séance. De fait, il a annoncé cette nouvelle afin de laisser réfléchir les membres du conseil d’administration sur leurs éventuelles candidatures. Mais pour les avalins, Gérard Mattis était le pilier de l’Office. « C’est bien, des gens comme ça qui font tout avec le cœur » nous dit Patrick Chevallot, le président de l’Union des Commerçants, surpris par la nouvelle. Car outre la progression et la diversification de la clientèle que sa politique a permis, Gérard est ressenti comme un travailleur acharné, toujours présent, toujours à l’écoute. Mais outre ce poste qu’il laisse à d’autres, Gérard Mattis reste encore le premier adjoint à la mairie de Val : « Je dois me consacrer aux projets de la commune. 3 sujets retiennent toute mon attention : les accès. Il est grand temps que la Haute tarentaise s’unisse et pense à l’essentiel. Regardez l’exemple du Centre de ski de haut niveau que nous avons sabordé. L’offre d’hébergement plus haut de gamme mais insuffisante. Dernier point le développement des remontées mécaniques » a-t-il précisé. « J’aurai à cœur avec Monsieur le Maire de m’investir dans ce nouveau défi stratégique si nos concitoyens nous renouvellent leur confiance au printemps prochain ».

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