A 3 mois de l’échéance municipale, Le paysage politique local avalin est encore flou. A l’exception de Serge Paquin, qui a annoncé la couleur depuis longtemps, les avalins ne connaissent pas d’une manière officielle la liste des prétendants au poste de premier magistrat de la commune. Certes, quelques noms circulent ça et là mais, n’ayant reçu aucune déclaration de candidatures, les gens du pays n’en sont, pour le moment, qu’au stade des hypothèses. En cela, Serge Paquin n’a donc pas créé la surprise en lançant la première réunion publique consacrée aux municipales de mars prochain. Son premier souhait est celui de l’ouverture, mot très à la mode dans les milieux politiques. En compagnie de 5 co-listiers présents (Patrick Martin, Jacques Leprivey, Philippe Caillot, Jean Marie Scarafiotti, Jean Pierre Reymondet), Il a appelé au ralliement en souhaitant réunir dans une même liste les leaders d’opinions : « Il faut arrêter le jeu stérile de guerre des clans ». Devant une cinquantaine de personnes, Serge Paquin a présenté 12 propositions sous la forme « d’engagements » plutôt que de « programme ». Les principaux axes de ces engagements s’articulent autour de la satisfaction de la clientèle, du recentrage de Val sur les métiers du ski, de la qualité, la création de conseils des hameaux, l’installation d’une démocratie moderne avec, à sa tête, « une personne n’ayant pas d’intérêts économiques locaux ». Le candidat a aussi annoncé qu’il n’hésiterait pas à faire appel au référendum populaire en cas de situation difficile. Cette réunion sera sans aucun doute le point de départ d’une campagne des candidats qui tourne pour le moment au ralenti. A une encablure de l’échéance, les avalins souhaitent maintenant en savoir plus sur les intentions des uns et des autres. C’est la moindre des choses que pourraient faire les candidats en retour du vote des électeurs. Benoit Launay

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